VI. René-Guy de LESPINASSE écuyer sieur de Laubercière °1678 x1. 18.9.1699 Magny-le-Désert (Orne) et pc aout 1699 pc AD61 4E172/113 [R249] Renée-Françoise du MESNIL-BERARD de la CHAIZE +1708 fille de René du MESNIL-BERARD et Françoise de de SAINT-PATRICE sieur de Jean écuyer x2. 1710 Jacqueline du LIOUST d'où du premier lit

VI. René-Guy de LESPINASSE écuyer sieur de la Brardière +1.4.1752 Juvigny sous Andaine à 43 ans inhumé dans l'église de Juvigny près la balustrade x 10.1.1729 Cigné (53) (image 55/158) Claude-Charlotte de LOGÉ +13.11.1767 Juvigny

1. Charles-René de LESPINASSE sieur de la Bradière

2. Claude-Charlotte-Françoise de LESPINASSE °1735 x1 5.7.1768 Juvigny sous Andaines François-Marin de FONTAINE sieur de la Bessinière 1768 x2. 30.11.1771 Juvigny Jacques de BROSSARD écuyer sieur de la Thirrières fils de feu François et Julienne THEBERT de la Ferrière

- Renée de L'ESPINASSE +av1718 x François COTTIN sieur de la Bourgaudière d'où

1. Renée-françoise COTTIN. Il y a un acte pc Genissel notaire royal au lieu de La Touche paroisse de Beaulandais AD61 4E190 1718-19 [R18172] Acte en présence de René-Guy de L'EPINASSE écuyer sieur de Lauberière, Charles CHARDON sieur de la Touche et Charles CHARDON sieur de Mony conseiller du roy vicompte de Domfront “tous parents de Renée-Françoise Cottin”. “son père et tuteur naturel à remontré aux dits sieurs parents qu'ils ont adjugé une pension alimentaire à la dite damoiselle Cottin jusques à l'age de douze ans qui n'étoit que de la somme de 80 livres à prendre sur les biens de feue damoiselle Renée de L'ESPINASSE épouse dudit sieur de la Bourgaudière en preimières noces et héritiers de ladite damoiselle COTTIN. et que ladite somme de 80 livres n'étoit pas suffisante pour la nouriture entretien et éducation ayant été ledist sieur de la Bourgaudière obligé de la metre en pension dans le couvent et college des dames religieuses de Mayenne pour la novisture? de laquelle il auroit.

II. Charles CHARDON sieur de Mauny x pc 28.2.1641 Domfront 4E139/10 Françoise de VILLETTE dame de la Brardière fille de Urbain de VILLETTE sieur du lieu et de la Provinière et Claude LE CILLEUR d'où

1. Renée CHARDON x Georges de LESPINASSE écuyer sier de Laubercière °1654 +1693

1. Charles qui suit III.

2. Anastase CHARDON pretre

III. Charles CHARDON sieur de Mauny alias sieur de la Touche (le meme ? fait une constitution pc La Baroche-sous-Lucé 2.7.1712 à Julien Le Royer sr de Chambour [R18221] x1. Renée BOUVIER / BONNIER +av1719 au lieu de la Bradinière paroisse de Saint-Denis de Villenette canton du Mayne? (acte concernant sa succession à la Touche paroisse de Beaulandais pc 12.3.1719 AD61 4E190 1718-19 [R18172], et acte AD61 4E190 1718-19 28.3.1719 [R18172] et [R18172]), il est question de René Crenier notaire royal au mayne 20.6.1689) fille de Jean BOUVIER sr du Bourg..? x2 N. MALLET de GRAVILLE d'où du premier lit

1. Pierre qui suit IV

2. Renée CHARDON x René LE CILLEUR écuyer sieur du Val

3. Marie CHARDON +av1718 x Pierre FOURNEAU +av1718 d'où

a. Charles FOURNEAU sr du Pressoir?

b. Marie FOURNEAU

IV. Pierre CHARDON sieur des Rivières il est héritier pour une 4eme partie (cf acte AD61 4E190 1718-19 28.3.1719 [R18172]

Dans la succession de Renée Bonnier il est question de René-Guy de LEPINASSE écuyer sieur de d'Auberirere et Guillaume LE TOURNEUR sieur de la Prehendière? leurs proches parents.

acte concernant sa succession à la Touche paroisse de Beaulandais pc 12.3.1719 AD61 4E190 1718-19 [R18172], il est question de René Crenier notaire royal au mayne 20.6.1689. Il est question des contrats de fieffé? d'héritages situés tant en la paroisse de la Chapelle Moche? qu'en celle de Juvigny provenant de la succession de la damoiselle BONNIER

BN DB169 Charles Chardon sieur de Mauny est anobli en 1697 "un écu d'azur à une épée d'argent, la garde et la poignée d'or la pointe en haut chargée à la pointe d'une fleur de lis d'argent.."

CHARDON Charles, Sieur de Mausny D'azur, à une épée d'argent, garnie d'or, surmontée d'une fleur de lis d'argent, et accostée de 2 chardons d'or. (Maintenue de noblesse de 1698). Drigon de Magny (Normandie)

CHARDON Charles, sieur de Mauny D'azur, à 3 chardons d'or tigés et feuillés du mesme 2 et 1. G.A. Prévost, Armoirial Général de France 1696, Généralité d'Alençon par d'Hozier; Publié à Rouen par A Lestringant (Normandie, Alencon)

CHARDON N ..... femme de Charles Chardon éc sr de Mauny D'azur, à 3 demi-vols d'argent 2 et 1. Prévost G.A. Prévost, Armoirial Général de France 1696, Généralité d'Alençon par d'Hozier; Publié à Rouen par A Lestringant 11, rue Jeanne d'Arc et à Paris par Auguste Picard 82 rue Bonaparte en 1922 (Normandie, Alencon) (Normandie, Alencon)

- 13.6.1610 4E33/10/1 notariat Juvigny-sous-Andaine. Guy LE COURT pretre .. curé de Beaulandais lequel a vendu .. et délaissé aux garanties à Pierre CHARDON marchand et Marie CHOPPIN veuve de deffunt Nicolas CHARDON et Jeanne RETOUST veuve de Ambrois FOURNEAU (...)

I. N. CHARDON d’où

1. Nicolas qui suit II.

2. Pasquier CHARDON ca1604

II. Nicolas CHARDON x Marie CHOPPIN d’où

1. Jeanne CHARDON x pc 31.8.1604 Jugny-sous-Andaine 4E33/4 Christophe BALLOCHE fils de Jacques BALLOCHE et Martin LE DEME [témoins: Jehan et Anselme LE TOURNEUR? pere et fils oncle et cousin dudit Balloche, Ambrois FOURNEAU aussi cousin dudit futur, Pasquier CHARDON oncle de ladite fille, André ROULZ?? beau-frère de ladite fille]

2. Gervaise CHARDON x André RAOULX, dt à Beaulandais

1. Nicole RETOUST x pc 17.7.1601 Juvigny-sous-Andraine 4E33/4 Gervais GAULTIER fils de François GAULTIER et Madeleine LE COQ (témoins Fran?, Anthoine, et Ambrois FOURNEAU)

1601 – furent présent ... Gérard, Anthoine, François, Ambrois FOURNEAU frères et ... .. cohéritiers pc 5.6.1601 4E33/1 Juvigny-sous-Andraine

1604 - Ambrois FOURNEAU cousin du future au mariage de Christophe BALLOCHE fils de Jacques BALLOCHE et Martin LE DEME avec Jeanne CHARDON pc 31.8.1604 Jugny-sous-Andaine 4E33/4

1608 - Mainfray FOURNEAU fils et héritier de déffunt Gervais FOURNEAU son père, François et Pierre FOURNEAU frères ,fils de deffunt Pierre FOURNEAU céan ... Anthoine FOURNEAU et Jean fils d’Antoine et pour ... 22.4.1608 4E33/7 Juvigny-sous-Andaine

1610 - Guy LE COURT pretre .. curé de Beaulandais lequel a vendu .. et délaissé aux garanties à Pierre CHARDON marchand et Marie CHOPPIN veuve de deffunt Nicolas CHARDON et Jeanne RETOUST veuve de Ambrois FOURNEAU (...) 13.6.1610 4E33/10/1 notariat Juvigny-sous-Andaine.

voir: inventaire après décès Jacques du MESNIL-BERARD de LA CHAIZE à Putange 4E105/101 5.7.1719 [R25126]

I. Gervais du MESNIL-BERARD dit DE LA CHAISE ca1541 (partage fait de son consentement le 9.9.1537 pc Aubert tabellion à Chanceris) sgr de la Vavassorie, de la Bugere demeurant à Chanceris, élection de Vire d'où

1. René qui suit II.

2. Nicolas du MESNIL-BERARD dit DE LA CHAISE ca1537

II. René du MESNIL-BERARD (alias René de LA CHAISE du MÉNIL-BÉRARD) ca1582 +av1594 sgr de la Chaise et de la Bugère, maintenu noble 12.12.1541, présent à la montre de 1542 x 29.1.1543 sous seing privé (dot 600£, reconnu le 9.12.1546) (contrat reconnu devant le lieutenant du vicomté de Falaise 9.12.1546 et signé Poncher) Marguerite de RONNAI [de RONNAY] fille de Thomas de RONNAY sgr de Fummesson et de Colasse BOUTIN

1. Thomas du MESNIL-BERARD de LA CHAISE prestre curé d'Anjou [probablement idem Thomas du MESNIL-BERARD de la CHEZE curé d'Aunou et doyen de Briouze, quittance d'amortissement par Maor le DONNEY (E512 La Carneille, in inv sommaire AD14), quittance 1625, Il a pour héritière Esther du MESNIL-BERARD de la CHAIZE en 1637]

2. Nicolas du MESNIL-BERARD de LA CHAISE curé de la paroisse de Saint-Pierre de Landiguout 1582

3. René qui suit III

4. Jean qui suit IIIbis.

5. Françoise du MESNIL BERARD de la CHAIZE x vers 1575 Gilles de BILLEHEUST +av2.12.1593 fils de Nicolas de BILLEHEUST °1520 sieur des Vaulx, d'Argenton et de la Fresnaye et Edmonde DANJOU d'où (cf généalogie http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54159338/f431)

a. François de BILLEHEUST écuyer sieur de Saint-Martin +9.3.1648 Montbray maintenu par Roissy 1599, par d'Aligre en 1635 dans l'élection de Vire

b. Nicolas de BILLEHEUST écuyer sieur d'Argenton +21.3.1646 Maintenu noble par Roissy le 4 Février 1599, par d'Aligre le 12 Mai 1635, rend aveu du fief d'Argenton le 2 octobre 1607 à François de RENTY, baron de Landelles. x 14.4.1613 Montanel Radegonde du HALLEY d'ANTRAIN fille de Gilles et Betrande de MARCILLY

c. Bertrande de BILLEHEUST x Jean LE PELLEY fils de Nicolas

(Source: Charly Guilmard, Geneweb, 2003, voir Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville)

III. René du MESNIL-BERARD de la CHAIZE écuyer sieur de la Bugère +av1633 ca1599 maintenu noble 1598, demeurant dans la paroisse de Chanceris, élection de Vire x Marguerite de MARGUERIT d'où

1. Marie du MESNIL-BERARD +10.4.1626 Les Rotours x pc 25.5.1616 François des ROTOURS °v1590 +9.7.1627 Les Rotours écuyer seigneur du Chesnay d'où postérité (source: Georges de Salverte, La Famille de Salverte et ses alliances, 1887, et généalogie des Rotours in Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelle , Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des ..., Volume 10, et généalogie des Rotours site http://www.diesbach.com/belleroche/rotours/rotours-genealogie.html) d'où

2. Ravend du MESNIL-BERARD de LA CHAISE sieur de Couronne? ca1599 [peut-être aussi escuyer sieur de Fonberonme et de Meslé] x Chambois pc 5.3.1627 AD61 4E97/65 et image 52 Alionore de FORGES fille de + Benoit de FORGES sommelier du roi et Jeanne de LA MARE

3. René du MESNIL-BERARD de LA CHAISE ca1599

4. Tomas du MESNIL-BERARD de LA CHAISE ca1599

5. Guillaume qui suit IV.

[? 6. Jean du MESNIL-BERARD de la CHAIZE selon Jean-Pierre Bréard, dozeville]

IV. Guillaume du MESNIL-BERARD de la CHAIZE écuyer sieur de la Bugère, de la Pelleterie 1685 ca1599 +13.6.1685 Champcerie (61) “mourut estant dans un grand délire mit le feu dans sa maison et y fut presque tout réduit en cendre” x pc 14.3.1633 (pc 4E98-237) [R3918] Jacqueline de MARSEILLE ca1674 fille de + Pierre de MARSEILLE escuyer sieur de la Chastellière et du Perrey? gouverneur pour le roi de la ville et citadelle de Saint-Lo et de Catherine des ROTOURS [mariage en présence, coté époux de Jacques DONASSEY? escuyer sieur de Bousseuteur?, Marguerite de MARGUERIT, Enguerran LE GOULLU escuyer sieur des Aulnes, Allexis de THONNEUNERE? escuyer sieur du Haubour?, Ranom? du MESNIL-BERART de la CHEZE escuyer sieur de Fonberonme et de Meslé, Thomas du MESNIL-BERART de la Cheze escuyer sieur de la Bertenière, tous parents du futur époux) d'où

1. Marc-Antoine du MESNIL-BERARD de la CHEZE escuyer sieur de Bugère ca1674 x pc pc Silvestre de Launay et son confrère tabellions au siège de la Forest Auray vicomté de Falaize 12.8.1675 Catherine de VAUX d'où

a. Jacques du MESNIL-BERARD de LA CHAIZE (iad à Putange 4E105/101 5.7.1719 [R25126]) écuyer seigneur de la Bugère (paroisse de Champserie) x Marie-Eléonor AUPOYER? “veuve et non héritière”

2. René qui suit III

V. René du MESNIL-BERARD de la CHAIZE +12.5.1684 Magny-le-Désert (61) tution 21.6.1684 bailliage de Falaize) écuyer sieur de Renémesnil, de Champcerie x pc 1.4.1674 Champcerie 4E172/84 [R10813] Françoise de SAINT-PATRICE +9.7.1703 La Motte-Fouquet (61) fille de + Julien de SAINT-PATRICE sieur des Vallées-Larel, premier capitaine du régiment de monseigneur de Grancé (ou de France) et Rose LE MAISTRE, de la paroisse de la Motte Fouquet. Il est question pc La Ferté Macé 18.4.1698 AD61 4E172/112 [R8831] d'un acte en tant que tutrice de ses enfants. Elle dit avoir renoncé à la succession de son époux le 21.6.1684, “en execution de la sommation a elle faicte le 26 mars dernier par Lasnier sergeant ordinaire dudit lieu requete? de Jacques du MESNIL-BERARD de la Chaise escuyer sr de la Chaise, escuyer seigneur de la Bugere de recepvoir par elle le principal et arrerage de la somme de 110 livres quatorze sols huit deniers de rente hipoteque au denier quatorize faison partye du contenier? en vue sentence arbitralle rendue entre le feu seigneur de la Bugere et de feu sieur de Renémesnil en date du 19.6.1664 emologue en baillage audit Fallaize le 23.1.1669 dont

1. François du MESNIL-BERARD de la CHAIZE °5.1.1676

2. Renée-Françoise du MESNIL-BERARD de la CHAIZE °26.1.1678 nommée le 30 par Julien de Saint-Rémy curé de la Motte, et Renée de Saint-Rémy x 18.9.1699 Magny-le-Désert (Orne) et pc aout 1699 pc AD61 4E172/113 [R249] René-Guy de LESPINASSE écuyer sieur de Laubercière

3. Jean du MESNIL-BERARD de la CHAIZE °10.2.1679

fils de René et Marguerite de RONNAI

IIIbis. Jean du MESNIL-BERARD de LA CHAISE [? +6.1.1620 Clecy, 14] (partage pc Morin et Le Picard, tabellions du vicomté de la Carneille au siège de Cléci 27.5.1641 des fiefs de Cléci, de St-Lambert de Suranne, de la Forge, de la Bertinière et de Froidval) ca1582 demeurant à Cléci (élection de Vire) possède la Forge, Froidval x 2.2.1594 pc Lonnel et Guicard tabellions au siège de L'Espée, bailliage de St-Aubert Marie de CORDAY / Marie de CORDEY / Marie de CORDEI fille Pierre de CORDEI sgr de Repentigny +av1594 et Madeleine de MONTESSON ca1594. Elle est héritère de Saint-Lambert, Cléri, Surnant (psse Cleri) d'où 4 fils et une fille

1. Guillaume du MÉNIL-BERARD de la CHAISE ca1599 (? +3.4.1631 Clecy) écuyer [non cité dans le partage de 1641]

2. René du MÉNIL-BERARD de la CHAISE qui suit IV.

5. Françoise du MESNIL-BERARD °5.5.1602 Clecy (14) +16.3.1620 Clecy (14)

3. Thomas du MÉNIL-BERARD de la CHAISE °20.1.1604 Clecy (14) sieur de la Bertinière et de la Chaise ca1641

6. Esther de la CHEZE (Hester) °1.12.1607 Clecy (14)

4. Jean-Baptiste °25.1.1610 Clecy (14) qui suit IVbis

7. Marguerite de la CHEZE °29.3.1613 Clecy (14) +26.8.1615 Clecy (14)

8. Marie de la CHEZE °20.7.1614 Clecy (14) +16.10.1631 Clecy (14)

[6. N. demoiselle de Moncrenne (selon Michel L'Huillier)]

IV. René du MESNIL-BERARD de la CHAIZE écuyer sgr de la Chaise et de Saint-Lambert +av1678 ca1641 mn1635 x Nicole LE FÉRON alias Nicole FERON +13.12.1662 Clécy (14) d'où

1. Jacques qui suit IV.

2. Guillaume de la CHEZE du MESNIL-BERARD °7.11.1630 Clécy (14) ca1635

3. Catherine DUMESNIL-BERARD de la CHEZE °14.12.1634 Clécy (14) x 13.2.1657 Clecy (14) Pierre ETHARD écuyer sieur du Bois Cardon fils d'André ETHARD et Barbe LE JOLY

4. Thomas DUMESNIL-BERARD de la CHEZE °14.12.1634 Clécy (14) ca1635

5. Jeanne DUMESNIL-BERARD de la CHEZE °26.10.1639 Clécy (14)

6. Madeleine du MESNIL-BERARD de la CHAIZE ca1678

[en 1698 donation par Valleran-François LE FERON doyen du chapitre de Sillé et par Guillaume de la CHAIZE son prédécésseur et son parent d'une rente de 100 sols aux Minimes. Reconnaissance de cette rente, qui avait pour assistte le lieu de la Foubayère par Jean-Jacques de Tournebu écuyer (…) cf inv somm série H t2 AD72)

V. Jacques du MESNIL-BERARD de la CHAIZE écuyer sr de Saint-Lambert +av1684 dt à Vimarcé 1678 x pc 5.5.1678 (décrit in Archives du Cogner) Madeleine-Hélène de SALLAINES majeure dt en la maison seigneuriale de Sallaines, à Crissé fille de Charles de SALLAINES et Hélène de THIESLIN [témoins coté époux: Guillaume du MESNIL-BERARD de la CHAIZE prêtre, curé de Vimarcé] d'où

