Familles LE
MAROIS, LE MARESQ, LE MAREST, LE MARET, LEMAROIS, MAROIS, LE MARHOY,
LE MAREC, LE MARHOYER, LE MAROYES
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Sommaire:
Sources:
Archives Nationales - Travaux Guy et Jean Le Marois 1934-1939 -
Marie-Andrée de Trémiolles notes 1998, 2001- Serge Rémy, notes
2001, Anne Laure Lepetit, ascendance – Louis Noel, geneweb noel5,
2004 (Haineville) – Louis Noel, relevé des registres paroissiaux
de Quettetot de 1629 à 1670, base quettetot, 2006 - Michel Castel,
geneweb castelm, 2004 (desc Philippe-Julien) - Luc Martin, geneweb
martinluc (desc Cabart) – Helene Le Maux, notes 2005 - Friedrich
Lassalle, geneweb friedrlas 2005 (Ganay) – Alain Durand, base
alainpdurand, 2006 (Dubosc)
Voir:
http://www.lemarois.com/jlm/data/l01lemarois2.html
pour
les Le Marois non rattachés
I.
Jacques LE MAROIS +2.10.1666 Quettetot on trouve un hameau "La
Maroisserie" à coté de Grosville x29.1.1613 Grosville (50)
Marie ESCOLIVET/ECOLIVET +1.4.1667 Quettetot d'où
1. Pierre LE MAROIS
2. Jean LE MAROIS
3. Louis LE MAROIS qui suit II
4. ? Jacques LE MAROIS ca 1668 x
4.8.1657 Quettetot Marie HOUEL ca 1666 fille de Marguerin et Michelle
BESNARD d'où
a. Joseph LE MAROIS °4.7.1658
Quettetot (50) (parrain Jacques père de Jacques et Anne COMMENCHAIL)
b. Olive LE MAROIS °26.7.1659
Quettetot (50) (parrain Olivier LEVESQUE et Colette HOUEL)
c. François LE MAROIS
°19.10.1663 Quettetot (50) +janvier 1664 Quettetot à 3 mois
(parrain François MOSRIN et Catherine JUMELIN femme de Louis LE
MAROIS
d. Louis LE MAROIS °19.10.1663
Quettetot (p&m: Laurence GRISEL veuve de Louis DELACOTTE et
Thomas LE SAVOUREY)
c. ? Thomas LE MAROIS
+10.2.1657 Quettetot, fils de Jacques
5. 3 filles LE MAROIS
II.
Louys LE MAROIS (LE MARHOY) +8.4.1668 Quettetot (50). Il est parrain
de Siméon Jumelin fils de Thomas et Marguerite Durel en 1658 à
Quettetot x 29.11.1659 Quettetot (50) Catherine JUMELIN ca1668 fille
de Guyon et de Siméonne LE MIERE d'où
1. Anthoine LE MAROIS °Quettetot
2. Guillaume LE MAROIS qui suit
III.
3. Richard LE MAROIS °Bricquebec
III.
Guillaume LE MAROIS (LE MAREC, LE MAREST) °27.7.1662 Quettetot (50)
+21.2.1729 La Haye d'Ectot (50) x 5.2.1686 La Haye d'Ectot (50)
Julienne MOISY fille de défunt Pierre et Marie BLONDEL d'où
IV.
Guillaume LE MAROIS (LE MARESQ) °4.11.1692 Quettetot (50)
+18.12.1759 La Haye d'Ectot (50) laboureur, commis au greffe de la
maitrise de Bricquebec x 20.5.1721 La Haye d'Ectot (50)
Cécile-(Marguerite) LE CANNELIER (dite DUVAL sur l'acte de naissance
de Guillaume) °23.11.1702 La Haye d'Ectot +22.11.1774 La Haye
d'Ectot fille de Philippe et Marie LE PARQUIER d'où
1. Philippe-Julien LE MAROIS
°26.2.1722 La Haye d'Ectot qui suit V.
2. Marie Cécile LE MAROIS
°16.12.1723 La Haye d'Ectot
3. Bonne-Marie-Cécile LE MAROIS
°13.3.1725 La Haye d'Ectot x 10.11.1750 Néhou Jacques LE BOYER
°24.8.1755 Néhou (50) +26.6.1815 Néhou laboureur au Val de Nehou.