1. Marie-Madeleine du MESNIL-BERARD de la CHÈZE +14.11.1705 Clecy (14) à son mariage “tous deux de la paroisse de Clecy x 27.1.1703 Caen, St-Jean (14) (décrit in Archives du Cogner) Jean-Jacques de TOURNEBUT °v1679 +8.10.1727 Saint-Remy écuyer seigneur de la Chaize dt en 1708 au chateau de la Chaize, à Clécy en Normandie (Jean-Jacques de Tournebut en secondes noces Magdeleine-Jeanne BAUSSEIN avec enfants) fils de feu Jean-Baptiste de TOURNEBUT chevalier et Madeleine de CROIXSILLE d'où

a. N. de TOURNEBU fille °24.3.1704 Clecy (14)

b. Jean-Claude-Joseph de TOURNEBU °11.11.1705 Clecy (14)

a. Marie-Catherine de TOURNEBUT “fille unique et héritière 1732” dans un procès sur une succession Sallaines (cf Archives du Cogner) x Bernard-Baptiste-Olivier BAUDOUIN seigneur des Pins qui vendit la Foubayère 1744

autre fils de Jean et Marie de Corday

IVbis. Jean-Baptiste du MESNIL-BERARD DE LA CHAISE écuyer sieur de Cleci °25.1.1610 Clecy (14) demeurant à Tresli. en 1696 dt dans la sergenterie de la Halle, election de Coutances il a bien justifié 4 degrés de noblesse devant Chamillart x1. 22.2.1632 Clecy (14) Renée de CORDAY °1611 +11.11.1632 Clecy (14) fille de + Gilles de CORDEY et Françoise de la BRIERE] x2. 1.5.1638 pc le Diacre tabellion du vicomté de Coutances, au siège de Tresli Jeanne BOUDIER (alias Jeanne LE BOUDIER) fille de Pierre BOUDIER écuyer et Claude de RENIER, nièce de Gilles(?) et Jean sieur de la Mesteraie, Greslerie x3. N. LE NOBLET (?) "légitimation du mariage contesté" d'où un enfant mis en tutelle signé Alexandre le 12.6.1682 d'où de Jeanne Boudier

1. Guillaume du MESNIL-BERARD de la CHAISE °27.8.1640 Clecy (14) écuyer sieur d'Outreleau x 2.9.1665 Tourneur (14) et pc 1665 fait au siège du Tourneur (cf AD14 F144, référence in AD14 inv sommaire vol1) Marie COEURET (Saincte-Marie LECOEURET) fille de Regnault COEURET écuyer sieur du Pont et Marguerite DESLANDES d'où

a. Catherine du MESNIL-BERARD de la CHEZE °1657 Trelly (50) +10.8.1747 Le Loreur (50) x avant 1707 Antoine GRANDIN x2. 3.5.1707 Le Loreur (50) Thomas CLOSET sieur de la Fontaine capitaine de la commune de St-Sauveur la Pommeraye (50) d'où postérité du premier lit (cf arbre Jacques Venisse, jacqvenis)

b. Marie du MESNIL-BERARD de la CHEZE +23.2.1703 Cérences (50) x 29.11.1692 Le Loreur (50) et pc 20.10.1692 AD50 5E18443 René FOLLAIN sieur de la Chaussée et de la Champagne fils d'Isaac FOLLAIN et Julienne ALLAIN d'où postérité (cf arbre Serge Stum, sstum et Michele Bergero arbre bergepim)

2. Gilles du MESNIL-BERARD de LA CHAISE curé de Lorens 1682

3. Louis du MESNIL-BERARD de LA CHAISE curé de Dorville

4. Tomas qui suit V.

V. Thomas DE LA CHAISE écuyer sieur des Fresnées natif de Tresli (Coutances) °1653 enseigne de Vaisseau du Roi et lieutenant commandant une compagnie dans le ...(?) en 1696) x 24.4.1678 Orval (50) et pc 8.3.1678 pc Le Cesne et Corbet notaires à Coutances Gabrielle de GUEROUT fille de défunt Antoine de GUEROUT écuyer sieur de la Morinière et Jeanne d'ASSY d'où

1. Françoise-Susanne du MÉSNIL-BERARD

2. Gabrielle-Michelle du MÉSNIL-BERARD °1683

3. Jeanne-Gabrielle du MÉSNIL-BERARD °18.11.1686 et bapt 24.11.1686 Coutances, Saint-Pierre preuves pour Saint-Cir de 1696 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90070593/f154)

Au mariage CORDEI (armes d'Azur à 3 chevrons d'or) en présence coté paternel:

- Gabriel de SAINT-BOSNIER sgr de la Carneille, Milfavate

- Gérard de MAUNOURI sgr de Fontaine le Pin

- Jacques de SAINT-GERMAIN sgr du Post

- Robert et Gilles de CORDEI sgr du Pousel et Cordel

- François et Henri PIOGER sieur de la Gaudine, du Coudrai

Coté maternel:

- Jacques de MONTESSON sgr de Saint-Aubin

- Jean de la POMERAIE sgr des Iss(?) Gardel

- Jean Le MAIRE sgr des Millières, Gouillière

- Jean-Baptiste d'ORVAIX sieur de Courtenadu

nière de Sanson de CORDEI sgr de Saint-Lambert

-. François des ROTOURS escuyer sieur et patron dudit lieu et Jean de SAINTE-MARIE escuyer sieur du lieu, cousins germains au mariage Mesnil-Berard St-Patrice 1674)

- Marie du MESNIL-BERARD de LACHAISE °v1650 +av1699 x Jean-Artechau de SAINTE-MARIE d'où postérité cf arbre Anne Tissier, tissier2

iad Jacques du MESNIL-BERARD de LA CHAIZE (iad à Putange 4E105/101 5.7.1719 [R25126]) écuyer seigneur de la Bugère (paroisse de Champserie) x Marie-Eléonor AUPOYER? “veuve et non héritière”

“intimation faites à noble dame Marie-Eleonor AUPOYER? veuve et non héritière de Mtre Jacques du MESNIL-BERARD de LA CHAISE écuyer seigneur de la Bugère et à Thosme de VAUX sr de Valesiaire (Calesiaire) et à la dame veuve du sr DES VAUX de LA CALAISIERE tutrice de ses enfants de la paroisse de Boonseuil, (...) ce Requerant Jean-Baptiste du MESNIL-BERARD écuyer sieur de la Chaize plus proche parent et habile à succéder à la succession dudit seigneur non seulement à l'inventaire de la dite succession (..) Inventaie et autltres entrés dans la salle s'est présenté ladite dame Madame de la Bugère comme aussy damoiselle Marie BAUDOUIN veuve et non héritière de feu Louis de VAUX seiru de la Calaisière et tutrice de leurs enfants et non ledite sr Thome de VAUX de CALAIZIERE dont deffault et .. acceptation..)

page 31: contrat de de mariage de Marc-Antoine du MESNIL-BERARD de la CHAIZE écuyer sieur de la Bugère et Catherine de VAUX pc Silvestre de Launay et son confrère tabellions au siège de la Forest Auray vicomté de Falaize 12.8.1675

page 31: reconnaissance du contrat de mariage de Guillaume du MESNIL-BERARD écuyer sieur de la Bugère x Jacqueline de MARSEILLE pc Binet et Berterand tabellions royaux en la vicomté d'Argentan au siège de Massé le 13.6.1633

voir à partir de la page 32

I. Guillaume du MESNIL-BERARD de la CHEZE escuyer x Fleurie? de BOULLET, de la paroisse de Champcerie d'où

1. Philippe du MESNIL-BERARD de la CHEZE escuyer sieur de la Pellerie x1 20.11.1634 pc Ferté Macé 4E172/13 [R11159] Gabrielle des PREZ, dt à son mariage au bourg de la Mothe Fourquey veuve de feu Mathieu de SAINT-MAURICE escuyer sieur du Rocher fille et héritière en partie de feu André de PREZ escuyer sieur de la Foucondière et de Renée de CAIGNOU x2. pc 12.8.1640 AD61 4E119/37 à Ranes (61) Marie du BOSQ fille de feu Maurice du BOSQ sr de la Buereie?? et Françoise LE BOUTEILLER?

1615 – Renée de la CHEZE +20.7.1615 Clecy (14) x Jean de TOURNEBU

1632 – Magdelaine du MESNIL-BERARD de la CHEZE +9.7.1659 Cérences (50) x 10.10.1632 Clecy (14) Nicolas LE COLLIBER sieur du Montsier/ Monsienne +av1659 noble homme, de Cerences

1643 N. (fille) +5.7.1643 Clécy fille de René du MESNIL-BERARD de la CHAIZE

1650 – Hester du MESNIL-BERARD de la CHEZE +20.7.1650 Clecy (14)

1658 – Simon de la CHEZE +10.6.1658 Clecy (14)

1660-1663 - de la prise de possession de la chèvecerie de Sillé par M e Guillaume Du Mesnil-Bérard de La Chèze (AD72 G361 (inv somm)

1662 – Thomas du MESNIL-BERARD de la CHEZE écuyer sieur des Tilles +13.3.1662 Clecy (14)

1675 – Claude-Catherine DUMESNIL +28.4.1675 Caen, St-Pierre fille de Pierre DUMESNIL et Marguerite BERARD (source: dépouillement cegecal)

1676 et apres – les héritiers d'Antoine du MESNIL-BERARD de la CHEZE écuyer pour le fief de Meslay (E119 AD14 inv sommaire)

1673 - mariage le 4.2.1673 de Philippe du BARQUET écuyer sieur du Bois-Potel avec Françoise du MESNIL-BERARD de la CHAISE °v1655 +16.6.1705 Sainte-Eugénie (61) (Victor Hyacinthe G . Des Diguères, La vie de nos pères en basse-Normandie, notes historiques, biographiques et généalogiques sur la, 1879, page 68 et arbre Anne Tissier, tissier2)

- Guillaume du MESNIL-BERARD de la CHEZE écuyer seigneur de la Bugère vend la coupe d'un bois taillis planté de “Chesnes et de Haistres” nommé le bois de la Cavée (commune de Champcerie, canton de Putanges) (source: bull soc hist et archéologique de l'orne, 1905 page 331 sur les Forges de Putange)

1681 – Thomas du MESNIL-BERARD de la CHAIZE +21.3.1681 Clecy (14) écuyer

1688 – Gilles du MESNIL-BERARD de LA CHAIZE pretre, curé du Loreur témoins en 1688 au contrat de mariage Tanqueray/Le MUEY

1705 – du MESNIL-BERARD de la CHAIZE - enseigne de vaisseau du port de Toulon, mort devant Gibraltar sur Le Sérieux, le 24.5.1705 (d'Hozier, l'Impôt du sang,t2)

1707 - “si de tels attentats contre la religion étaient rares dans la juridiction de la Motte, on s'y amusait fréquemment, comme dit Murger “à chiffonner la tunique de la morale”. Le sieur Jean-Baptiste du MÉNIL-BERARD, écuyer sieur de la Chaise, se montrait entre autres, en 1707, bien insoucieux des principes sur lesquels repose la famille. Il demeurait à Lugerie où il reçevait trop souvent une sienne cousine nommée Louise LOISEAU. Elle était jeune et plus délurée qu'on ne saurait le dire. Il arriva ce qui était à prévoir, mais au lieu de réparer ses torts par un honnête mariage, le sieur de la Chaise aima mieux laisser ce soin à un autre. Après avoir cherché un mari pour la belle, il lui trouva un Louis HUBERT à qui il assura divers meubles et une somme de 150 livres, pour raffermir son courage un peu ébranlé par le passé peu rassurant de la jeune personne. Une telle union n'offrait aucune garantie de bonheur. Le coeur de l'épousée était resté à Lugerie. Souvent, désertant le foyer conjugal, elle s'enfuyait pour rejoindre le sieur de la Chaise, qui, dans ces entrevues, négligeait de la rappeler au sentiment du devoir. Le mari, volé de toute façon (il n'avait même pas touché les 150 livres), entra dans une légitime colère, mais reproches et querelles ne faisaient que pousser sa femme à de nouvelles escapades. Un jour qu'elle venait à sortir, prévoyant qu'elle allait à Lugerie, il y a arriva presque aussitôt qu'elle, afin de la surprendre. Elle n'eût que le temps de se cacher dans les pois, et le sieur de la Chaise, tenant une rame à la main, ouvrit la barrière de son jardin à Hubert, en lui disant : Bougre! que viens-tu faire ici ? Et le malheureux ne trouvant pas celle qu'il cherchait, de s'en retourner tout déconfit, pendant qu'une servante du logis, la Ballochesse, trop prompte à se gausser du prochain, lui criait au départ : Va l'attendre sous ton ormeau!

Toujours désireux néanmoins de retirer la coupable d'un tel désordre, Hubert prit comme auxiliaire dans cette tâche difficile, le frère de sa femme, Thomas LOISEAU, honnête garçon qui gémissait des déportements de sa soeur. Celle-ci maintenant ne prenait même plus la peine de se cacher et ne quittait plus Lugerie. Une après-midi, elle était dans le jardin, sous un cerisier dans lequel était grimpé le sieur de la Chaise. Il lui jetait des cerises qu'elle recevait dans son tablier en jasant comme une pie et avec des rires qui s'envolaient par par dessus la haie du jardin. Dans le même enclos, la Ballochesse et un valet de ferme nommé Duchené, travaillaient en échangeant des propos d'une gaieté rustique [censuré dans le texte]. Soudain apparaissent nos deux trouble-fête et Louis laisse tomber ses cerises en reconnaissant son frère et son mari. Celui-ci lui ordonne de la suivre et veut l'entrainer, mais elle résiste et lui réplique qu'elle ne veut pas de lui, que c'est un buveur, etc. Quelques gourmades bien appliquées rabattent le cquet de l'effrontée et sont le signal d'une collision générale. Le sieur de la Chaise, son domestique et la robuste Ballochesse tombent à coups de gaule sur le mari et son compagnon ; même le sieur de la Chaise court décrocher son fusil et s'en serait servi contre ces derniers qu'ils n'avaient pris la fuite “abandonnant leur femme et soeur à sa damnable vie”

Un espoir leur demeurait: le dimange suivant, le 17 juillet, était le jour du scapulaire, et on attendait pour la circonstance, de la part de M. le curé de Magny, un sermon particulièrement pathétique. Peut-être la cérémonie religieuse à laquelle sans doute Louise assisterait comme tout le monde, laisserait-elle à son esprit une impression salutaire et la disposerait-elle à écouter le language de la raison. Elle ne vint, ni à la messe, ni aux vêpres. La religion n'avait plus d'emprise sur cette âme égarée.

Il ne restait plus à Hubert qu'à se résigner ou à porter plainte devant M. le bailli de la Motte. C'est à ce dernier parti qu'il s'arrêta, car il était vraiment trop acoquiné à une gaillarde indigne d'un mari si débonnaire. Une enquête fut ordonnée. Dans les interrogatoires, de nombreux témoins déposèrent avoir vu Louise LOISEAU et le sieur de la Chaise s'embrasser sans vergogne. Ils ajoutèrent d'autres détails qui amusèrent le personnel de la haute-justice, et firent s'exclaffer de rire les gars de Magny et de La Motte, accourus pour se divertir un brin (…) (La Revue Normande et Percherone, 1896 vol 5 à 6 page 269)

I. Mathieu de SAINT-PATRICE +av1645 escuyer sr du Rocher . Ils demeuraient au village du Rocher en la paroisse de Lignières x Gabrielle DESPRÉS fille de André DESPRES sieur de la Fécoudière (partage 24.7.1614 tabel de la Ferté Macé 4E172/5 numerisation Michel Petit) et Renée de CAIGNOU [elle x2 1634 Philippe du MESNIL-BERNARD de la CHAIZE écuyer sieur de la Pellerie] (cf actes St-Patrice 10.10.1645 [R7281] et suivant) d'où

1. Anne de SAINT-PATRICE x Jean CLAUDRON, de la paroisse de St-Venebrard?

1. Julien qui suit II.

2. Madelaine de SAINT-PATRICE x 9.8.1627 devant le tabellion d'Alençon Pierre GIRARD advocat au bailliage et siège présidial d'Alençon “frère en loy dudit defunt sr des Vallées [cf pc 4.6.1672 AD61 4E172/77 [R10808])

4. Marie de SAINT-PATRICE ca1645

II. Julien de SAINT-PATRICE +av1672 escuyer sieur des Vallées-Larel (Barel), capitaine dans le régiment de monseigneur la compte de Grand sez? 1645,, en garnison à Graveline? et commandant au fort …? 1645, premier capitaine du régiment de monseigneur de Grancé (ou de France) x Rose LE MAISTRE, de la paroisse de la Motte Fouquet. Il y a un acte la concernant ainsi que sa fille Françoise pc 4.6.1672 AD61 4E172/77 [R10808] d'où

1. Françoise de SAINT-PATRICE +9.7.1703 La Motte-Fouquet (61), demeurante en 1672 en la ville de Paris, paroisse St-Cosme … des Cordeliers x pc 1.4.1674 Champcerie (61) 4E172/84 [R10813] René du MESNIL-BERARD de la CHAIZE +12.5.1684 Magny-le-Désert (60) d'où postérité

source: Denis (L. J.), Histoire généalogique de la maison de Sallaines, Laval, 1901 - Revue historique et archéologique du Maine, 1905 page 261 - Annales Fléchoisses et de la Vallée du Loir, 1903 page 76 – A. Durand, la seigneurie de Torcé-Montcorbeau in Province du Maine 1971 - Julien Chappée, Archives du Cogner, 1905 – Gabriel Hubert, mémoire inédit sur Les Brosses (Céaucé), T II, 1950 manuscrit retranscrit par Pol Le Bigot - Jules Mathorez, Les étrangers en France sous l'ancien régime, histoire de la formation de la population française (Volume 1), 1919 - Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 [Sarthe] : archives civiles - séries A à E et supplement, v. 01, 1870 – Fortuné Legeay, Le Guide du voyageur au Mans et dans le département de la Sarthe pour 1861 - La Province du Maine, vol8, 1900 - Revue historique et archéologique du Maine, 1887 - Humanisme et Renaissance, 1936 – Notes de Nicolas Debon, 2024 (dont extrait d'un registre d'Almire Bernard, notaire et érudit du XIXe s de la BM Laval)

Généalogie principalement issue du travail de l’Abbé Denis en 1901 qui base son travail sur les archives Sallaines.

De nombreux arbres indiquent comme parents du couple René de Sallaines et Louise Achard : René de Sallaines x Françoise Le Boindre et Michel Achard x Jacqueline de Meslay. C’est faux.

Selon l’Abbé Denis les parents sont René de Sallaines x Louise de Mégaudais et Médard Achard x Renée de Vahais. Il y a de nombreuses autres erreurs dans les généalogies de Sallaines comme l’ascendance de René de Sallaines et Rose Pitard.

I. Jean de SALLAINES x Marguerite N. d’où

II. Jean de SALLAINES ca1407 x Margaritte du CORMIER d'où

1. Ambroys qui suit III

2. Jeanne de SALLAINES +av1439 x Guillaume NAIL d'où

a. Jeanne NAIL ca1439 x Jean de MONTAUBAN / MONTAUBON ca1439. Elle eut avec sa cousine Jeanne de Sallaines épouse de Simon de Brière la moitié par indivis de la motte du Boulay

II. Ambroys de SALLAINES +av1439 x Ysabel de la BUSSONIERE (alias Isabelle de BERNAY de la BUSSONNIERE) d'où

1. Jean qui suit III

2. Jeanne de SALLAINES x Simon BRIÈRE ca1439. Elle eut avec Jeanne Nail, la moitié par indivis de la motte du Boulay d’ù

a. Macé BRIÈRE ou BRUYÈRE tuteur de René de Sallaines en 1467

3. Jean de SALLAINES “frère puiné” en 1439

III. Jehan de SALLAINES +av1452 écuyer seigneur de Sallaines, gouverneur de la forteresse de St-Verain-des-Bois en Languedoc x Guillemette de MONCHENOUL ca1452 (qui x2. Guillaume ORIART) d’où un fils unique

IV. René de SALLAINES + entre le 1er juillet et le 6.12.1507 écuyer seigneur de Sallaines en Crissé et des Brosses, possédait le château de Montcorbeau (paroisse de Couesmes), mineur 1452, 1467, majeure en 1469 x 1471 Jeanne ORIART / ORIARD dame de Torcé, Moncorbeau et Cigné fille de Guillaume ORIART et Jeanne de TORCÉ (cf Revue historique et archéologique du Maine, 1905 page 261 sur les Oriart) [ou bien selon l’abbé Denis : fille de N. d’ORIARD et Jehanne de l’ISLE ou encore G Hubert « N. ORIART et Jehanne de l’ISLE-DU-GAST) d'où

1. Lancelot de SALLAINES seigneur de Torcé-Montcorbeau 1506 vs 1510 connu presque uniquement par les aveux qu’il reçoit après la mort de son père

2. Antoine qui suit V.

3. Mahaut de SALLAINES x 22.10.1487 devant bourdoiseau notaire au comté du Maine Jehan de CHARMIÈRES seigneur de la Tuffière et de la Burelière fils de Jehan de CHARMIÈRES et de Guillemne de VILLIERS

4. René de SALLAINES sieur des Brosses qui suit Vbis

5. Mathurine de SALLAINES qui fonda la première messe en l’église de Cigné

6. Renée de SALLAINES religieuse à l'abbaye de Saint-Sulpice, diocèse de Tours

[non cité par l’abbé Denis  ou Gabriel Hubert: 7. ? Guillemine de SALLAINE x Jean de LOGÉ sieur de Cigné « Guillemine de Sallaines ( que l'on rencontre en 1513 , épouse de Jehan de Romillé , écuyer ) , pourrait être une fille de de René ; est également épouse de Jean de Logé seigneur de Cigné »

V. Antoine de SALLAINES écuyer seigneur de Sallaines +av26.5.1544 (partage 22.2.1553) x pc 27.10.1506 (ou 1509?) Larcher notaire en la cour de Durtal Maline LE MAÇON ca1551 (Maline LE MACZON) fille de René LE MACZON seigneur d'Auvers et de Foulletourte et de Jeanne LE CLERC de JUIGNÉ, dame du Petit-Auvers et de la Motte d'Arthezé (cf généalogie Le Maczon in Annales Fléchoisses et de la Vallée du Loir, 1903 page 76) d'où

1. Louis de SALLAINES ca1533 non cité cité dans la requete pour la diminution de taxe

2. Lancelot qui suit VI

3. Jean de SALLAINES seigneur de la Chevronnière cité seulement dans la requete pour la diminution de taxe, il eut en partage le lieu de Vienne en Cigné d’où

a. Alexandre de SALLAINES +av1623 seigneur de Vienne fit ses preuves de noblesse en 1609 x Mathurine de MONDOT sa veuve habitait le logis seigneurial de la Chevalerie, en Villiers-Charlemagne. sans postérité

b. Sansonne de SALLAINES vendit avec son frère le lieu de Vienne, et fut en procès jusqu’en 1604 avec son acquéreur.

4. René de SALLAINES qui suit VIbis

5. Renée de SALLAINES non cité cité dans la requete pour la diminution de taxe

6. Marguerite de SALLAINES x Robert de BEAUVAIS sieur des Loges. Elle eut en mariage les terres de Gasseau et de la Belotterie. Elle mourut sans enfants

7. Françoise de SALLAINES ca1552 reçoit la métairie de la Couperie 1552 x Guy d’ORCISSES +av1552

8. Jeanne de SALLAINES x Christophe PAYEN sieur de Launay ca1552 (PEAN). Elle eut en partage les terres du Gros-Buisson qu’elle vendit à Mathurin Rogier

9. Perrine de SALLAINES x Jean GRANDIN sieur du Bailleul ca1552

10. Blanche de SALLAINES ca1552 x Guillaume ESSIRART sieur de l’Essirardière +av1552

11. Christophe de SALLAINES non cité cité dans la requete pour la diminution de taxe

VI. Lancelot de SALLAINES écuyer seigneur de Sallaines et des Brosses ca1544 (testament 10.12.1565) x Jacquine de VASSÉ fille de Guillaume de VASSÉ seigneur de Saint-Georges et de Foulletourte (Jacquine x2. Guillaume de HERCÉ) A la date du 22 novembre 1555, il demeurait « au lieu d’d’Espinatz, paroisses de Saint Denis de Scize, pais d’Anjou d’où

1. René qui suit VII

2. Jean de SALLAINES +av1619 éc sr de la Mothe 1599 “frère germain” Il embrassa la carrière des armes, prit part « aux guerres de la que de ça les monts » et “a assisté à toutes les batailles qui furent faictes depuys la bataille de Dreux” . Il habitait au Mans au lieu des Maillets, faubourg Saint-Vincent. Mort sans allaince

3. Catherine de SALLAINES +av1604 x pc 5.2.1569 Georges de PRÉAULX sieur des Pryziers, demerant à Chantenay

4. Jacquine de SALLAINES x 27.11.1574 François de GRIGNY sieur de la Hardouinaye

VII. René de SALLAINES +14.8.1590 devant le château d’Ambrières (tution 6.4.1596 devant le lieutenant général du Maine, partage 18.4.1598) sr dudit lieu , fait foi et hommage 23.3.1589 pour la seigneurie de Pezé x 27.1.1570 Françoise LE BOINDRE ca1595 +av6.8.1596 fille de Pierre LE BOINDRE seigneur de la Cerisais, du Vivier, des Chapelles, de la Corbinière, du Boullay et de la Barre et Françoise DENISOT (DENEZET) d'où 10 enfants

1. Françoise de SALLAINES °25.11.1571

2. Françoise de SALLAINES °8.11.1572

3. André de SALLAINES

3. François de SALLINES

5. Renée de SALLAINES °12.1.1577

6. Louis de SALLAINES °7.3.1578, sr dudit lieu file aîné 17 à 18 ans à la tutelle de 1596 x pc 17.1.1599 Jacquine d'ALEXANDRE fille de feu Louis d'ALEXANDRE écuyer sr de Chantelou (paroisse de Requeil) et Antoinette de CHOISNET. Il y a une sentence du 8.8.1611 devant la sénéchaussée du Maine stipulant la séparation de biens des époux led: de Sallaines et ladite d'Alexandre, trois témoins dignes de foi pour chaque partie seront entendus, et que, jusqu'à sentence rendue, ledit de Sallaines et ladite d'Alexandre ne pourront aliéner ni engager de leurs biens; que pendant ce temps ladite d'Alexandre pourra se retirer en quelque maison de la ville du Mans “non scandaleuse, tant pour la seurté de sa personne que de ses enfants”, pour vacquer à ses affaires; « faisant deffences aud. de Sallaynes de rien entreprendre sur la personne de lad. d'Alexandre, sa femme, ny de ceux du lieu auquel elle se retirera, pour leur mal faire, soit par luy ou par personnes interposées de sa part”. Malgré ses nombreuses possessions les affaires financières de Louis de Sallaines n’étaient pas brillantes « par ses profusions et mauvais menaigements, il dissipa tous les biens et avantaiges que son droit d’ainesse lui avait donnés ». Il se vit obligé le 5 aout 1631 de vendre sa terre de Sallaines à son frère Charles seigneur du Vivier, moyennant une rente annuelle de 600 livres tournois. Cette vente fut approuvée par ses deux enfants d’où

a. Louis de SALLAINES mort sans alliance

b. Madeleine de SALLAINES x 1638 Jean-Baptiste BERNARD écuyer sieur de la Mézangère ca1640 fils de Julien BERNARD écuyer seigneur patrn d’Hutrel et de Courbefosse

c. Jean de SALLAIES °28.4.1611 Crissé

7. Jehan de SALLAINES °1580

8. René de SALLAINES °18.1.1582

9. Charles de SALLAINES °17.10.1583 qui suit VIII

10. Madeleine de SALLAINES °7.6.1589 +av1629 x 6.3.1616 Anne LE ROUX (de ROUX) écuyer sr de Cossé et de Montréal ca1619 +av1629 fils de Jean LE ROUX sieur de l’Imbaudière et de la Gombardière et de Gallaize de MELLANGER [alternativement : Jeanne de VAUGIRAULT] (cf généalogie Le Roux in Revue du Maine 1906). Lors du partage de 1629 le lot qui échut aux enfants Le Roux comprenait le lieu de la Calabrière, en la paroisse de Saint-Calais, les métairies du Crotay et des Petites-Chappelles, en la paroisse de Meilleray

VIII. Charles de SALLAINES écuyer sr du Vivier puis seigneur de Sallaines °17.10.1583 +9.1.1645 Crissé dt au Mans faubourg de Saint-Vincent, il a une lettre de Tonsure 23.4.1618 x 10.9.1630 Briosne et pc 18.8.1630 Hélène de THIESLIN +29.1.1684 dt au prieuré des Filles-Dieu du Mans (inventaire 22.3.1684 et 27.4.1695) fille de Nicolas de THIESLIN écuyer sr de la Touche et Renée LE MESTAYER d’où 8 enfants

1. Marie de SALLAINES °7.4.1632, bapt 9.5.1632 Torcé x1. pc 27.4.1660 François de GUILBERT écuyer sieur de la Huronnière, demeurant en la paroisse de Saint-Aignan près Couptrain x2. pc 17.9.1675 Robert des LANDES écuyer sieur de Surlande, conseiller du roi, lieutenant général civil et criminel au baillage de Domfront fils de Robert des LANDES et Jeanne ACHARD

2. René de SALLAINES °20.1.1634, bapt 22.9.1634 Crissé qui suit XI.

3. Charles de SALLAINES °24.10.1630, bapt 19.11.1630 Crissé +av1695

4. Marie-Madeleine-Hélène de SALLAINES °2.6.1637 bapt 11.10.1637 Crissé x1. 19.3.1678 Cigné pc 5.5.1678 devant perltier notaire au Mans Jacques du MESNIL-BÉRARD de LA CHAIZE écuyer sieur de Saint-Lambert fils de René du MESNIL-BÉRARD de LA CHAIZE et Nicole LE FÉRON x2. Pierre RADULFE écuyer sieur de Calis (alias Radulpe de CAILLY écuyer sieur de CAILLY, dt au lieu de Cailly paroisse de Meré en Normandie) d’où du premier lit

a. Marie-Madeleine du MESNIL-BÉRARD de LA CHAIZE x 27.1.1703 Caen, St-Jean Jean-Jacques de TOURNEBUT chevalier fils de Jean-Baptiste de TOURNEBUT et Madeleine de CROIXSILLE

5. Heleine de SALLAINES °1638 ne vécut que 18 jours

6. Anne de SALLAINES °1639 mourut au bout de 3 mois

7. Helène de SALLAINES °2.1.1640 Crissé (non cité par l’Abbé Denis – A vérifier en ligne)

8. Renée de SALLAINES °6.2.1642 Crissé +17.11.1723 Crissé demoiselle de Montjonc fille majeure 1695, dt paroisse du Grand-Saint-Pierre, au Mans 1684. Elle habita au Mans d’abord rue de la Verrerie, paroisse de Saint-Pavin-la-Cité puis au couvent des Filles-Dieu.

4. Gabriel-Philippe de SALLAINES °7.3.1644 bapt 20.4.1644 écuyer sieur du Vivier, sieur de la Courbe 1695 dt au Mans paroisse du Crucifix en 1684, dt paroisse de Beaufay 1695

IX. René de SALLAINES seigneur de Sallaines, Marcé, Mézières et le Vivier °20.1.1634, bapt 22.9.1634 Crissé ca1660,1698 dt à Noyen en la terre de Marcé, testament 4.1.1701 x pc 16.2.1666 devant claude viel notaire à Tassillé Marie de CHOISNET fille de Jean-Baptiste de CHOISNET seigneur de Mons-Marcé et Catherine CHEVET d’où 11 enfants

1. René de SALLAINES °19.4.1667 bapt 23.4.1667 Crissé qui suit X.

2. Guillaume de SALLAINES °5.1.1672

3. Charles de SALLAINES °14.1.1673 +16.5.1754 prêtre 1698 maintenu noble 21.1.1698, curé de Poulay 1703 « il n’eut rien à donner après sa mort ayant tout donné pendant sa vie »

4. Marie de SALLAINES °3.7.1678 +15.8.1749 Saint-Léger, diocèse de Bazas x 1717 Saint-Pavin-des-Champs et pc 25.4.1716 frontault notaire à Noyen Jehan de NOYERS chevalier seigneur de la Roque, demeurant au village des Andrieux paroisse de Roufiac fille 1703 [idem épouse non commune en biens du sr de la Roque 1730] citée dans une transaction du 15.9.1730 avec ses frères

5. Louise de SALLAINES °7.12.1679 bapt 14.1.1680 x1. pc 22.6.1703 Guillaume de LIÉE écuyer, seigneur des Etangs-Belleau fils de Guillaume de LIÉE écuyer seigneur des Etangs-Belleau et Marthe LE COUSTELIER sans postérité x2. 21.8.1711 Guy d’ANDIGNÉ écuyer seigneur de la Ragottière fils de Guy d’ANDIGNÉ chevalier et Françoise LE COURTOIS d’où deux fils et une postérité dont

a. Charles d’ANDIGNÉ chevalier seigneur de Mons dit Marcé, la Cour d’Asnières et la Genouillerie +13.11.1766 Saint-Brice x Cécile SAVIN

6. Jean-Baptiste de SALLAINES °17.2.1681

7. Madeleine-Renée de SALLAINES °20.10.1682 bapt le 21 dame du Petit-Marcé x pc 9.4.1701 René de VAHAIS écuyer seigeur de Vauloger, veuf de Renée VASSE, dt au Mans paroisse de Couture en 1703 d’où

a. René-Charles-Joseph de VAHAIS de VAULOGER °25.3.1704 +28.2.1783 premier page du roi Louis XV, officier aux gardes françaises, chevalier de Saint-Louis

b. Marie-Charlotte-Renée de VAHAIS °septembre 1705 +5.12.1786

8. Antoine de SALLAINES °5.1.1684

9. Anselme de SALLAINES °7.9.1685 +9.1.1767 Noyen chevalier, seigneur de Marcé, sous-lieutenant au régiment du Gâtinais 1710, lieutenant en la compagnie de Reuzière, du régiment du Gâtinais 1711, lieutenant réformé, il est nommé lieutenant du bataillon d’Arnault en la compagnie de milice que le roi a fait mettre sur pied dans les généralité de Tours, Caen et Alençon 1719, lieutenant en la compagnie commandée par le capitaine Le Roy-Baronneau, dans le bataillon de milice de Mayenne 1729, capitaine d’une compagnie du bataillon de milice de Mayenne 1734, chevalier de Saint-Louis 1747, capitaine en second de la compagnie d’invalides de la Touche d’Assy 1756, puis à la compagne de soldats invalides de Levaray 1757 x 25.4.1725 chapelle de Voisine en Noyen Jacquine BAUDRY +13.12.1744 d’où

a. Charles-Anselme de SALLAINES °25.2.1728 +2.2.1832 Saint-Pavace à 102 ans seigneur de Marcé, Verdelles, Les Vallées, les Poteries, Le Coudray, Rouseaux, La Trebière, La Mallemare, etc. dt à Noyen 1756, ancien officer de dragons demeurant à Saint-Pavace 1786, 1788, chevalier de Saint-Louis « Ce doyen des militaires français avait assisté à la prise de Berg-op-Zoom , et avait été blessé au siège de Maestricht , en 1747. On compte plusieurs centenaires dans le département , et beaucoup d'Anglais viennent s'y établir pour respirer l'air pur des riantes campagnes des bords de la Sarte. » (in L’eclaireur politique, journal de la province du Limboug 28.2.1830) x pc 23.8.1773 Marie -Renée de SALLAINES

b. Marie-Charlotte-Renée de SALLAINES °16.07.1731 Noyen +3.8.1781 Saint-Pavace

10. Françoise de SALLAINES °31.12.1686 +29.5.1632 obtint une place au séminaire des dames religieuses de Sainte-Marie-de-Carentan par la protection de la duchesse de Ventadour. Elle y fit profession le 18 mai 1709 et y mourut en 1732 « pleine de mérites et de vertus »

11. Ambroise-Guillaume de SALLAINES °7.4.1688 x 23.11.1712 Marie de BONÉTAT fille et unique héritière de Pierre de BONÉTAT sieur de la Hachonnière et Marie de VAUGUYON d’où

a. Marie-Magdeline-Perrine de SALLAINES x pc 4.11.1745 et novembre 1746 Jean-François de BOSSARD sgr de Bonnevent dont est issu N. de BOSSARD épouse de N. de L’ESCALLE écuyer avocat au du roi au siège d’Alençon

b. Ambroise-Guillaume de SALLAINES °1719 +sept 1740 lieutenant au bataillon de la Mayenne, mort sans alliance

c. Jean-Baptiste-Valère de SALLAINES °juin 1726 +2.1.1777 capitaine d’infanterie au régiment provincial du Mans, chevalier de Saint-Louis en décembre 1776

X. René de SALLAINES °19.4.1667 bapt 23.4.1667 Crissé +27.2.1742 Briosne inhumé 2.3.1742 Crissé, sieur de Mézieres, puis écuyer seigneur de Sallaines, Le Boulay, Montjonc, La Courbe et Le Vivier +26.2.1742 Briosne, inhumé à Crissé 2.3.1742 à 75 ans sert au régiment de Berry 1689, 1690, lieutenant en la compagnie franche d’infanterie de Vaiges 1696 x 17.1.1701 Le Mans, Saint-Pavin-de-la-Cité pc 5.1.1701 Marie RENARD de LA BRAINIÈRE +28.10.1723 Crissé fille de Louis RENARD sieur de la Brainière officier de S.A.R madame et Marguerite de REMILLY d’où

1. Marie-Marguerite-Renée de SALLAINES °27.6.1703 +27.6.1703 Crissé

2. René-Louis-François de SALLAINES °11.7.1703 qui suit XI.

3. N. de SALLAINES, fille °27.4.1705 +25.5.1705 Pezé

4. René-Bonaventure de SALLAINES seigneur des Epinais et des Roches °15.8.1706 Saint-Rémy-de-Sillé +29.9.1758 Le Mans, La Madeleine (certificat d’ondoiement) dont bapteme est reporté jusqu’à 6 mois le 16.10.1709 puis 4.7.1710. baptisé finalement le 8.9.1710 certificat de catéchisme 8.9.1710 par le curé de Crissé, lieutenant en la compagnie de soldats invalides, commandée par le capitaine de Saint-Pierre 1741, lieutenant en la compagnie de soldats invalides de Laubray, nommé à la charge de lieutenant en la compagnie de soldats invalides de Grand-Pré 1750. Sa mauvaise santé ne luis permettant pas de rejoindre sa compagnie à Saint-Martin de Ré il est proposé au château d’Angers x avec dispense du 13.11.1742 et 9.1.1743 Louise-Catherine-Madeleine RENARD de la BRAINIÈRE +31.12.1753 Les Roches, à Saint-Saturnin, inhumé le 2.1.1754 Crissé. René-Bonnaventure se trouvant au château de Sallaines, y rencontra sa cousine germaine Louise-Catherine-Madeleine Renard de la Brainière. Celle-ci, qui était venue à la campagne « pour y prendre l’air » ; les deux jeunes gens se témoignèrent une affection réciproque et se laissèrent même aller à des familiarités coupables. Leur assiduité fut remarquée par les habitants qui accusèrent leur conduite. Devant l’attitude indignée de la population, la demoiselle de la Brainière eut peur ; elle prit le parti de quitter Crissé et de s’en retourner au Mans. Son cousin l’y suivit, voyageant avec elle dans la même litière. Sur ce nouveau théatre, eleurs relations devinrent plus fréquentes et le scandale reprit avec plus de tapage. Pour le faire cesser, les parents engagèrent les deux jeunes gens à s’épouser. Ils obtinrent de Rome, le 13 novembre 1742, un bref de dispense, insinué au Mans le 9 janvier suivant. L’official, qui avait reçu les deux coupables l’aveu de leurs fautes, les condamna à réciter chaque jour, pendant un mois, les psaumes pénitentiaux, avec les litanies des saints et les oraisons, et à distribuer de leurs mains 20 livres tournois aux pauvres. d’où

a. François-Louis-René-Bonaventure de SALLAINES °9.5.1744 Sillé-le-Guillaume +27.4.1753 Le Mans, Saint-Nicolas à 10 ans

b. Marie-Charlotte de SALLAINES °4.8.1745 Sillé-le-Guillaume +21.10.1754 Sillé

[c. ? Catherine de SALLAINES +21.1.1754 Sillé-le-Guillaume à 10 ans à vérifier sur les actes en ligne]

5. François de SALLAINES chevalier seigneur des Vallées et de Bois-Aubert °15.10.1709 Crissé +23.8.1779 Gourdaine, inhumé à Saint-Jean-de-Chevrie, chevalier, lieutenant en second à la charge de lieutenant en la compagnie de grenadier de la Lande, du régiment d’infanterie du roi, commandé par le comte de Biron 1735, capitaine 1739, dt à Sillé-le-Guillaume 1749, chevalier de Saint-Louis x 31.5.1763 Notre-Dame-du-Pré Angélique-Aimée-Michelle-Perrine POUSSET +12.2.1802 à 95 ans sœur de Joseph-Jacques POUSSET de LA VOVE échevin du Mans, fille de Pierre POUSSET de la TROCHE officier au grenier à sel du Mans et Marie PILLON, sans postérité

4. Marie-Henriette-Rose de SALLAINES °28.12.1715 +20.7.1731 Fercé

[Ambroise de SALLAINES est nommé tuteur en 1727 des enfants mineurs]

XI. René-Louis-François de SALLAINES °11.7.1703 +19.5.1772 St-Jean de la Chevrie (partage 29.3.1772) écuyer seigneur de Sallaines et de Montjonc, de Vilclair puis seulement seigneur de Villeclair x 17.8.1726 Marie-Renée de VAHAIS °v1707 +26.2.1751 Saint-Jean-de-la-Cheverie (testament olographe 1.11.1734, partage 12.8.1769) fille de Jacques de VAHAIS seigneur de Villeclair et Marie LE FEBVRE, dt au Mans 1749, ils vendent le fief de Sallaines 4.11.749, et le fief de Villeclair 1770 d’où

1. Marie-Renée-Victoire de SALLAINES °mai 1727 reçue par brevet de nomination le 30.7.1735 dans le séminaire établi par la duchesse de Ventadour en la communauté des dames religieuses de Sainte-Marie de Carentan

2. Pasques-Opportune-Catherine-Avoye de SALLAINES °9.4.1735 Chemiré-le-Gaudin, née au château de Villeclair religieuse à la Perrine, fit profession le 4.4.1758

3. René-Louis-François de SALLAINES °7.4.1737 Crissé +6.8.1773 Saint-Jean-de-Chevrie écuyer seigneur de Villeclair certificat d’ondoiement en l’eglise de Fercé, baptisé 28.9.1738 à Crissé enseigne de la première compagnie du régiment d’infanterie de Cambrésis, commandé par le marquis de la Chatre 1754 puis lieutenant en la compagnie de Villars, dudit régiment de Cambrésis la même année, capitaine d’une compagnie dans le régiment de Cambrésis 1758, ancien capitaine 1770

4. Blanche-Hélène de SALLAINES °12.10.1740 Ondoiement le 18, baptisée le 8.10.1741 à Crissé +décembre 1768, reçu à la maison royale de Saint-Cyr de Saint-Cyr 27.2.1749, religieuse au couvent de la Visitation du Mans 1762 sous le nom de sœur Marie-Hélène.