Il devait annuellement 10 boisseaux de blé pour l'entretien de la
chapelle Saint-Eloi de Nehou. d'où au moins
1. Jacques LE BOYER +26.6.1815
Néhou x Victoire Eulalie LEPETIT d'où postérité
4. Jeanne-Marie-Jacqueline LE
MAROIS °29.11.1727 La Haye d'Ectot +15.12.1794 Saint-Paul des
Sablons (50) x 26.11.1750 La Haye d'Ectot François HAINEVILLE
fermier laboureur fils de Jacques Louis et Françoise GIOT d'où
a. Louis-François HAINEVILLE
°25.8.1751 (bap) La Haye d'Ectot cultivateur demeurant à La Haye
d'Ectot en 1826 d'où Louis
b. Guillaume-Joseph HAINEVILLE
°19.3.1755 La Haye d'Ectot
c. Thomas-Lot HAINEVILLE
°21.3.1758 La Haye d'Ectot +26.2.1825 La Haye d'Ectôt x
Louise-Amélie-Rose LEPETIT +1782 d'où postérité (cf geneweb
castelm)
d. Marie-Aimée-Jacqueline
HAINEVILLE °25.7.1761 La Haye d'Ectot x 7.2.1793
Jean-Jacques-Antoine LE PETIT °v1759 fermier laboureur
e. Léonor-François HAINEVILLE
°9.7.1763 La Haye d'Ectot +10.7.1821 Surtainville laboureur 1794
puis cultivateur x 30.4.1800 SurtainvilleMarie-Monique DESQUIESSES
(des QUIESSES) d'où post.
5. Jean-François LE MAROIS
°11.2.1729 La Haye d'Ectot +7.11.1752 (ou 6.11.1752 La Haye d'Ectot)
célibataire
6. Guillaume LE MAROIS °27.1.1732
La Haye d'Ectot qui suivrat Vbis. branche de Bricquebec
7. Jean LE MAROIS °v1733
+8.12.1754 La Haye d'Ectot à 21 ans
7. Jean-François LE MAROIS (le
même?) °22.11.1734 La Haye d'Ectot
Branche
de Saint-Pierre l'Eglise
V.
Philippe-Julien LE MAROIS °26.2.1722 La Haye d'Ectot +23.5.1759
Saint Pierre L'Eglise (50) parait devenir notaire à St Sauveur le
Vicomte x 20.4.1751 St Pierre l'Eglise x Marie DOUCED/DOUCET
°10.6.1718 Saint-Pierre L'Eglise +27.7.1783 65ans fille de Pierre et
Marie RENAULT dont:
1. Jacqueline Françoise
Charlotte °13.2.1752, Saint Pierre l'Église +13.5.1756 Saint-Pierre
l'Eglise à 4 ans
2. Marie-Bonne °1.7.1753
Saint-Pierre L'Eglise (50) x 3.3.1778 Saint Pierre l'Église Théodore
CABART °11.10.1748 Saint Pierre l'Eglise +15.12.1822 74 ans
Saint-Pierre l'Eglise il est marin, menuisier 1804, journalier 1810,
habite rue du Calvaire à St Pierre l'Eglise 1813 fils d'Adrien
CABART et Suzanne Madeleine TROUDE d'où
a. Marie Jeanne Bernardine
°1.12.1778, Saint Pierre l'Église (50) +26.1.1813 St Piere l'Eglise
couturière
b. Pierre Antoine °21.11.1780,
Saint Pierre l'Église (50) +15.8.1831 Tisserand x Jeanne VASTEL d'où
post.
c. Marie Bonne Charlotte
°23.12.1780 [??], Saint Pierre l'Église (50).
d. Jean Guillaume °26.5.1785,
Saint Pierre Église +22.1.1857 Anneville en Saire (50), domestique
1814, matelot de pêche 1825, 1841, Taille : 158cm, chatain, yeux
roux, front large, petit nez, grosse bouche, menton retroussé,
visage ovale. x1. Aimée BRISSOT/BRISSET x2. 17.2.1814 Saint-Pierre
l'Eglise Bonne Marie Françoise Jeanne VATEL °14.4.1784 Le Vicel, 50
+15.3.1855 Anneville en Saire 50 couturière, garde barrière fille
de Jean et Jeanne BARZIN d'où postérité [source Luc Delacourt,
Reims 2003 viking51 qui en descend]
e. Pierre Jean François
°2.7.1787, Saint Pierre l'Église (50) +15.6.1808 Belfort, 90 à 20
ans soldat de la 5ème companie du 63è régiment d'infanterie (1808)
f. François +av1793
g. Etienne Modeste Marin
°26.12.1788, Saint Pierre l'Église (50)
3. Jeanne Françoise °2.5.1755,
Saint Pierre Église x 19.3.1782 Saint-Pierre l'Eglise 50 Jean LECOCQ
°Saint-Michel de la Pierre 50 fils de François et Jeanne RAULIN
4. Guillaume Julien, °2.4.1757,
Saint Pierre l'Église (50) qui suit VI.
5. Charles Augustin °10.4.1759,
Saint Pierre Église
VI.
Guillaume Julien LE MAROIS alias Guillaume LEMAROIS °2.4.1757, Saint
Pierre l'Église (50) cordonnier en 1787, boucher habitant Gonneville
en 1813 x 22.1.1780, Saint Pierre Église avec Jeanne Gabrielle
LELOUP °7.2.1751, Saint Pierre Église fille de Jean LELOUP et Marie
AMIOT d'où
1. Jean-Isidore LEMAROIS
°31.10.1780 Saint-Pierre-l'Eglise 50 +25.2.1782 Saint-Pierre
l'Eglise 50 à 15 mois
2. N. LEMAROIS °24.8.1782
3. Auguste-Charles-Isidore
LEMAROIS °4.11.1783 Saint-Pierre l'Eglise
4. Jacques-François LEMAROIS
°30.1.1786 Saint-Pierre l'Eglise +22.10.1786 Saint-Pierre l'Eglise à
8 mois
5. Marie-Jeanne-Françoise
LEMAROIS °17.10.1787 Saint-Pierre l'Eglise
6. Jeanne-Françoise LEMAROIS
°12.3.1789 Saint-Pierre l'Eglise
Branche
de Bricquebec
Vbis.