4. Marie-Renée de SALLAINES °5.5.1744 Fercé reçu à la maison royale de Saint-Cyr de Saint-Cyr, emancipée 1766 à 22 ans (cf B835) vivante en 1772 x Charles-Anselme de SALLAINES seigneur de Marcé

Autre fils de Antoine de Sallaine et Maline Le Maçon

VIbis. René de SALLAINES écuyer sieur de Montcorbeau (1560-1574) puis de la Haye, en Cigné. Il assiste en en 1563 et 1567 à la prise de possession de la cure de Cigné x1. Mathurine MARIETTE (des Mariette de La Basse-Haie, trois fois veuve) fille de Damien MARIETTE sieur de la Haye et Michelle de GONTRE x2. Louise de MÉGAUDAIS ca1560,1568 fille de Jean de MEGAUDAIS seigneur de Pannard (près Ernée) et Marie NEPVEU d’où de Louise de Mégaudais

[Nota A. Durand dans la province du Maine de 1971 qui n’a pas utilisé les archives Sallaines, suite aux aveux sur la terre de Montcorbeau introduit un René intermédiaire  VII René de SALLAINES écuyer seigneur de Torcé-Montcorbeau de 1574 à 1590 +14.8.1590 écuyer cité comme catholique en 1577, engagé dans la guerre, est tué au est tué au combat tout près de chez lui, le 14 août 1590, sous les murs du château d'Ambrières]

1. René de SALLAINES qui suit VII.

2. Anne de SALLAINES gouvernante de la princesse de Salm 1597 x 1599 et pc 10.2.1597 Nancy pc bouillon 3E1143 (img 516/537) Anthoine D’ANTAIGNE écuyer de l’écurie de la princesse de Vaudemont fils de Claude d’AUTAINE écuyer de la compagnie du comte de Vaudémont et Catherine de POINCTE [trouvaille d’avauthier dans le tabellion de Nancy] [a mettre en relation avec B N Cabinet des titres PO2609 : René de Sallaines sieur de la Haye-Montcorbeau x Louise fille de Re ? sieur de Megaudais d’où Perrine de Sallaines gouvernante de Madame de Vaudemont épouse le sr d’AVESNES maitre de Camp]

3. dans Durand et non cité par l’abbé Denis : Guillemette de SALLAINES , épouse vers 1590 Martin ou Mathurin HAYRIE , ancêtre de Monsieur Jean Pollet ( maire de Cigné ) , de la presque totalité des Maires de Cigné et de plusieurs curés de Cigné, Melleray et Ambrières]

4. Marie de SALLAINES +22.2.1631 Cigné (AD53 img 33/102) x François DUBRAIL sieur du Bois (DUBREIL) d’où

a. Marie DUBREIL x pc 1625 Sept-Forge 4E271/6 Lucas CHAMPAING fils de Guillaume CHAMPAIN sieur du Jardin et Jeanne LE TOURNEUR

b. Marin ? DUBRAIL pretre 1625

VII. René de SALLAINES sieur de Montcorbeau 1590-1616 et de La Haye fit partage en 1599 et 1601 avec ses sœurs, et fit ses preuves de noblesse en 1609 x. v1600 Louise ACHARD ca1648 fille de Médard ACHARD et Renée de VAHAIS d’où de Louise Achard [Durand indique x1. 1587 Marie DAVOINES]

1. Mathurine de SALLAINES +1652 dame de la Haye et de (partage pc 9.9.1666 devant pierre géré notaire à Ambrières) « au lit malade de corps mais saine d’esprit elle fait son testament pc 30.3.1652 x1. 30.6.1621 pc devant jehan de charbonnière en la cour de la baronnie d’Ambrières BM Laval MS168 François de LOGÉ sieur de la Gandonnière demeurant audit lieu des Landes paroisse de Cigé fils de François de LOGÉ écuyer et Renée FERRAND x2. 9.5.1641 Cigné Toussaint de GOYON sieur de la Motte dt à Villechin comté de Mortain d’où postérité dont

a. Jean de LOGÉ sieur de la Gandonnière avec le partage de 1666 « obtient la maison seigneurial de la Haye-Moncorbeau dit Torcé situé paroisse de Ligné avec ses dépendances, ainsi que les droits de fondation honneurs et prééminences de l’église de Cigné »

b. François de GOYON sieur de la Haye

c. René de GOYON sieur du Chemin x Renée VILLETTE

d. Louise de GOYON mineur 1652 x Julien LE MAIGNAN sieur de Fillièron

2. René de SALLAINES sieur de la Haye +av1633 mort sans hoirs

3. Robert de SALLAINES +av1633 mort sans hoirs

4. Mathurin de SALLAINES sans doute décédé assez jeune

5. Marie de SALLAINES ca1637 testa 1658 x 14.7.1637 Cigné Claude de LA MATRAIS écuyer sieur des Loges

6. Magdeleine de SALLAINES +15.10.1672 Cigné (morte en la maison seigneurial de la Haye) x 20.5.1641 Cigné René de LA TOUCHE sieur de L’Estang, demeurant à Villechin comté de Mortain

7. Claudine de SALLAINES °v1615 +15.7.1695 Cigné à 80 ans célibataire dt à Cigné chez sa sœur en 1652 alias Claude de SALLAINES née en 1614 ou 1615 , dame du Chemin où elle réside en 1660, retirée à la Haute-Ville, inhumée en l’église en 1695

Autre fils de René de Sallaines et Jeanne Oriart

Vbis. René de SALLAINES , écuyer, sieur des Brosses et y demeurant , décédé fin 1538 ou au plus tard avant 22.3.1539 x Marguerite de PONTHAULT (PONTHAUT, PONTHAUD) (qui x2. Louis POTTIER sieur de la Verderye, Ponthault issue d’une vieille famille bourgeoise dont la paroisse d’origine était St-Mars-d’Egrenne. La veuve vendit le 22.3.1539 la d'où

1. Françoise de SALLAINES x N. d’ORCISSES +1561 d’où

a. Charles d’ORCISSES seigneur de la Villeneuve, mineur sous la tutelle de sa mère en 1561

2. Jean qui suit VI.

[non cité dans l’abbé Denis : 2. Guillemine de SALLAINES x Guillaume ACHARD , sieur de Blanchelande]

VI. Jean de SALLAINES seigneur des Brosses. Il fit ses preuves en même temps que son oncle Anthoine, devant René Le Moyne sieur du Couldray et de Palluau commissaire du roi. Le 9 février 1577 il obtint avec René de Sallaines un certificat de catholicité. Sa femme est inconnue [alternativement à l’Abbé Denis : on aurait VI. René de SALLAINES ( frère ou fils de Jehan ), sieur des Brosses et de la Chaponnière ( Céaucé ) x vers 1550, Marguerite ACHARD ; il est signalé bon catholique de Céaucé en 1577 et vit encore en 1583 d’où Jean sieur des Brosses 1568-1583 et René qui suit VII] d’où

1. Alexandre de SALLAINES qui fut convoqué avec son frère René à la réunion tenue le 6 avril 1596 pour nommé un curateur aux enfants mineurs de René de Sallaines et Françoise Le Boindre

2. René qui suit VII

3. Jousselin de SALLAINES « que nous trouvons, le 14 mai 1612 comme parrain à Céaucé, de Françoise Dupin, fille de François Dupin et de Renée Mesnage(4). Le 24 août 1561 il rendait aveu de sa terre de la Chaponnnière à Jehan Cornilleau, Sgr. de la Béraudière » (G. Hubert, les Brosses)

[G. Hubert, les Brosse mets Guillaume de Sallaines x Barbe du Goutil comme enfants de Jean, entre René et Jousselin. et non pas comment enfant de René x Rose Pitard]

VII. René de SALLAINES +av1630 sieur des Brosses en Ceaulcé et des Loges x Rose PITARD +av1632 dame des Loges, en Ambrières ca1630, Elle était fille d’Aimery ou de Christophe Pitard des Loges, où probablement les époux demeurèrent quelque temps, car René de Sallaynes (sic) fut cité dans l’esgail des minots (impôt sur le sel) qui eut lieu dans l’année 1591, entre les habitants de la paroisse d’où

1. René de SALLAINES sieur des Brosses prêtre « voulant voyager et ne pas laisser son patrimoine à l’abandon, il donna le tout à sa sœur Marie, épouse de Jacques de la Haye, par avancement d’hoirie, les époux de la Haye étant décédé.

2. Guillaume de SALAINES +av1626 écuyer sieur des Bosses x Barbe du GOUTIL d’où

a. Rose de SALAINES °3.10.1618 Céaucé (p: Jacques du Goutil, m Rose Pitard). G Hubert « le 15 juillet 1628, Michel le Louable, Sr. de la Bazillais, fermier de la terre, fief et seigneurie de la Boufferie, du Ménage et de Monveil, fit accord avec Jacques de la Haye, tant pour lui que pour son beau-frère, au sujet des droits d’héritage de la Guillochelle, qui leurs étaient échus par suite du décès de Delle Rose de Sallaines (Notes de La CHAUX). Cette Rose était fort probablement la fille de Guillaume de sallaines et de Barbe du goutil. Elle possédait également une pièce de terre sise sur le chemin de la Cointrerie à la Broutière »

2. Marie de SALLAINES dame des Loges x av1629 Jacques de LA HAYE écuyer vente la terre des loges à René du Goutil en 1629, et la terre de la Hellière pc 1629 d’où

a. Charles de LA HAYE seigneur des Brosses dt au Grand-Coudray, paroisse de Villaines? G. Hubert : René de Sallaines s’aperçut, en outre, que son neveu avait hypothéqué, aliéné ou vendu les deux tiers des ses immeubles ; qu’il avait épousé sa servante (1), « donc dégénéré à sa condition, et par suite rendu indigne de la succession de son oncle ». Il avait quitté le pays, laissant de nombreuses dettes et ses créanciers avaient fait saisir sa terre de la Guillochelle et ses autres biens. Il était en fuite et on ignorait le lieu où il se cachait, si bien que l’on avait nommé comme curateur, François Taupin, notaire d’Ambrières. » . .. « il semble avoir eu nombre d’enfants avec diverses femmes et, Elise de la Haye, faisant accord avec son neveu René Richer le 31 octobre 1673 déclarait le subroger, à ses risques et périls, pour poursuivre, comme elle aurait pu le faire elle-même, la déclaration de « bâtards et d’illégitimes, des enfants (s’il y en a qui doivent prendre cette qualité) issus de Charles de la Haye et de quelque femme que ce soit, sous prétexte de prétendu mariage » 

[ ?b. Marin de LA HAYE x Jeanne RICHER non cité par G. Hubert]

b. Marie de LA HAYE x Jacques RICHER marchand. Ils demeuraient à la Coutardière, en Courcité. d’où

c1. Catherine RICHER x René de CHAMPAGNE sieur du Coudray fils de Brandelys de CHAMPAGNE et Anne de LA HAYE d’où

c11. Catherine de CHAMPAGNE dame des Brosses

c2. René RICHER sieur des Brosses

c. Mathurine de LA HAYE x x Toussaint GUILLON (GUYON) sieur de la Motte, qui habitaient la Haye-de-Cigné.

d. Louise de LA HAYE +2.5.1723 Cigné , ;à 75 ans x1. N ? x2. 8.1.1692 Cigné Toussaint LE VERRIER écuyer sieur des Couperies +7.10.1711 Cigné d’où

d1. Toussaint LE VERRIER °7.11.1692 Cigné et décédé le même jour

e. Elise de LA HAYE x Josias de BODIN écuyer sieur du Mouchy, habitait les Boys, dans la paroisse de Trans.

Concernant René de Sallaines sieur des Brosses, prêtre  (G Hubert sur les Brosses):

« ’abbé de sallaines se trouvant trop isolé, décida de s’éloigner des Brosses. Il fut pris du désir de voyager, de visiter les lieux saints et d’autres pays étrangers. Mais il craignait de mourir pendant ces longs voyages qu’il avait l’intention d’entreprendre, et il ne voulait pas non plus, laisser ses biens à l’abandon. Il craignait aussi que sa sœur Marie, son unique héritière, ne puisse jouir de ce qu’elle pouvait espérer après sa mort. Il lui fit donc donation, par avancement d’hoirie, le 14 octobre 1632, de tout ce qu’il possédait. Il put donc partir tranquille.

Mais le ménage de la Haye décéda pendant son absence, peu de temps après la donation, laissant comme héritiers un fils et trois filles.

Cet avancement d’hoirie avait été fait aux conditions suivantes : la sœur devait rendre les aveux à la Béraudière, assister aux pleds de la seigneurie, payer les rentes féodales, et entretenir les immeubles. L’abbé de Sallaines se réservait le droit de présentation à la chapelle des brosses, et une partie d’usufruit qu’il toucherait quand il reviendrait de ses voyages.

Mais, hélas, aucune de ces clauses ne fut exécutée par les enfants de sa sœur et les Brosses furent saisies féodalement.

Dès son retour, il offrit de rendre les devoirs seigneuriaux à la Béraudière, mais le sénéchal refusa son offre comme n’étant plus propriétaire.

René de Sallaines s’aperçut, en outre, que son neveu avait hypothéqué, aliéné ou vendu les deux tiers des ses immeubles ; qu’il avait épousé sa servante, « donc dégénéré à sa condition, et par suite rendu indigne de la succession de son oncle ». Il avait quitté le pays, laissant de nombreuses dettes et ses créanciers avaient fait saisir sa terre de la Guillochelle et ses autres biens. Il était en fuite et on ignorait le lieu où il se cachait, si bien que l’on avait nommé comme curateur, François Taupin, notaire d’Ambrières.

D’autre part, les créanciers voulaient faire vendre tous les biens donnés par l’oncle pour être remboursés de leurs créances.

La situation était donc très tragique pour l’abbé de Sallaines. Il fit donc, tout d’abord appel au représentant du fameux neveu, François Taupin, pour lui mander de rendre au plus vite les devoirs seigneuriaux qui étaient dus à la seigneurie de la Béraudière. Mais cela ne l’empêcha nullement d’être condamné aux dépens et de se voir saisi féodalement.

Le procès menaçant de s’éterniser, il demanda au Parlement de casser l’acte d’avancement d’héritage qu’il avait fait à sa sœur. Ayant obtenu gain de cause, ses neveu et nièces déclarèrent qu’ils ne s’opposaient point à l’entérinement de cet acte. Son procureur, un nommé L’Hamon, en demandant l’entérinement, terminait ainsi : « Si l’avancement d’hoirie est retenu, le prêtre est réduit à l’état misérable, sans biens ; et ainsi un gentilhomme serait obligé de payer des dettes à des créanciers auxquels il ne doit rien, et, ce bien d’une famille remarquable serait transféré à une famille étrangère. C’est pourquoi le demandeur soutient être bien fondé à demander l’entérinement desdites lettres annulant l’avancement d’hoirie, en présence d’héritiers qui n’ont que de l’ingratitude et de la négligence pour un don qu’ils méprisent. »

Après un procès fort long, l’abbé put enfin faire casser cette donation. Pourtant peu avant 1649, il avait repris partiellement possession de ses biens. Il habitait alors Tours, paroisse de la Riche, et revenait encore à Céaucé. Il quitte Tours pour venir habiter Le Mans, paroisse Saint-Benoît, près de ses cousins. Il avait loué ses terres et le 17 janvier 1671, il renouvelait le bail de son fermier François Le Dommaigné, devant Ambroise Bouvier, notaire au Mans.

Il mourut vers le milieu de 1673 et, le 10 décembre de cette même année, Mr. de Grismesnil, Sgr. de la Béraudière donnait quittance de la somme de 250 ll pour le « rachat » (c'est-à-dire les droits de succession) des Brosses, qui étaient échues à « René Richer », se faisant fort pour les autres cohéritiers »

A. Durand, la seigneurie de Torcé-Montcorbeau in Province du Maine 1971,

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A. René de SALLAINES 1472-1506. écuyer époux dès 1452 de Jehanne Oriard ( comme le laisserait entendre l'abbé Angot ) , seigneur de Montcorbeau , le devient de TORCÉ - MONT- CORBEAU lors des partages de 1472 , puis des Brosses vers 1490 . A cause de cette dernière terre , ayant voulu mettre son banc dans le chanceau de l'église de Céaucé , Jehan Cornilleau , seigneur de la Béraudière , s'y oppose et il s'ensuit un procès porté devant le sénéchal du Maine ou son lieutenant à Mayenne en 1491. Les aveux le qualifient toujours de « sei- gneur de la moitié de la seigneurie de Torcé , à cause de demoiselle Jehanne son épouse » ( dont il devient veuf avant 1498 ) . D'après un accord ( en date du 17 février 1492 , avec Pierre Oriard , écuyer , son beau - frère , au sujet d'une rente de cent sols et de successions au lieu de la « Tousche »), René de Sallaines serait fils de Guillemette de Montchenoul (de Cossé-en-Champagne). Il a comme enfants

1. Lancelot de Sallaines qui suit

2° René de Sallaines , écuyer , sieur des Brosses et y demeurant , décédé avant 1539 , époux de Marguerite de Ponthaut Grâce à la généalogie Achard et aux notes du marquis de Beauchesne , nous pouvons suivre sa descendance ; il est père de : a ) Jehan de Sallaines , sieur des Brosses . b ) Guillemine , épouse de Guillaume Achard , sieur de de Blanchelande . Puis René de Sallaines ( frère ou fils de Jehan ) , sieur des Brosses et de la Chaponnière ( Céaucé ) , épouse , vers 1550 , Marguerite Achard ; il est signalé bon catholique de Céaucé en 1577 et vit encore en 1583 ; père de :

a. Jehan de SALLAINES sieur des Brosses 1568-1583

b. René de SALLAINES écuyer sieur des Brosses +av1630 époux de Rose PITARD dont

1° René de SALLAINES prêtre 1630, décédé en 1673

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2 ° Guillaume de Sallaines , sieur des Brosses , décédé avant 1626 , époux de Barbe du Goutil dont il a Rose de Sallaines

3° Marie de Sallaines épouse av 1629 de Jacques de La Haye, écuyer ; le 25 octobre 1629 ils vendent à René du Goutil , sieur de la Grange , demeurant à la Moricière en Ambrières , le lieu et métairie des Grandes - Loges , même paroisse ( maison manable , chapelle du logis , etc ... ) . De leur mariage , Charles de la Haye , ancêtre des familles Richer , puis Trippier de la Grange . 3o Guillemine de Sallaines ( que l'on rencontre en 1513 , épouse de Jehan de Romillé , écuyer ) , pourrait être une fille de de René ; est également épouse de Jean de Logé seigneur de Cigné

B. Lancelot de SALLAINES 1506 vs 1510 connu presque uniquement par les aveux qu’il reçoit après la mort de son père

C. Antoine de SALLAINES , vers 1510-1547 . Ecuyer , très certainement le frère du précédent , mari de Maline Le Maçon , 1506 , accorde indemnité du temporel de la chapelle de Saint - Julien à Couesmes en 1530 ; on le rencontre par ailleurs sieur de Vienne . Son décès doit se situer vers 1547 ; sa veuve doit lui survivre jusque vers 1560 , date des partages . De cette union , sont nés : 1 ° Lancelot de Sallaines , fils aîné , qui suit . 2o René de Sallaines , fils puîné , qui suit . 3° Françoise de Sallaines , épouse de Guy d'Orcisses ; veuve , avec ses frères et sœurs , elle donne en janvier 1551 assignation contre Lancelot , le frère aîné , au sujet des partages. L'accord se réalise le 22 février 1552 et Françoise reçoit la métairie de la Couperie , acquise par son père vers 1510 et augmentée d'un champ et du pré des Vallées en 1522 . 4o François de Sallaines , cité à l'arrière-ban en 1561 , est la même année garde - noble de son neveu Charles d'Orcisses qui , en 1570 , rend aveu de sa terre et seigneurie d'Orcisses , en Larchamp , à Henri de Lorraine , seigneur de Mayenne . 5o Jehan de Sallaines , sieur de la Chevronnière ( 1566 ) et de Vienne ( 1568 ) dont il fait aveu

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mes ; du fief de Torcé- ( Montcorbeau ) , paroisse de Cigné et autres circonvoisines et un étang à Cigné . Ses acquêts portent sur les lieux du Grand-Buisson, paroisse de Neuvillalais ; du Rueil, moulin de la Souniche et es châtaigniers, paroisse de Grez-en-Champagne ; et sur Cigné le défunt Antoine eut le lieu de la Chevronnière par décret de justice par devant le sénéchal d’Ambrière , le 27 mars 1513 ; les choses et héréditaux de Guillaume Chevron et Ambroise sa femme , par achat le 5 novembre 1517 ; le lieu et domaine de Vienne , le 1er mars 1519 , sur Jean de Logé ; une pièce de terre près du village du Mézeray sur Macé de Logé , écuyer , le 11 avril 1528 ; les lieux de la Couperie , de la « Hayerie » ( Hairie ) et de la « Massue- rerye » ( sans doute la Mazurerie ) ; une petite pièce de terre nommée la Chopinière , que Maline Le Maçon , lors veuve , acheta à messire Nicole « Hayerie » le 21 mars 1548 ; deux pièces de terre , l'une nommée les « Rables » , l'autre le « Taillis » , acquises par la dite veuve sur messire René de Logé , prêtre , le 27 février 1548. ( Arch . du Cogner , art . 142 , n ° 19 ) .

D. Lancelot de SALLAINES , 1547-1560 . Lancelot n'est pas à vrai dire seigneur à part entière ; son acte de foi et hommage du 11 mai 1550 à Françoise de Mailly , dame d'Ambriè- res , l'est en son nom et en celui de ses frères et sœurs ; les aveux qu'il reçoit en 1550 à 1552 l'intitulent « fils aîné et principal héritier de noble Anthoine de Sallaines » ; c'est son frère François qui rend aveu à Ambrières en 1535. Les dates extrêmes que nous donnons ne peuvent être tenues pour très précises . Nous ne lui connaissons pas d'alliance et il doit être mort prématurément avant ou vers 1560 , date de la scission entre les seigneuries de Montcorbeau et de Torcé - Montcorbeau . Lancelot adresse une requête au Sénéchal du Maine dans laquelle il demande la diminution de sa taxe , attendu que des biens de Antoine de Sallaines son père , il ne possède plus que la terre de Sallaines , ayant baillé le reste en partage à Jean , René , Marguerite , Françoise, Jeanne, Perrine et Blanche de Sallaines, ses frères et sœurs.

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« E. René de SALLAINES, 1560-1574. Ecuyer, reçoit en 1560 à la suite de son frère la seigneurie de Montcorbeau, autrement appelée Torcé, avec cens, rentes, deniers, avoines, poules, chapons et autres droits seigneuriaux », avec siège et résidence à la Have. Il épouse d’abord Mathurine MARIETTE (des Mariette de la Basse-Haie) , puis Louise de MÉGAUDAIS (1560, 1568 ). Nous le voyons acheter aux environs de son nouveau domaine, surtout du coté de la Basse-Haie : pour 261 livres 12 sols, le 2 octobre 1570 ; autres acquets le 30 Avril 1571. Ce n'est pas sans mal qu'il a pu entrer en possession du domaine de la « Haye » ( Basse-Haie ), le 18 mai 1561 , grâce à la donation mutuelle qu'il avait faite avec sa première épouse Mathurine ( mariée auparavant en premières noces à François DUPIN, en secondes à Louis de LANDISSON , en troisièmes à Fabien POTTIER et enfin audit seigneur). Mathurine héritait de son frère Jehan (mort ( mort sans héritiers directs ) , de ses parents ( Damien MARIETTE et Michelle du GOUTIL) , de son aïeul (noble homme Pierre « de la Haye» , des maisons , granges , étables , vergers , jardins, terres labourables, prés, bois, franchises et libertés de la Basse-Haie . Le seigneur laissa parfois la gérance de sa terre à sa sœur Perrine, l'épouse de Jehan GRANDIN : il est curieux de la voir recevoir parfois des aveux comme en 1571 ; mais ce sont les Guerres de religion , et peut-être le seigneur y laissa-t-il sa vie en 1574 ? Le nombre très élevé d'aveux en 1574 laisse présager un changement de suzerain, le nouveau portant le nom de René, comme son père.

F. René de SALLAINES 1574-1590. Ce René, écuyer cité comme catholique en 1577, engagé dans la guerre, est tué au est tué au combat tout près de chez lui, le 14 août 1590, sous les murs du château d'Ambrières laissant

1. René de SALLAINES qui suit G. ancêtre de Madame Jean Pollet

2. Guillemette de Sallaines , épouse vers 1590 Martin Hayrie , ancêtre de Monsieur Jean Pollet ( maire de Cigné ) , de la presque totalité des Maires de Cigné et de plusieurs curés de Cigné, Melleray et Ambrières .

3. Marie de Sallaines , épouse ( avant 1608 ) de François du Breil , sieur du Bois

[page 267] G. René de SALLAINES 1590-1616 « Noble René de Sallaines , écuyer , seigneur de Montcorbeau et de la Haye , et des terres , fiefs et seigneurie de Torcé-Montcorbeau », épouse en 1587 Marie DAVOINES , puis vers 1600 Louise ACHARD ( déjà veuve et sœur , semble-t-il , de Josselin ACHARD , seigneur de la Corbelière) . Le seigneur est surtout connu par ses prétentions sur les droits honorifiques dans l'église si bien qu'il lui en coûte la vie le 26 mai 1616, à la suite d'un combat en l'église de Cigné Il laisse pour enfants

1. Mathurine de SALLAINES qui suit

2. Mathurin de SALLAINES sans doute décédé assez jeune

3. Marie de SALLAINES x 1635 Claude de MATRAIS écuyer sieur des Loges

4. Magdeleine x René de LA TOUCHE écuyer , sieur de l'Estang , décédée à la Grande - Haie et inhumée en l'église le 15 octobre 1672 .

Faut-il y ajouter demoiselle Claude de Sallaines , née en 1614 ou 1615 , dame du Chemin où elle réside en 1660, retirée à la Haute-Ville, inhumée en l’église en 1695

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H. Louise ACHARD veuve de René de SALLAINES, 1616-1637 « dame fondatrice de l’église de Cigné », elle met tout à profit pour maintenir ses prétentions honorifiques ; c'est la femme forte qui n'a peur de rien et que l'on voit constamment en procès retentissants contre les seigneurs de Torcé

La Paroisse de Cigné sous l’ancien régime, in Province du Maine 1977

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(…) et patrimonie en l’église de Cigné, droit de mettre littre dehors et dedans avec les armes et armoiries ». Comme bien on pense, le seigneur de Torcé-Montcorbeau ne laisse pas passer cette clause sans protester et l’aveu est blâmé. Du reste, après quelques procédures, les parties ne tardent pas à s’en remettre à une sentence d’arbitrage rendue le 26 janvier 1609 par vénérable et discret maître noble Jehan de Mégaudais , curé de Charné et noble François de Coudezart . Ceux-ci croient mettre fin au différend en reconnaissant au mari de Françoise de Mondot le droit aux prérogatives , préséances et dignités en l'église de Cigné à condition de les rendre par aveu à René de Sallaines . Pour ce qui a trait spécialement au droit de banc , il est décidé que les bancs resteront « ès lieux et places où ils étaient , serait iceluy du seigneur de la Chaux au - devant et au - dessus d'iceluy seigneur de la Haye , et que ce dernier aurait droit d'inhumation au chanceau ( chour ) là où ses prédécesseurs avaient été enterrés » , et pourtant lors des partages de 1472 il avait éte spécifié que le seigneur de Torcé n'aurait son banc que dans la chapelle des Innocens » ( plus tard de saint Sébastien ) . « Mais René de Sallaines n'est pas au bout de ses peines . En l'année 1610 le seigneur et la dame de la Chaux ayant abandonné à leur fille Magdelaine de Montreuil la terre de Torcé en la mariant à François de la Čigogne , seigneur de Montcruchet , celle - ci ne tarde pas à renouveler , en les aggravant , les prétentions de son père . A la date du 11 septembre 1614 , elle obtient une sentence du juge de Mayenne lui permettant de faire mettre ses armes ainsi que sa litre « où bon lui semblerait dedans et dehors ladite église, réparer les anciennes armes qui y paraissaient , portant l'écusson en champ de gueules traversé d'une bande d'écu » . Par cette sentence il est aussi ordonné que messire Baptiste Hayrie , prêtre curé de Cigné, ferait même chose « à l'advenir pour les dits seigneurs de la Cigogne que pour leurs prédécesseurs , fondateurs de ladite église » . On le voit donc , dans ce différend au sujet de la seigneurie de paroisse , ce sont les seigneurs résidant au manoir de Torcé qui semblent en ces années - là avoir le pouvoir sinon le bon droit pour eux . Est - il utile d'ajouter que la dame de Montreuil fait aussitôt , en conséquence de la sentence ci - dessus , mettre ses armes dans l'église en différents endroits ? Ces armes : « d'azur à 3 fleurs de lys d'or , à la bande de 2 traits brochante , componnée d'or et de gueules » , existent toujours sur le pilier sud , autrefois derrière le siège du célébrant . Cependant René de Sallaines ne se tient pas pour vaincu . Regardant le triomphe momentané de ses adversaires comme uniquement obtenu par force et par surprise , il y oppose , nous apprend un mémoire du temps , « un tel contredit ... qu'il lui en a cousté la vie , ayant été tellement battu dans l'église de Cigné ... qu'il en est mort le 26 mai 1616 » . Sa veuve , Louise Achard , femme des plus énergiques , poursuit alors au nom de ses enfants la lutte commencée par le mari et met dans cette poursuite une telle tenacité qu'elle doit être couronnée de plein succès . Un de ses premiers soins est d'affermir les droits des seigneurs de Torcé-Montcorbeau contre Magdelaine de Montreuil , dame de Torcé , au sujet du privilège d'inhumation dans le choeur. Elle fait donc enterrer René de Sallaines si près du maître-autel qu'il ne reste que l'espace d'un pavé , et sur son corps est dressée une tombe de pierre gravée d'un écusson portant ses armes et fort gênante pour célébrer le saint Sacrifice . En bas de la tombe sont gravées les trois premières lettres capitales du nom de R.(ené) D.(e) S.(allaines), et en chiffres l’année du décès, 1616. Puis en 1618 Magdelaine de Montreuil ayant, dans un aveu de la terre de Torcé rendu à Torcé-Montcorbeau, avoué le droit de fondation et patronage dans l’église de Cigné, Louise ACHARD la poursuit en blâme d’aveu devant le juge de Mayenne. Puis le procès est bientôt porté devant le parlement de Paris plus violent que jamais entre les deux parties . Il ne se terminera que le 10 juillet 1627 : l'arrêt de la Cour suprême donne complètement gain de cause à la veuve de René de Sallaines Celle - ci est « maintenue et gardée dans la possession et jouissance de la mouvance féodale du fief et seigneurie de Torcé » , en lui adjugeant « les droits honorifiques , préséances, bancs , littres et ceintures tant dehors que dedans , armoiries et sépultures dans le chœur et chanceau de l'église de Cigné , avec défense aux seigneurs de la Cigogne et de Montreuil... de l'y troubler et empescher , etc ... » Ainsi , grâce à cet arrêt , la question de savoir à qui des seigneurs de la Haie ou de ceux de Torcé appartient la seigneurie de paroisse, est désormais tranchée d’une façon définitive, et cela nous explique pourquoi nous voyons à partir de cette date tous les seigneurs de Torcé-Montocrbeau tant Louise ACHARD au nom de ses enfants qu’après elle et successivement Mathurine de Sallaines , Jean de Logé , Jean - Martin de Logé et Guy - Martin de Logé prendre avec affectation et dans toutes les occasions importantes le titre de « seigneurs - fondateurs de l'église de Cigné ». Du reste, non contente d’avoir assuré à ses enfants et à leur postérité le titre si envié, la dame de Torcé-Montcobeau met à profit sans tarder les privilèges attachés à ce titre. D’abord elle maintient rigoureusement son droit de préséance en poursuivant tour à tour Charles de Lonlay , seigneur de la Corbelière et François de Logé , seigneur de Cigné , qui ont essayé de mettre leur banc dans le choeur . Quant à son propre banc à elle nous en connaissons et la longueur et la largeur grâce à un procès - verbal du 20 novembre 1631 , fait à sa requête par Lazare Buin , sergent royal du Pas , venu exprès sur les lieux et ce en présence de François Hayrie , sieur de la Chevronnière et d'un certain Du Tertre , procureur des habitants de Cigné . On trouve ledit banc avoir la longueur de six pieds et demi ( 2 m 10 ) , et de largeur quatre pieds et un doigt ( 1 m 32 ) , joignant d'une part l'une des marches de l'église et au devant s'approchant de deux pieds et demi ( 0 m 81 ) des marches du grand autel ; approximativement sous l'arcade de la chapelle septentrionale et près du pilier . Il est remarqué qu'en raison de la petitesse et de l'incommodité de l'église , il n'entrerait que de trois pieds seulement dans le chœur et le surplus du banc serait déplacé vers la chapelle de saint Sébastien . On mesure aussi la hauteur dudit banc seulement de trois pieds ( 0 m 97 ) , ce qui montre « de quelle modestie et discrétion ladite dame a usé afin de ne porter aucun préjudice au public » . D'ailleurs pour se rendre encore plus recommandable, Louise Achard s'empresse en présence du sergent royal et des témoins de faire faire « oster » un petit accoudoir d'un demi - pied et deux doigts qui dépasse dans le chœur . Et en même temps qu'elle établit ainsi , conformément à l'arrêt du 10 juillet 1627, son banc à la première place dans l'église , côté Évangile , tout près de l'autel , la veuve de René de Sallaines n'a point négligé de faire mettre dans cette même église les litres et et ceintures tant dehors que dedans. Un mémoire de 1733 nous apprend que les armes des de Sallaines sont gravées sur les piliers qui soutiennent la voûte du chœur . Après sa mort survenue vers l’année 1645 elle est enterrée dans le choeur près de son mari, comme d’ailleurs le 30.3.1652 Mathuine de SALLAINES, sa fille ainée et principale héritière, femme de Toussaint de GOYON sieur de la Motte.

Jean de LOGÉ, issu du premier mariage de Mathurine, ne doit point laisser se perdre entre ses mains le titre de « seigneur - fondateur » , assuré par son aïeule et légué par sa mère . Il ne manque pas , au fur et à mesure que l'occasion se présente, de revendiquer ses privilèges . C'est ainsi qu'en 1656 il s'oppose à ce que François de Logé , seigneur de Cigné , soit enterré dans le chœur . En 1669 il fait peindre par un nommé de la Coullonche ses armes près de celles des de Sallaines sur les litres de l'église . Enfin en 1682 , comme seigneur - fondateur , il donne et fournit la charpente pour lambrisser le choeur , et s'il n'est pas , ni sa femme Gabrielle de Thébaudin , enterré dans le chœur , c'est que tous deux sont morts à Ruillé dans la Sarthe, et inhumés dans cette église . Son fils , unique héritier , profite de son titre pour contribuer jusqu'à concurrence de 66 livres à l'édification du rétable du maître - autel , exécuté par le même Jean de la Flamme auteur en 1713 de sa plaque tombale en ardoise alors posée dans le chœur . Guy - Martin de Logé , fils de Jean - Martin , toujours seigneur - fondateur , mort en 1744 , est inhumé au chœur comme ses ancêtres . Sa pierre tombale , dont nous pouvons lire ci - contre l'inscription , a été déplacée au milieu du XIXe siècle pour servir de marche d'entrée au choeur . Avec la permission des autorités compétentes , le comte de Beauchesne , de Torcé , l'a relevée et encastrée en 1893 dans le mur de la chapelle du Sacré . (...)

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douleurs. » Louis et Pierre DEROYER, agissant sur ordre de Jean de LOGÉ, époux de Mathurine de SALLAINES, dame de Torcé-Montcorbeau, et de Pierre de LA HAYE, écuyer sieur de la Verdonnière en Melleray, exigent par dol, fraude et malice de très grandes sommes sur le curé et finissent par se servir de l’épée. Jean-Baptiste Hayrie fait immédiatement poursuivre ses meutriers et obtient le 31 août 1655 des lettres royales contre eux ; le procès est porté d’abord devant le siège présidial d’Angers puis devant le Parlement de Paris : Louis et Pierre Deroyer sont jugés par contumace et les vrais criminels oubliés par la justice. Françoise Robillard , au cours de ses longs et fidèles services , soigne fort bien son maître qui finit par mourir dans les tout premiers jours d’octobre 1657.

Dans son testament du 1^er octobre et sur son lit de mort, Jean-Baptiste Hayrie enjoint à Jean-Baptiste Chauvin, sieur des Noyers (Brécé) et avocat, d'être le père et protecteur de toute sa famille et « de vouloir prendre le soing et la conduite du procès pour l'advenir et d'y employer toutes ses peines , son temps et (...)

A relié : Inhumation le 1.1.1777 à Noyen de Jean de SALLAINES ancien capitaine au régiment du Mans, écuyer, âgé de 50 ans, en présence de plusieurs d’Andigné

Dans la tution des enfants Sallaines / Le Boindre 1596 (Archives du Cogner) :

Me Annibal de Vassé, ch., sr de Saint-Georges et Foulletourte, et Jean Le Maire, é c , sr de Millières, parents paternels desd, mineurs; — noble Me François Legras, sr du Luart, conseiller du roi en son grand conseil, cousin maternel ; — Jacques Richer, sr de Monthéard, lieutenant particulier et assesseur en la sénéchaussée du Maine, mari de dlle Anne Dugué; Mathurin Le Boindre; François de Lespervier et Me [...] Gilles, mari de [....] Richer, tous conseillers au siège présidial du Mans; noble Louis Monteul, premier président au siège présidial en l'élection du Maine, mari de dlle Roberde de Lespervier; Jacques Thomas, élu au siège présidial de l'élection, mari de dlu Marie Boussard; Me Picault; noble René Denisot, sr de Villegaiger; René Debonnaire, mari de Jacquine de Mougers, tous cousins maternels; — Me René Aubert, sr du Bois-Guyet, naguère mari de Julienne de la Porte, cousine maternelle; — nobles Jean et Étienne du Bailleul, sr dud. lieu; Antoine de Vaulx, é c , sr de Vaudermisson ; Christophe de Vassé, é c , sr de Montorin; Charles de Bellenger, é c , sr de la Mullotière; Mathurin de Boisbelienger, é c , sr de Boismarie; noble René Mignot, sr de la Nuctière; nobles René et Alexandre de Sallaines, tous

cousins paternels; — M' Julien Le Corvaisier et Nicolas de Courbefosse, parents et cousins. — Noble Jean de Sallaines, éc, sr de la Motte, est nommé curateur onéraire, et Me Mathurin Le Boindre curateur honoraire.

Archives du Cognée « Estat et description des choses héritaulx estant du patrimoine de défunt noble personne Anthoine de Sallaines, vivant sr dudict lieu, et de son acquest et concquest, ensemble de ses meubles; le tiers par indivis desquelles choses pour le regard dud. patrimoine et lesd, acquestz et meubles en ce qui appartenoit aud. deffunct, ses enfans dounataires, demandent leur estre délivré, comme comprins sous leurd, dounaison. » — Patrimoine : le fief de Sallaines, avec les rentes et le fief Beaury ; les lieux et domaines de l'Epinay et des Grois, en la paroisse de Crissé; le fief et domaine de Montcorbeau, paroisse de Couesmes; le fief de Torcé, paroisse de Cigné et autres circonvoisines, et un étang en lad. paroisse de Cigné. — Acquêts : les lieux du Grand-Buisson, la Couperie, la Hayerye, le Rueil, la Massuérerye, la Cheveronnière avec le moulin de la Souniche et les Chasteigniers. Desquels acquêts dépendent les choses qui suivent, entre autres : un taillis appelé la Coudraie du Boullay, acheté par led. défunt de Me Jean Bouvet, prêtre, le 28 mai 1515 ; deux quartiers de vigne à Crissé, que led. défunt acheta de dlle Ysabeau Clément le 2 avril 1526/1527; la tierce partie du lieu de Hercé, à Crissé, que led. défunt acheta de noble René de Logé, mari de d!u Marguerite Renard le 5 janvier 1522/1523, ensemble le droit d'héritage qui appartenait aud. de Logé, à cause de sad. femme, au lieu du Gros-Buisson, que led. défunt acheta dud. de Logé le 4 septembre 1523 ; et du lieu du Gros-Buisson dépend une maison, grange, étable, jardin, 20 journaux de terre, trois quartiers de vigne au clos des Pellouaille, paroisse de Neuvillalais, ainsi que ces choses furent laissées par partages faits entre led. défunt et noble Gabriel de Bourdigné et sa femme, le 13 octobre 1523 ; le lieu de la Cheveronnière, que led. défunt eut par décret de justice par devant le sénéchal d'Ambrières, le 27 mars 1513 ; les choses héritaux qui appartenaient à Guillaume Choveron et Ambroise, sa femme, par la succession des père et mère dud. Choveron, que led. défunt acheta dud. Cheveron le 2 septembre 1516; cinq journaux trois quarts de terre, joignant aux terres du Rueil, que led. défunt acheta de Guillaume de Logé, éc , et de Jean de Logé, son fils, le 25 février 1516/1517; le droit qui appartenait à François Cheveron au lieu de la Cheveronnière, à Cigné, que led. défunt acheta le 5 novembre 1517; le lieu et domaine de Vienne, à Cigné, que led. défunt acheta de Jean de Logé le 1" mars if 18/1 f 19; item, le lieu de la Couperie, à Cigné, que led. défunt acheta de François d'Orsaide (?), é c , sr de Moulescot, le 26 mars if17/if18; une petite pièce de terre nommée la Choppinière, à Cigné, que Maline Le Maçon, lors veuve, acheta de Me Nicole Hayerie le 21 mars 1547/1548 ; deux pièces de terre, l'une nommée les Rablès, l'autre le Taillis, que lad. veuve acheta de Mre René de Logé, prêtre, le 27 février 1547/1548; le lieu et domaine des Chasteignier, paroisse du Grez, que led. défunt acheta de noble René de Beauvau, sr de Pimpéan, le 5 juillet 1542 ; une pièce de terre sise près le village de Mézeray, que led. défunt acheta de Macé de Logé, éc . le 11 avril 1527/1528, etc. — A la suite se lit l'acte suivant : « Remontrant que ay moy ay qui té les rentes [...] et charges de la meson depuis la mort de feu mon père, savoyr les [.....] du

bien [ ] de père et mère depuys et auparavant le [ ] , les proses intantés et autres chouses à charge de la meson, demande que il [ ] et pour le fet de l'arrière ban du pasé et présant, ensemble demande pour quatre mes frères et seurs mors depuys la donnason et V des seurs mariés à gans nobles et moy qui estoys puyné pour lors de la donnason première. Sensuyt les noms des enfans, et premier : Lancelot, Louys, Quristoufle, René, Renée, Margarite, Fransoysse, Jehanne, Perrine, Blanches

les de Sallaynes. Qui est ansomme de quoy je represanté et fais insetance d'une rente de X livres et six chapons de l'argant des dessus éritaiges et autres acquès fey, au nom de René et Jehan de Sallaynes, demande que soyt dénombre des acquès ou que cela leur soyt précomté sur se que leur peut apartenir. »

1577 - René de SALLAINES sieur de la Haye, Jean de SALLAINES sieur de la Chevronnière (…) Eustache ACHARD « résidants aux dits lieux en la paroisse de Cigné, tous Catholiques Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, Volume 30 (Google Book)

Dans l’identification des religion en 1577 : à Ceaulcé : René de SALLAINES sieur des Brosses, et demeurant

Suivant André-René Le Paige, dictionnaire topographie … 1777 :

Le Fief des Brosses dans la paroisse de Ceaulcé : En 1491, René de SALAINE seigneur des Brosses eu un procès avec Jean CORNILLAU, seigneur de la Béraudière pour un banc dans l’eglise de Céaulcé

En 1533, René de SALAINE rendi aveu des Brosses à Guilemine de Sahur

En 1630, il y eu sentence à Ambrière, qui condannoit Rose PITARD veuve de René de SALAINE, René de SALAINE prêtre, et Jacques de la HAIES écuyer à exhiber en vertu de quoi ils jouissoient des Brosses : en conséquence ldit de Salaine fit foi et homage. En 1714 catherine de CHAMPAGNE héritière de René de SALAINE son grand oncle offri foi et hommage des Brosses, et rendu aveu la même année

Angot :

La notice d’Angot sur la Haie :

Haie (la), f. et vill., c de

Cigné, sur la route d'Ambrières à Ceaulcé. — Manoir (Jaillot). — Fief, domaine et maison

seigneuriale mouvant d'Ambrières, qui avait des prétentions à la seigneurie de paroisse, et se nommait primitivement la Haie-Montcorbeau. — Seigneurs : N. h. René de Sallaines, catholique, 1577, époux : 1° de Marie Davoines, 1587 ; 2° de Louise Achard, veuve, 1639. — François de Logé, mari de Mathurine de Sallaines, 1621, remariée en 1645 à Toussaint de Goyon, et qui teste le 30 mai 1650. (...)

Sallaines (de), famille originaire de Crissé (Sarthe), armée d'azur à 2 fasces dentées d'or, accompagnées d'une roue de sainte Catherine en pointe et de 3 épis rangés en chef, le tout d'or, eut des alliances au Bas-Maine avec les d'Orcisse, Guibert de la Huronnière, etc. ; se rencontre à Cigné, à Montcorbeau de Couesmes, dans le clergé de Poulay, à Ambrières, où mourut, le 14 août 1590, René de S. Le dernier du nom, dit Cauvin, est mort au Mans, âgé de cent deux ans, après 1800.

Montcorbeau, chât. et f., c de Couesmes, sur la route de Vaucé. — Le seigneur de la terre de Montcorbeau, 1530 (Lib. fundat., t. IV p. 295). — Montcorbeau, chât., étang, m (Jaillot). — Monsorbeau, vill. (Cassini). — Fief dont relevait la Passonnaie-aux-Gauffres. Le château est moderne dans une belle vallée boisée. — Seigneurs : René de Sallaines, mari de Jeanne Oriard, 1452, 1507. — Antoine de S., mari de Maline Le Maçon, 1509, accorde indemnité du temporel de la chapelle de Saint-Julien, 1530 ; meurt avant 1544, sa veuve après 1551. — René de S., marié : 1° à Mathurine Mariette, 2° à Louise de Mégaudais, 1560, 1568. — René de S., mari de Louise Achart, inhumé à Cigné le 26 avril 1616. — Marie Pitard, veuve de Julien du Bailleul, 1617. — Nicolas du Bailleul, 1668. — Madeleine du Bailleul, veuve de François de Vaufleury, 1736. — Gilles de Vaufleury, seigneur de Saint-Patrice, 1739. — René Guillard de Fresnay, écuyer, ancien garde du corps, par acquisition de Gabriel-François de Vaufleury, seigneur de Saint-Cyr, et de Gabrielle de Fortin, sa femme, 16 juin 1783. — Propriétaire actuel M. le marquis Guillard de Fresnay. — Le fief de Montcorbeau dit Torcé était distinct et en Cigné.

Chevronnière (la), f., c de Cigné. — Cass., vill. — Jean de Sallaines, catholique, y demeure, 1577, et François Hayrie, mari de Gillette Achard, 1617. — Y naissent les enfants de François Hayrie et de Louise Leforestier ; Renée, 1636 ; Gillette, 1639. — La métairie est aux héritiers de Jean-Baptiste Hayrie, curé de Cigné, 1657.

Vienne, h., c de Cigné. — Cass. — En sont sieurs : Jean de Sallaines, seigneur de la Chevronnière, de la succession d'Antoine de S., son père, 1552 ; — Samsonne de S., qui vend en 1597. — Une terre fut vendue nat , sur la cure, le 15 février 1791, pour 11.600 ₶.

Cigné, canton d'Ambrières (3 kil.), arrond. de Mayenne (14 kil. N.), à 45 kil. de Laval. Féodalité. — La seigneurie de paroisse fut attachée au moins dès le XIII s. à la terre de Torcé. En 1472, un

partage attribua le manoir de Torcé à Pierre du Bailleul, mari de Jeanne de Torcé, la jeune, mais conserva à René de Sallaines, qui avait épousé Jeanne de Torcé l'aînée, le titre de seigneur de paroisse, en l'attachant à la terre de la Haie. Les descendants de René de Sallaines ne furent pas inquiétés dans leurs privilèges jusqu'en 1606. A cette date, Michel de Montreuil, seigneur de Torcé, rendant aveu à René de Sallaines, seigneur de la Haie, son suzerain, s'attribua le droit de fondation en l'église de Cigné. Il y eut revendication et procès, puis, le 20 janvier 1609, sentence arbitrale rendue par Jean de Mégaudais, curé de Charné, reconnaissant au seigneur de Torcé « les prérogatives, préséances et dignités en l'église et à la condition de les rendre par aveu au seigneur

de la Haie ». Le 11 septembre 1614, François de la Cigogne, alors seigneur de Torcé, obtint du juge de Mayenne de mettre dans l'église une litre armoriée à ses armes. René de Sallaines ayant protesté, il fut battu et excédé dans l'église même par les gens de son rival, à tel point qu'il en mourut, le 26 mai 1616. Il fut enterré dans le chanceau, tout près de l'autel. Le procès fut repris par Louise Achart, veuve du défunt, et porté en parlement, où il fut prononcé en sa faveur le 10 juillet 1627. Charles de Lonlay, seigneur de la Corbelière, et Pierre de Logé, sieur de Cigné, furent aussi condamnés à retirer leur banc du chœur de l'église. Les rivalités continuèrent encore entre les nombreux gentilshommes de la paroisse, jusqu'à ce que Françoise de Logé, dame de la Haie, veuve d'Alexandre-René de Vaucelles, eût acquis en 1762 la terre et manoir de Torcé, ce qui supprima toutes les causes de contestation. — Les détenteurs de la Cour de Cigné portèrent toujours le titre de seigneurs de Cigné, mais ils relevaient des seigneurs de Torcé et reconnaissaient leurs droits de prééminence dans l'église. Le 28 septembre 1793, on brûla sur la place des halles, à Ambrières, 8 liasses de titres féodaux de la seigneurie de Cigné.

Ambrières

Les guerres de religion furent au siècle suivant l'occasion de nouveaux désastres. De Domfront, les huguenots de Montgommery, sous la conduite d'Ambroise Le Hericé, ravageaient tous les environs, 1574. La mort de René de Salaines, écuyer de la paroisse de Cigné, arrivée devant le château d'Ambrières au mois d'août 1590, est peut-être l'indice d'un combat, d'un siège dont on ignore les circonstances.

source : Cabinet des titres : Dossiers bleus 440, Carrés d’Hozier 425, Cabinet d’Hozier 233, Chérin 133 – Certificats de l’état religieux de la noblesse du Bas-Maine en 1577, certifiats des curés du doyenné d’Ernée, Commission historique et archéologique de la Mayenne , Procès-verbaux et documents, volume 4, 1887 - André René Le Paige, Dictionnaire topographique, historique, généalogique et bibliographique de la province et du diocèse du Maine, Volume 1, 1777

voir : tableau généalogique de la maison de Mégaudais, cabinet de M. le comte des Nos, château de Clivoy (1887) – Arbre de Sébastien Jourdain (sebjourdain) – Héraldique et Généalogie, 1998, page 267, art Lesperonnière

I. Pierre dit Pierrot de MEGAUDAIS seigneur de Megaudais 1360 x Jeanne de SCEPEAUX, dt Levaré d’où

II. Jean de MEGAUDAIS seigneur de Megaudais et de l’Espinotière x Richette de MONTGUERRÉ ca1428 [fille de ? Jean de MONTGUERRÉ cf Dossiers bleus] (une autre source parle d’une Charlotte) d’où

III. Guillaume de MEGAUDAIS seigneur de Megaudais x pc 29.2.1428 Marguerite DES VAULX fille de Samson DES VAULX seigneur de Levaré, Hercé et de Lienarde d’AVAUGOUR (ou Aliénor d’AVAUGOUR) « il assuré son douaire sur les terres de Monchien, Lespinotière, la Guiotière et la Durantais par acte du 14.6.1461 » d’où

IV. Jean de MEGAUDAIS seigneur de Megaudais et du Parc ca1445,1449 x Marie d’AVAUGOUR dame de la Tour Ermond ?, sa cousine germaine, veuve de Pierre LE PORC chevalier, fille de ? René d’AVAUGOUR sr du Parc et Jeanne de LA CHARGÉ ? cf Dossiers bleus) d’où

1. Guillaume de MEGAUDAIS écuyer sieur du Parc et des Loges x Briande de COUASNON d’où

a. Guillaume de MEGAUDAIS écuyer s. des Loges x Marguerite du BOIS-LEHOUX d’où

a1. Jean de MEGAUDAIS écuyer seigneur des Loges x Françoise RABAULT sans enfants

b. René de MEGAUDAIS mort sans enfants

c. Louis de MEGAUDAIS mort sans enfants

d. Jeanne de MEGAUDAIS x 1522 Jean de GOUÉ seigneur de Pontaubrée ou (seigneur de Montigné-Boiseux 1510 selon Angot) d’où postérité

e. Perrine de MEGAUDAIS [a noter, peut-être la même une Perrine de Mégaudais x Guillaume Gandon sieur de la Divayère en 1502, 1543]

f. Thienote de MEGAUDAIS

2. Ambroise qui suit V.

3. Raoul de MEGAUDAIS écuyer seigneur de Palmois x Christophette du CAYEUL mort sans enfants

4. Jean de MEGAUDAIS écuyer mort sans enfants

V. Ambroise de MEGAUDAIS ca1511,1527 écuyer seigneur de Pannard (Pannerd) et de Lespinotière et de Lalmois x Catherine de CHAUVIGNÉ dame de Pannard (ca1511 testa 27.10.1527) veuve de Guillaume de FROULAY seigneur dudit lieu, fille de René de CHAUVIGNÉ et de Antoinette de SCEPEAUX. En 1512 Ambroise réclame la succession de Raoulette de Mébezon fille batarde, dit-il de Guillaume de Mégaudais et de Jeanne de Souvré d’où

1. Jean de MEGAUDAIS qui suit VI.

2. Guillaume qui suit VIbis

3. François de MEGAUDAIS +1573 pretre, curé de de Saint-Ellier puis de Saint-Berthevin-la-Tannière 1560, doyen d’Ernée et Curé de Charné le 6.1.1563, et résigna en cour de Rome en faveur de son neveu Guillaume, sous réserve d’une pension de 300 livres. Celui-ci prit possession le 27.12.1568 : témoins Ambroise de Mégaudais et Georges de Mégaudais. Le résignant, alors sexagénaire, avait été précédemment

4. Ambrois de MEGAUDAIS écuyer sieur de Lalmois x 1549 Christophette du LAIEUL alias Christophlete de LUJENS

5. Christophette de MEGAUDAIS x 2.12.1532 Jacques de SAINT-GERMAIN éuyer sieur de la Celle (ou DB premier tableau Gillette?)

5. Mathurine de MEGAUDAIS x Olivier LE VALOIS écuyer sieur de Villiers

VI. Jean de MEGAUDAIS ca1534,1569 écuyer seigneur de Pannard (Ernée), la Rondelière (Ernée) x Marie NEPVEU (NEVEU), résidente à la Grange (Ernée) fille de Pierre ? NEVEU sieur de la Perriere. Abbé Angot, Seigneurie de Charné-Bazeille. « Le 21 juillet 1556, en cour de Nantes, au manoir du Plessis-Casson, Jean Le Porc, baron de Charné et Vesins, seigneur de Larchaz, donnait procuration à Olivier de Montauban, seigneur de Plesses, pour vendre ses terres de Charné et de la Creveure. Le 16 septembre, le mandataire vendait un tiers de Charné-Bazeille pour 4.000 ₶ à Jean de Mégaudais, époux de Marie Neveu, et le reste le lendemain à Jacques Nepveu, seigneur de l'Aunay-Péan, mari de Françoise Le Porc, pour 8.000 ₶. Jacques Nepveu achetait le tiers de Jean de Mégaudais, de son fils Louis de Mégaudais pour 4.200 ₶, le 18 novembre 1565. — Jacques Le Porc, fils du vendeur, voulut obtenir rescision de ces actes, mais il fut débouté le 1 juillet 1581 » d’où

1. Louis qui suit VII

2. Guillaume de MEGAUDAIS +1596 reçu la tonsure à Paris en 1564, curé de Charné le 27.12.1668 (témoins : Ambroise de Mégaudais et Georges de Mégaudais)

3. Jean de MEGAUDAIS +6.10.1631 inhumé Charné, décédé à Chatillon-sur-Colmont sieur de la Grange. Il reçut la tonsure à l’Abbaye de Savigny le 23.11.1574. Tout en se livrant aux études de théologie pour parvenir au sacerdoce il continuait à résider à la Grange avec sa mère et à conduire les affaires de la maison de Pennart. Le 6.12.1679 il prit possession de la cure de Saint-Berthevin-de-la-Tannière, fut investi en 1583 de la chapelle très riche de Saint-Jacques de la Tannière, ancienne léproserie, fut en juin 1591, sur résignation de Jean Mariette, pourvu en cour de Rome de la curé de Saint-Denis-de-Gastines dont ils se déméet en 1597. curé de Saint-Bertevin 1583. Son frère Guillaume, curé de Charné et doyen d’Ernée, étant mort en 1596, Jean fut pourvu de ces deux dignités après un an de compétition contre trois rivaux, et les résigna en 1624 entre les main de Jean de Mégaudais, dit le Jeune son neveu, fils de Michel, qui laissa à son oncle en échange sa cure de Chatillon-sur-Colmont où il mourut en 1631

4. Michel de MEGAUDAIS +3.11.1620 Saint-Pierre-des-Landes (53) sieur de la Salle et de Choisé homme d’arme de Monseigneur le maréchal de Retz 1577 x1. Madeleine de CRENON +8.11.1603 Saint-Pierre-des-Landes (53) x2. Etiennette du BOISBERRENGER +1621 Dompierre-des-Landes d’où

probablement du premier lit

a. René de MEGAUDAIS ca1632 sieur de la Salle x Françoise LE PORC fille de Madelon LE PORC sieur du Boisbengot ? et de .. LE CORNU (cf DB) d’où

a1. Renée de MEGAUDAIS x René LE BOUTEILLER seigneur des Blairons

b. Jean de MEGAUDAIS, le jeune curé de Saint-Berthevin 1611, curé de Chatillon-sur-Colmont puis curé de Charné et doyen d’Erné 1624 (de Madeleine de Crénon)

c. Julien de MEGAUDAIS

d. Pierre de MEGAUDAIS capucin

e.  Charlotte de MEGAUDAIS x 29.7.1608 Saint-Pierre-des-Landes (53) Etienne de MONTREUIL (MONTREUX)

5. Catherine de MEGAUDAIS x René CHELEU ? sr du Plessis (cf DB)

6. Louise de MEGAUDAIS x René de SALLAINES sieur de la Haye-Montcorbeau

7. Jacquine de MEGAUDAIS (cf DB)

8. .. (cf DB)

9. Marie de MEGAUDAIS x 3.12.1573 Artus de L’ESPERONIERE écuyer sieur du lieu (DB la place ici, Cherin la place avant comme fille du couple Megaudais/Chauvigné, ce qui ne colle pas avec la date du mariage issue d’Heraldique et Généalogie) d’où

a. Jean de LESPERONIERE x pc 16.6.1606 Sarra LE LIMONER

b. Guy de LESPERONIERE +av1633 sieur de la Michelière

c. Jean de LESPERONIERE +av1651 licencié es lois, chantre et chanoine de l’église cathédrale de Rennes.

e. Gillette de LESPERONIERE x Samson de FONTENAILLE

f. Claude de L’ESPERONIERE x pc 2.5.1611 Georges de CADELAC écuyer sr de la Motte

9. Ambroise de MEGAUDAIS « mineur et soubz laage de dix huict ans, tous les dessus-dits demeurants au lieu de la Grange avec notre mère » (google book)

VII. Louis de MEGAUDAIS +1574 (partage 21.4.1592) écuyer seigneur de Pannard / Pennard x Jeanne LE JARRIEL / LE JARIEL (qui x aussi N. de LA HAIE d’où Madelon de LA HAIE « frère utérin »). Dans les témoins au partage de 1592 pc Clouet notaire au lieu seigneurial du Boisberenger : Ambroise de la Jaille écuyer seigneur de la Cochardière dt au lieu seigneurial de Lespinotières paroisse de Lévaré, Michel de Mégaudais écuyer sr de la Salle, Jean de Megaudais pretre et curé de Saint-Denis de Gastines) d’où 4 enfants mineurs

1. René de MEGAUDAIS +av1592 écuyer sieur de Pannard sans enfants

2. Marie de MEGAUDAS dame de Pannard demeurant dans sa maison de Pannard dans la paroisse de Notre-Dame de Charné en 1602 x1. Jean LE CORNU écuyer sieur du Parc x2. pc 30.5.1602 rotureau notaire à Lévaré au Maine René DES NOS écuyer seigneur de la Doucetière d’où

a. Jacquine LE CORNU dt au manoir de Panard x 1612 Louis de PALLUEL, de Sainte-Gemmes près Avranches, possède la terre de la Chesnelière à St-Christophe-du-Lual d’où

a1. Jean de PALLUEL °1615 Ernée

b. René DES NOS °1603 Ernée

c. Urbain DES NOS °1611 Ernée

d. René DESNOS °1612 Ernée

3. Mathurine de MEGAUDAIS x Pierre de VAHAYS écuyer sieur de la Rondellière

4. Perrine de MEGAUDAIS x N. de LA BARRE écuyer sieur dudit lieu (non citée au partage de 1592)

4. Guyonne de MEGAUDAIS citée au partage de 1592 [peut-être idem que Guyonne de MEGAUDAIS dame de la Grange x 8.8.1605 Ernée Gilles du VERGER sr du Val]

5. Jacquine alias Jacqueline de MEGAUDAIS religieuse à St-Sulpice 1592

Autre fils de Ambroise de Megaudais et Catherine de Chauvigné

VIbis. Guillaume de MEGAUDAIS +av19.2.1620 chevalier seigneur de l’Espinotière il fut dispenser de service au ban et arrière ban en considération de ses services par lettre du 2.6.1574, chevalier de l’ordre du roi aka chevalier de St-Michel x1. Mathurine de BRECÉ dame de Châtillon sans enfants ca1541,1552, veuve de Guy d’ARQUENAY x2. 1557 Françoise de COURTARVEL / COURTALVERT fille de Foulques de COURTARVEL sieur de Pezé et Françoise d’AVAUGOUR . Guillaume épousa clandestinement en 1557 Françoise de Courtarvel, déshéritée pour cela par sa mère Françoise d’Avaugour, compromis avec les huguenots dans le pillage de la cathédrale du Mans, 1562, revint vite au catholicisme, fut décoré du collier de l’ordre de Saint-Michel le 2.1.1572 et vivait à Marolles en 1584 chez son fils Louis. « Françoise de Courtarvel s’était laissée séduire par les prédicants de la religion calviniste et par les avances de Guillaume de Mégaudais, seigneur de l’Epinotière. Françoise d’Avaugour ne voulut pas entendre parler de mariage avec l’un des plus farouches protestants de cette époque. Guillaume de Mégaudais passa outre, enleva Françoise et l’épousa clandestinement. A cette nouvelle, Françoise d’Avaugour, qui habitait au château du Grand-Bouchet, paroisse de Choue, donna procuration à son fils Jacques de Courtarvel, pour poursuivre le sieur de Mégaudais, ravisseur de sa fille, 15 juillet 1559, et en même temps elle faisait un acte de révocation du don fait le 17 septembre 1557 et déshéritait sa fille de sa succession, pour cause du mariage fait clandestinement et consommé contre sa volonté. Elle persista dans ses sentiments jusqu’à sa mort, en 1563 » (abbé Toublet, la famille Courtarvel, 1912) d’où

du deuxième lit

1. Louis qui suit VII.

2. Françoise de MEGAUDAIS +1624 x 1578 Ambroise de LA JAILLE +1600 Saint-Berthevin-la-Tannière écuyer seigneur de la Cochardière d’où enfants mineurs dont

a. Marie de LA JAILLE x 1633 Bice GANDAIS

b. Gabriel de LA JAILLE ca1620 x avant 1606 Renée de SÉGUSSON dame de d’Onglée d’où postérité (cf Angot, Le Grand-Châtelet) dont

b1. Renée de LA JAILLE x 1653 Gilbert de la HAIE seigneur de la Sévaudière

VII. Louis de MEGAUDAIS +1583 seigneur de Megaudais et des Aleux alias seigneur de Lespinotière, de Forges écuyer décédé avant son père, page du duc de Lorraine au service quel il alla accompagné de Perrinne de Salaines, tué au service du duc de Lorraine ou bien selon Le Paige et Angot Louis de Mégaudais fut assassiné par Tristan de Cornillau, qui, pour ce crime, eut la tête tranchée et fut condamné à 4000 écus de réparation), demeure en 1577 au manoir d ela Dinaie avec son père Guillaume. Selon Angot il acquiert en 1579 la seigneurie e Marolle x Renée de LA DINAIE / de LA DINAYS / de LA DINAYE +av1591 dame des Aleux et du Laieul (partage 21.12.1591) fille de François de LA DINAYE seigneur de Dompierre-des-Landes et Marguerite de GRASMÉNIL (Renée de La DINAYE x2. Claude de LIRON ?? sr de Fourneaux cf DB) d’où

1. Jacques qui suit VIII

2. François de MEGAUDAIS ca1585

3. Françoise de MEGAUDAIS dame des Alleux x 1.10.1596 Charles de LA CORBIERE écuyer seigneur de Morteleux. Le 19.6.1585. elle reçut compte de l’administration de ses biens par sa tante, lors veuve, par acte du 19.2.1620 d’où

a. Charles de LA CORBIERE seigneur de la Besnichère et de Juvigné, dt aux Alleux x1. Marie PIDOUX x2. Marie de LA ROCHÈRE d’où postérité des deux lits

b. François de LA CORBIERE °1604 Cossé

c. Françoise de LA CORBIERE °1606 Cossé

d. Madelon de LA CORBIERE °1607 Cossé

e. Gabriel de LA CORBIERE °1610 Cossé

f. Louis de LA CORBIERE °1612 Cossé

g. Claude de LA CORBIERE °1613 Cossé

h. Madeleine de LA CORBIERE °1614 Cossé

i. Françoise de LA CORBIERE °1616 Cossé

j. Paul de LA CORBIERE °1619 Cossé

k. Urbain de LA CORBIERE °1620 Cossé

VIII. Jacques de MEGAUDAIS +av1603 écuyer seigneur de l’Espinotière, Lalmois, la Jousserie et Forges (et la Dinais). Il disparut sans qu’on sache pour quelle motif, sa femme est tutrice « pour absence de son mari x 19.5.1596 Marie NEPVEU dame de Marolles, de la Tannière fille unique de Nicolas NEPVEU seigneur de Laulne, Charmé, Marolles, Laulnai et la Petrière grand prévot de l’Hotel et Georgine ROUSSIN (ROUSTIN, ROUSLIN). « ils vendirent le lieu de la Tannerie par acte du 6.7.1599. Il était décédé avant le 19.2.1620 que sa tante rendit compte à Françoise sa sœur de l’administration de leurs biens, gérée par feu son mary. Elle se remaria en 1609 à François DESNOTZ gentilhomme ordinaire de la chambre du roi le 14.2.1620 qu’elle assista au contrat de mariage de Jullien son fils du 1^er lit, [sœur de Renée Nepveu dame de Charné épouse de Louis de Montecler] d’où

1. Claude de MEGAUDAIS °1596

2. Marie de MEGAUDAIS °1597 Notre-Dame-de-Mayenne

3. Julien qui suit IX.

IX. Julien de MEGAUDAIS (iad 16.2.1634) écuyer seigneur dudit lieu, de l’Espinotière (Lévaré), Marolles, Forges, Champlain, Ladinaye, Le Foulg fondateur des paroisses de Larchamps, de Dompierre des Landes x1 pc 14.2.1620 Claude du BOIS-LEHOUX fils de René du BOIS-LEHOUX chevalier de l’ordre du roi et de + Anne DES VAUX x2. 1622 Olive de JONCHERE ca1645 dame de la Puiotière alias dame du Fougeray, de la Guillerie et de la Rimbaudière fille unique de Bertrand de JONCHERE écuyer sieur de Fougeray et + Renée LE JEUNE (quelques généalogies écrivent Jeanne de Jonchere et Anne de Jonchere). Ils vendent en 1630 l’Epinotière et Mégaudais à Michelle de Sesmaison dame de Lévaré d’où du deuxième lit

1. Bertrand qui suit X.

2. Julienne de MEGAUDAIS morte sans alliance

3. Françoise de MEGAUDAIS x Jean du GRASMÉNIL écuyer sieur de la Tour, seigneur de l’Epinay en Dompierre, ca1644 d’où

a. Angélique du GRASMÉNIL x Gilbert DES VAULX seigneur du Boiseraut ? grans off.. cf DB

b. Marie-Agnès de GRASMESNIL x Charles de MEAULNE °1645 Aunais (Astillé) d’où

b1. Marie-Anne de MEAULNE x Claude-Joseph de MEAULNE seigneur de Vilneuve

b. un enfant °1656 chapelle de Vesins (Saint-Pierre-des-Landes)

4. Julien de MEGAUDAIS écuyer seigneur du Fougeray enseigne au régiment de Picardie, il était encore sous la tutelle de sa mère le 11.8.1649 sans alliance. Il fut trouvé noyé dans un ruisseau près de Longué dans la paroisse de Dompierre

5. Marie de MEGAUDAIS x Charles LE ROYER sieur de la Jaminière

6. René de MEGAUDAIS ca1648 morte sans enfants

X. Bertrand de MEGAUDAIS +av1677 seigneur de Marolles conseiller du roi en sa cour des aides de Paris 1656 x pc 14.12.1648 Catherine de LANGAN dame de la Vove fille unique de Pierre de LANGAN chevalier baron de Boisferrière (Boisfevrier), Montgirou lieutenant des gens d’armes du duc de Vendosme et gouverneur de Verneuil au Perche et de Sainte LE FEBURE des ROUSSIERES dame des Portes. Bertrand de Mégaudais vendit la seigneurie de Montgiroux le 8.2.1656 au cardinal Mazarin pour 46.000 livres tournois, 600 livres tournois pour chaînes d’or à la dame de Marolles et 200 livres tournois aux domestiques d’où

1. Olive de MEGAUDAIS °1649

2. Louise de MEGAUDAIS °1651

3. Emmanuel de MEGAUDAIS °1657 Larchamp +7.8.1677 à 19 ans, inhmé le 8 à St-Sulpie seigneur de Marolles mort jeune sans alliance

4. Marie-Anne de MEGAUDAIS dame de Marolles °11.5.1659 Larchamps vivante en septembre 1710 +5.9.1744 Couvent d’Ernée à 85 ans, inhumée dans l’église de Mégaudais x 12.2.1680 Philippe-Charles de FROULAY +5.5.1697 comte de Froulay au Maine lieutenant du roi en la province du Maine et comté de Laval, bans de mariage publiés à St-Sulpice paroisse dudit le 4.2.1680 d’où

a. N. de FROULAI comte de Froulai ambassadeur à Venise

b. Charles-Louis de FROULAY +31.1.1767 évêque du Mans en 1723

c. N. de FROULAI bailli de Froulai, ambassadeur de la religion de Malte en France

d. N. de FROULAY x Marquis de CREQI

5. Barbe de MEGAUDAIS °21.1.1664

postérité cf généalogie Cherin, DB

1415 – Jean du BAILLEUL est accusé d’avoir frappé d’une dague Jean de MEGAUDAIS sergent du comte du Maine, 1415 (notice château du Bailleul, Angot)

1450 – Geoffroy de MEGAUDAIS +1450 prieur de Berne (Angot)

1585. Partage donné le 19.6.1585 par Mr Guillaume de MEGAUDAIS chevalier de l’ordre du roi à Jacques, François et Françoise de MEGAUDAIS. Cet acte par lequel ledit Guillaume de MEGAUDAIS prend pour lui les deux tiers et donne le tiers, auxdit Jacques, François et Françoise fut recut par Guillaume Triguel notaire royal au Mans (Carré d’Hozier)

1584. Hommage des fiefs seigneurial et vigne du Layeul donné le 11.8.1584 par Guillaume de MEGAUDAIS chevalier de l’ordre du roi en qualité de curateur ordonné par justice aux enfants mineur de Louis de MEGAUDAIS et de Renée de LARDINAIE au seigneur de la terre d’Originé (Carré d’Hozier)

1604 – Ambroise de MÉGAUDAIS mourut au château de l’Ile le 6.10.1604 (notice Ile de Angot)

source : Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, 1906 (gallica) – Charly Guilmard, la Famille Achard de Bonvouloir (calaméo) – F. Hubert Bonvouloir et Loyauté - Histoire du fief et de ses seigneurs d'aprés des documents inédits, in Le Pays Bas-normand 1956/ n°2 (n°104) p155-156 (trouvé par demeslay) - BNF cabinet des titres, Chérin 2 (généalogie de 1829)

Voir : Carrés d’Hozier 4, Cabinet d’Hozier 2, Nouveau d’Hozier 2, Chérin 2 (et Achart)

A compléter :

Ceux qui m’intéresse, non relié au reste pour l’instant :

I. Médard ACHARD x Renée de VAHAIS d’où

1. Louise ACHARD ca1648 x v1600 René de SALLAINES sieur de Montcorbeau 1590-1616 et de La Haye fit partage en 1599 et 1601

non relié à la généalogie Achard :

I. Yves du PERTHUIS-ACHARD chevalier seigneur du Perthuis-Achard x Ursine d’ARDENNE d’où

1. Robert ACHARD fait partie de la 3eme croisade en 1190

2. Guillaume ACHARD après la confiscation de la Normandie par Philippe-Auguste, il quitte cette province et va s’établir en Angleterre.

3. Alain qui suit II.

4. Suzanne ACHARD x Marcellin de GOUÉ fils de Gaëtan de GOUÉ

II. Alain du PERTHUIS-ACHARD chevalier seigneur du Perthuis-Achard, de Boudé et de Saint-Sauvieu x 1195 Adrienne de HENNARD, de la province du Maine d’où

1. Guillaume ACHARD, Guillaume et Robert prennent par à la première croisade de Saint-Louis

2. Robert ACHARD qui suit III

III. Robert ACHARD chevalier seigneur du Perthuis-Achard, de Boudé et de Saint-Auvieu d’où

IV. Jean ACHARD écuyer seigneur de Perthus-Achard, Saint-Auvieu et du Pas-de-la-Vente écuyer du roi x Jeanne de TORCÉ dame de la Corbellière x Guillemette de MONGOMMERY d’où

V. Eon ACARD seigneur du Perthus-Achard, de Saint-Anvieu et du Pas-de-la-Vente, et de la Corbelière x Barbe de TORCHAMP / TORCHANT fille de Galo de TORCHAMP d’où

1. Guillaume qui suit VI.

2. Pierre ACHARD chevalier x Emine de FERRIERES fille de Jean de FERRIERES et d’Alix de HARCOURT

VI. Guillaume ACHARD écuyer seigneur du Perthus-Achard et de Saint-Anvieu, dans la paroisse de Saint-Marc d’Egrennes en la vicompté de Domfront x Catherine de BRECÉ, au Maine d’où

VII. Jean ACHARD écuyer seigneur de Perthus-Achard, Saint-Anvieu et de la Corbellière x Colette de CRINAIS alias Nicole de CRINAY / de CRYNOYS / CRISNOIS d’où

1. Jean qui suit VIII

2. Macé ACHARD qui suivra VIIIbis

VIII. Jean ACHARD écuyer seigneur du Perthus-Achard. Il partagea le 30 janvier 1454 avec Macé son frère la succession de leurs parents. Les lots ne purent être fait que longtemps après l’ouverture de cette succession et après l’expulsion des anglais de la ville de Domfront par le roi Charles VII et l’édit de pacification qui s’ensuivit, parce que Jean tenait le parti des anglais à Domfront et son frère tenait celui du roi au château de Mortain. Il vivait encore le 30 novembre 1491 x1. Catherine d’ARDENNES x2. Jeanne de FAVIERES d’où

de Catherine d’Ardennes

1. Jean qui suit IX.

de Jeanne de Favières

2. Jean ACHARD

3. Fabien ACHARD

3. Denis ACHARD

4. André ACHARD qui suivra IXbis

IX. Jean ACHARD écuyer seigneur du Perthus-Achard et de la Sauvagère, fit un accord avec son père en 1491 x Marie de FAVIERES fille de Jean de FAVIERES chevalier seigneur dudit lieu d’où

1. François qui suit X.

2. Médard ACHARD qui suivra XIbis

3. Guillaume ACHARD seigneur de Blanchelande en la vicomté de Domfront x Guillemine de SALLAINES fille de René de SALLAINES et Marguerite de PONTEAUX sans postérité

4. Jean ACHARD seigneur de Beauregard au Maine sans postérité

X. François ACHARD écuyer seigneur du Pertus-Achard et de la Sauvagère fit un aveu le 17 octobre 1517 du fief du Perthus-Achard x Françoise de LA BINACHE fille de Pierre de LA BINACHE écuyer seigneur de Fontenay et Charlotte de BELLÉE ? ou BELLERE d’où

1. André qui suit XI.

2. Guillaume ACHARD

3. Michel ACHARD

XI. André ACHARD écuyer seigneur du Perthuis-Achard et de la Sauvagère homme d’armes de la compagnie de Mr de la Gerbaudiere, tué à la journée de Saint-Paul x Françoise de VAUBOUREL / VAUBOREL fille de Léonard de VAUBOUREL sr du Bois ? et de homme ? de Mabeu ? . Elle fut tutrice de son fils et fit faire en 1540 une généalogie de la famille qui se trouve à la Bibliothèque du Roi d’où

XII. Léonard ACHARD écuyer seigneur du Perthuis-Achard et de la Sauvagère, rendit aveu du fief du Perthus-Achard en 1560 x Olive de HERCÉ d’où

1. René ACHARD seigneur du Perthus-Achard d’où

a. Guyonne ACHARD x André de BAILLEUL. Elle vendit le fief du Perthus-Achard à Julien Achard chevalier, seigneur du Pas-de-la-Vente, de Juvigny-sous-Andaine, de Rovencestre, chevalier de l’ordre du roi son cousin

2. Guy qui suit XIII

XIII. Guy ACHARD seigneur de Beauregard, gouverneur de Domfront, chevalier de l’ordre du roi x Louise de LA HAUTONNIERE d’où

XIV. Charles ACHARD x N. BASILE d’où 4 filles

Autre fils de Jean Achard et Marie de Favières

XIbis Médard ACHARD écuyer seigneur du Tertre x Marie de FAVIERES d’où

XII. François ACHARD écuyer seigneur du Tertre d’où

XIII. François ACHARD seigneur du Tertre x1. Marguerite de VASSÉ fille de René de VASSÉ et Simonne de LAUNAY-l’ONGLÉE x2. Guyonne BREBIER ? ou BREHIER ?d’où

de Marguerite de Vassé un fils et deux fille

1. Jacques qui suit XIV.

2. Simonne ACHARD x Charles LE MOCQUEURS? sr de la Vallée sans enfants

3. Marie ACHARD x Jacques de LA CIGOGNE écuyer sieur de Monthrucher ? sans enfants

de Guyonne Brebier ?

4. Charles ACHARD seigneur du Tertre archer des gardes du corps du roi

5. René ACHARD écuyer seigneur de la Fortinière

XIV. Jacques ACHARD écuyer seigneur du Tertre x1. Marie de CIGOGNE fille de René de CIGOGNE seigneur e la Guyonnière, de la maison de Montracher au Maine x2. Marie de NOYON fille de Jean de NOYON seigneur de Noyon près de Saint-Ouen au Maine d’où du premier lit

1. Jacques ACHARD écuyer seigneur de la Bretonnière °1601 Saint-André

Autre fils de Jean Achard et Jeanne de Favières

IXbis. André ACHARD écuyer x Catherine de QUESNEL fille du sieur de Boisferrand auteur d’un rameau qui paraît s’être éteint à la huitième génération dans la personne de Michel ACHARD ((ou bien Catherine du HAMEL fille du sr de Bois-Ferrand écuyer seigneur des Mortiers d’où

1. Guillaume ACHARD fut d’église

2. Eustache qui suit X.

3. Eustache ACHARD, le jeune

4. François ACHARD sieur des Mortiers ? écuyer étoit aux .. en 1540 x Marguerite MONDOT ? fille de Jean MONDOT ? et Jeanne du PRÉ d’où

a. Nicolas ACHARD sr de Mortiers ?? x Claude HAMARD fille de Jean HAMARD et Madeleine TASSEAU

b. Eustache ACHARD

X. Eustache ACHARD écuyer x Mathurine de BACQUELIN fille de Philippe de BACQUELIN écuyer seigneur de Flechigny et de Nicole de LAGE d’où

XI. François ACHARD écuyer sieur des Mortiers x Marguerite de MONDOT fille de Jean de MONDOT écuyer sieur dudit lieu et de Jeanne DES PRÉS d’où

1. Michel ACHARD écuyer sieur des Mortiers x Claude HAMARD fille de Jean HAMARD et de Madeleine TASSEAU ?

2. François ACHARD sieur de St-Auvieux ?

3. Eustache ACHARD

Autre fils de Jean Achard et Collette de Crinay

VIIIbis. Macé ACHARD ca1483 +av1491 écuyer seigneur du Pas-de-la-Vente, Saint-Anvieu et de la Corbellière fit partage en 1454 avec son frère. Il recut la terre de Saint-Anvieu, avec le moulin neuf situés dans la paroisse de Saint-Marc, un fief en membre de fief nommé le fief Achard, situé dans les enclaves de la baronnie d’Ambrières, avec des rentes à prendre sur les héritages assis dans les paroisse de St-Frambault, de Cigné et de Chantrigné, et dans celles de Saint-Cyr-du-Bailleul, de St-Jean près Bion, de Romagny, et de Saint-Médard. Suivant un arrengement fait avec Macé Acard, le duc d’Alençon transfera à Domfront la foire du 11 septembre dite Angevine, qui se tenait au haut de l’avenue du château de St-Anvieu. x Jeanne de DOISNEL de la SAUSSERIE et de Montécot fille de Jean DOISNEL écuyer seigneur de la Graverie et du Bois-Allain et Perrette d’OUESSEY dame de Montécot, sieur de Jacques DOISNEL, lieutenant général et garde scel du comte de Mortain 1436 à 1454 d’où

1. Guillaume ACHARD curé de Sept-Forges et de Loré

2. Jean ACHARD +4.9.1505 Saint-Mars-d’Egrennes qui embrassa l’état ecclesiastique, prêtre 1491, pretre chanoine, décédé à Saint-Auvieu

3. Silvestre qui suit IX.

4. Macé ACHARD +28.12.1528 Saint-Mars-d’Egrennes prêtre, sieur du Cassoir, décédé à Saint-Auvieu

IX. Silvestre ACHARD +252.1528 Saint-Mars-d’Egrenne, écuyer seigneur de Saint-Anvieu, du Pas-de-la-Vente, du fief Achard, de la Corbellière et des Cassoirs. Il rendit aveu du fied Achard le 3.1.1503 représenté par son fils François, mort au manoir de Saint-Auvieu x Michelle LE MÉTAYER +octobre 1540 dame de la Roche, dans la paroisse de St-Hilaire-des-Landes au Maine fille de Jean LE MÉTAYER écuyer seigneur de Launay et de Jeanne LE PORC d’où

1. François qui suit X.

2. Christophe ACHARD +Angers mort sans postérité

3. Marie ACHARD +2.7.1527 x3 Jehan LE GRAND sieur de Vaucé [Cherin dit x N. BOUSSAULT / BEAUSSAULT dans la paroisse de Barenton]

X. François ACHARD °v1595 +11 .8.1545 Saint-Mars-d’Egrenne, décédé à Saint-Auvieu, écuyer seigneur du Pas-de-la-Vente, de Saint-Auvieu, du fief Achard, des Cassoirs et de la Roche x 21.4.1513 Passais pc 23.4.1513 Domfront Françoise de COURTAVEL / COURTALVERT) +4.7.1530 Saint-Mars-d’Egenne, décédé à Saint-Auvieu (partage 21.2.1552) dame de Bonvouloir, de Loyauté, de la Pallu, des Hayes-de-Lucé et autres terres fille de Guillaume de COURTAVEL chevalier seigneur de Montchrétin et Françoise ESSIRARD elle même fille de Guyon ESSIRARD chevalier maitre d’hotel de René duc d’Alençon,, d’où 7 fils et 3 filles

1. François ACHARD +1538 seigneur de Bonvouloir et de Loyauté gendarme de la compagnie de Mr de Lorge, tué en duel en Piémont

2. Michel ACHARD écuyer seigneur de la Corbellière puis seigneur de Bonvouloir, de Loyauté, de la Pallu, de la Roche et la Corbelière vécut 48 ans, assez cependant pour mener à bien la construction complète de son manoir et de ses dépendances (...) x Jacqueline de MESLAY / MELLAY, de la maison de Cérisé au Maine, alias fille du seigneur de Cerisay, près d’Alençon d’où

a. Jacques ACHARD seigneur de Bonvouloir et de Loyauté x 5.10.1576 Loches Marie IZORÉ dame de Saint-Aubin et des Granges, de la maison du baron de Onault ? et Fontenai fille de François IZORÉ chevalier de l’ordre du roi d’où

a1. Alexandre ACHARD seigneur de Bonvouloir, de Loyauté et de Saint-Aubin dt paroisse de Juvigny en 1625 x N. de BENUVEUSE ? sans enfants, vendit la seigneurie de Bonvouloir à Julien Achard seigneur du Pas-de-la-Vente son cousin

a2. Nicolas ACHARD seigneur de l’Aventure ?, dt paroisse de Juvigny en 1625 sans postérité

[un autre tableau dans Chérin donne a1. Jacques ACHARD chevalier seigneur de Bonvouloir et Loyaé Madeleine LE DIN mort sans postérité]

b. Josselin ACHARD seigneur de la Corbelliere au Maine en la paroisse de Cigné, où il demeurait en 1583, mort sans hoirs

3. Jean ACHARD mort jeune au service sans alliance

4. Josselin ACHARD +22.12.1544 écuyer mort au service sans alliance

5. Guyon ACHARD °v1521 qui suit XI.

6. Christophe ACHARD +19.12.1553 seigneur de la Roche gendarme de la compagnie du compte de Luc, fut blessé au combas de Chivas et se noya dans le Pô près de Turin

7. Richard ACHARD +14.7.1558 seigneur de Cassoirs gendarme de la compagnie de Mr de Vassé, tué au service à la bataille de Gravelines contre l’armée espagnole, sans alliance, il avait été fiancé à l’héritière de la maison de Jupille près Alençon

8. Julienne ACHARD +octobre 1540 Saint-Mars-d’Egrenne x René LE MAIRE écuyer seigneur de Mairerie ? en la paroisse de Gravisme ? de Izay au Maine ? (version Cherin, pour Charly Guilmard : x noble homme HAYRIE sieur de la Cheunonière, en Cigné

9. Marie ACHARD x1. 23.6.1569 Pierre de BRECE seigneur des Genetais en la vicomté de Mortain x2. Ernier de LA FERRIERE seigneur de Carrolles ? et de la Bazogé ? et du Mesnil-Thibaud

10. Marguerite ACHARD x1. 8.12.1550 René BESNARD seigneur de la Motte-Marigny en la vicomté de Sées x2. René de SALLAINES écuyer seigneur des Brosses et de la Chaponnière d’où enfants Benard et une fille de René de Sallanes

11. François ACHARD mort jeune

XI. Guyon ACHARD °v1521 +v1570 (partage 2.9.1583 et 22.5.1589) écuyer seigneur du Pas-de-la-Vente, de Saint-Anvieu et des Cassoirs x 9.9.1554 et pc 19.8.1554 (10.8.1544) Louise de ROYERS dame de Carolles et du Pin, fille d’Ambroise de ROYERS écuyer seigneur de la Brisolliere et de Brozies et Jeanne de ROVENCESTRE [Jeanne Eudeline de Rovencestre, Jeanne HEUDELINE dite de ROVENCESTRE], sœur de noble et puissant seigneur Charles de ROYERS seigneur de la Brizollière, chevalier de l’ordre du Roi, et nièce de Jean de MARE évêque de Dol en Bretagne (fiancaille le 1 octobre 1550) (Louise de ROYERS x2. pc 7.1.1573 Gilles de VAUBOREL écuyer seigneur de Longuève, dont elle aura eux enfants) d’où 11 enfants dont 6 moururent prématurément ou sans alliance

1. Jean qui suit XII.

2. Guy ACHARD °12.12.1561 Passais-la-Conception qui suit XIIbis.

3. Nicolas ACHARD (partage 22.5.1599) sieur du Cassoir prêtre curé de Notre-Dame-de-la-Conception en Passais, il était sous tutelle en 1583

4. Catherine ACHARD x 1.9.1583 Jacques de la CROIX seigneur du Mesnil-Bacon et du Moustier en la vicomté de Vire, demeurant en la paroisse de Talvande en la vicomté de Vire

5. Marguerite ACHARD x pc 21.12.1587 Jean de CAMPION seigneur de la Garanterie, au diocèse de Coutances et de la Houssaye, demeurant en la paroisse de la Meurdraguerie près Coutances

6. Lucrèce ACHARD ca1589

XII. Jean ACHARD chevalier seigneur de Saint-Anvieu, du Pin et autres lieux, capitaine cornette de cent chevaux-légers, l’un des cent gentilhommes de la maison du roi, député de la noblesse au Etats de Normandie en 1618 x pc 25.6.1586 Marguerite de la FERRIERE dame du Carolles, Pin, fille de Jean de LA FERRIERE chevalier seigneur du Pin, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et de Françoise d’ANIZY d’où 2 garçon et 3 filles

1. François qui suit XIII

2. Charles ACHARD seigneur de Saint-Anvieu x Anne de ROBILLARD fille de Jean de ROBILLARD seigneur de Juvigny et de Norron d’où 12 fils et 7 filles, 11 des garçons et les 7 filles moururent en bas âge d’où

a. Charles ACHARD seigneur de Saint-Anvieu x Marie HEDIN fille de François HEDIN écuyer seigneur de la Chalerie et de Nicole de MARGUERIE ? d’où

a1. Jacques ACHARD +1711 seigneur de Saint-Anvieu x Helène ARTUR  mort sans enfant

a2. N. ACHARD femme x N. de VAUBOREL où elle porta la seigneurie de Saint-Anvieu

XIII. François ACHARD (partage 8.7.1659) chevalier seigneur et patron du Pin, seigneur de Creuilly, des Tillart, du Moustier et de la Haye, chevalier de l’ordre du roi 1623 reçu le collier le 5 avril x pc 17.8.1617 Madelene de MAILLOC fille de François de MAILLOC chevalier seigneur de Mailloc, baron de Cailly-aux-Eaux et autres lieux gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes d’armes et Marie de BRÛLART fille de Pierre de BRÛLART seigneur de Crosne et de Senlis secrétaire d’état sous les regnes de Charles XI et Henry III et Madeleine CHEVALIER. d’où

1. Charles ACHARD °4.12.1624 à Paris, St-André-des-Arcs chevalier seigneur et patron du Pin, de Creuilly, du Tillant ?, de Moustier x1. 1664 Anne de GUERVILLE sans enfants x2. 1669 Vacognes Antoinette LE PETIT dame de Vacognes fille de François LE PETIT chevalier seigneur patron de Vacognes d’où postérité

2. Charles ACHARD °18.1.1626 Le Pin chevalier, seigneur et Patron de la Haye et de Creuilly x 1.10.1655 St-Nicolas-des-Authieux et pc 20.7.1655 Renée MAZE veuve d’Antoine de POMMARE chevalier seigneur de Bourdemare et fille de Nicolas MAZE seigneur du Puy et de Claville et Catherine de CORMEILLES d’où

a. Jean ACHARD °24.5.1656 St-Germain-de-Lisieux

3. François ACHARD °v1629 +av1686 chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en vertu des preuves de noblesse qu’il fit le 6.5.1647. Ses frères partagent sa succession le 21.3.1686

4. Joseph ACHARD °23.3.1632 Le Pin +av1686 prêtre curé du Pin

Autre fils de Guy ou Guyon Achard et Louise de Royers

XIIbis. Guy ACHARD °12.12.1561 Passais-la-Conception, né au Pas-de-la-Vente +v1602 écuyer seigneur du Pas-de-la-Vente, de la Bigotière et de Vaugeois après été élève d’un collège d’Angers, il se fiance le 15 aout 1581 « il fit tout jeune la campagne de Flandre, se fiança à 20 ans et fut empêché durant quatre années par le service des rois Henri III et Henri IV de procéder à la célébration de son mariage. Au retour de la campagne de 1595, où il avait été sans fort exposé, il jugea prudent de faire son testament. Pour avoir combattu la Ligue, il n’en était pas moins bon catholique (...) » x pc 1581, fiance 15.8.1581, reconnu le 22.4.1586 Suzanne GERMONT +9.11.1598 fille de Christophe GERMONT écuyer sieur de la Vente en Passais grand maitre des eaux et forêts de Normandie et Françoise COUPPEL, dame d’Epinay-le-Comte d’où

1. Julien qui suit XIII.

2. Catherine ACHARD x 24.11.1603 Robert DESLANDES écuyer seigneur de Boisjosselin, receveur des tailles de la Vicomté de Domfront, fils de Jean DESLANDES et Barbe LOUVETEL (ou LE LOUVETEL)

XIII. Julien ACHARD °v1590 +25.3.1666 Juvigny-sous-Andaine chevalier seigneur du Pas-de-la-Vente, de la Bigotière, de Bonvouloir, de Loyauté, de Juvigny-sous-Andaine et autres lieux chevalier de l’ordre du roi gentilhomme ordinaire de sa chambre 1631, lieutenant des chevaux légers, député de la noblesse 1632 x pc 6.1.1614 Clinchamps Anne de VAMBAIS (de WEMBER, de VAMBER) °15.12.1591 Saint-Manvieu +20.1.1655 Passais fille de René de VAMBAIS écuyer seigneur de Florimont, Loraille, Saint-Arnoult, les Sens et Saint-Manvieu chevalier de l’ordre de Saint-Michel et de Diane de COSSÉ-BRISSAC, fille naturelle et légitimée de Charles de COSSÉ comte de Brissac maréchal de France, gouverneur de Picardie d’où

1. Guy ACHARD °v1623 +20.9.1694 Juvigny dit le marquis de Bonvouloir, seigneur de Bonvouloir, de Loyauté et autres lieux lieutenant colonel de carabiniers x1. 1667 Domfront Anne-Geneviève de FRÉBOURG °1643 +31.4.1670 Frébourg, veuve de Mr de Molan, fille de Denis de FRÉBOURG écuyer sieur du lieu et de Jacqueline du HAMEAU x2. Catherine de ROYERS de la BRISOLIERE °23.1.1658 Lucé fille de Jacques de ROYERS et Marie de BITAUT de LA SUZE-CIZEY x3. Julienne DAVY, à 18 ans fille de Jean DAVY écuyer seigneur de Bernusson et Yvonne de VAUFLEURY d’où que des filles

du premier lit

a. Jean-François-Pol ACHARD °31.8.1668 baptisé le 5 mai à Paris, St-Jean-en-Grève mort jeune

a. Marie-Elisabeth ACHARD °10.9.1669 Juvigny x Jean de LANTAGE lieutenant colonel de cavalerie

du deuxième lit

b. Marie-Françoise ACHARD

du troisième lit

b. Marie-Geneviève ACHARD °1686 x Nicolas de LA BROISE dont la postérité s’est éteinte dans la personne de René-Gabriel-Georges d’AMPHERNET seigneur de Chancé, de Romagny

c. Charlotte-Julienne ACHARD °1690 x Jean-François PAYEN de LA VARANGERE

2. Alexandre ACHARD chevalier, seigneur du Pas-de-la-Vente et du Perthus-Achard seigneur et Patron de Saint-Mouvieux fut maintenu dans sa noblesse en 1666 x Marie de LONLAY fille de Jacques de LONLAY baron de Villepail ? seigneur des Buatre et Madeleine de LA GONNIVIERE d’où postérité

3. Hervé ACHARD tué à Rome, étant gentilhomme d’ambassade

4. Julien ACHARD dit Monsieur de Mantilly, tué à la bataille de Lens