Guillaume LE MAROIS (MAREST) °27.1.1732 La Haye d'Ectot +9.9.1791
Briquebec arpenteur géomètre s'occupant de l'exploitation de la
forêt de Bricquebec, commis pour la recette 1752, puis greffier en
la maîtrise des Eaux et Forest 1769, tabellion 1779, maître de la
poste aux lettres de Bricquebec. Il acheta sa maison de Bricquebec,
située près de la poste le 2 janvier 1773 à Antoine Cartel sr du
Roché pour 1650 livres x1 27.7.1751 La Haye d'Ectot et pc contrat de
mariage du 27.7.1751 devant le notaire de Bricquebec, avec dispense
du 3e au 4e degré de consanguinité) Catherine DUBOSC °11.5.1724 La
Haye d'Ectot +10.11.1762 à 38 ans Bricquebec fille de François
DUBOST sieur du Cierge et Marie BONAMYs x2 14.11.1765 Bricquebec
Marie-Renée LE CLERC °17.9.1734 Bricquebec +19.4.1813 fille de
Robert et Jeanne-Louise CLEMENT d'où
du
premier lit:
1. Michel °2.4.1752 +le 4
suivant
2. Marie-Jeanne-Catherine
°13.5.1755 Bricquebec +23.4.1820 x 3.2.1780 Bricquebec Jean-François
CORBEL +18.5.1817 Magneville fils de Philippe-Simon et de feue Marie
CLEMENT d'où postérité dont probablement
a. Guillaume-François-Lecbin
CORBEL chevalier de la LH, chef de bataillon en retraite et
percepteur des contributions directes à Bricquebec où il demeure en
1834
b.
Louis-François-Auguste-Alexandre CORBEL chevalier de la légion
d'honneur, percepteur des contributions directes, dt à Brionne 1834
c. Rose-Aimé-Victoire +av1834 x
pc Longuemarre notaire à Elbeuf 11.4.1830 Charles-Augste POLLARD
d. Pierre-Auguste fabricant de draps dt à Champeaux, commune de
Bernay, et avant à Elbeuf sur Seine
3. Jean-Guillaume LE
MAROIS-DUBOSQ °31.10.1759 Bricquebec +8.4.1833 Paris (iad Moisant
6.5.1833 XLVI-865 [
D3828], testament olographe 30 pluviose an
onze, déposé Moisant 10.4.1833 XLVI-864 [
F8163],
documents concernant sa succession pc Moisant XLVI-875 31.1.1834
[
D3066], copie de l'acte de décès et mariage XLVI-864
30.4.1833 [
F8156]). curé constitutionnel de Valognes. Il
quitta l'église vers 1793 et se maria. A son mariage il était
"breveté capitaine au 94e département d'infanterie, adjoint
aux adjudants généraux, attaché à l'Etat major du général
divisionnaire Caffin(?), dans l'armée de l'ouest, au Camp de
coucouron". Il aurait été nommé consul de France aux
Etats-Unis. Selon l'Histoire de Valognes par l'Abbé Sevestre: "Le
successeur de Gravé de la Rive ne fut élu que le 13 juin. C'était
un professeur du collège des Postes. Jean-Guillaume Le Marois, natif
de Bricquebec. Il n'arriva à Valognes qu'en septembre. Il était
animéd'excellentes intentions. Il se montra très déférent pour
Gravé de La Rive et essaya de continuer son oeuvres. On s'en rend
compte quand on parcourt son cahier d'annoncs. Il est visible que Le
Marois n'a voulu rien modifier et qu'il s'est efforcé d'entretenir
les vieilles dévotions valognaises. Il fut preuve d'un certain
courage au moment de l'application de la loi sur l'état civil. Il
continua à tenir ses registres de catholicité. Les résultats qu'il
obtint furent très médiocres. Il était sans cesse contrecarré par
la municipalité qui empiétait sur ses droits et entendait régler
elle-même les choses d'église.". x 10 nivose an 3 Doué
(Maine et Loire) (copie XLVI-864 30.4.1833 [
F8156] sans
contrats de mariage Jeanne-Catherine VERNET , 39 ans à son mariage
ca1834 dt à Paris 5 rue de l'Université fille de
Louis-Pierre et Jeanne LISTOUILLE(?)
notice Beauchamp, 1816:
professeur, aide de camp, régisseur général des octrois de Paris,
etc Il se trouvait professeur de mathématique à Poitiers lorsque la
révolution éclata, et passa à l'armée de l'Ouest à l'époque de
la prémière pacification. Il y a servit sous les ordres du général
Canclaux en qualité d'adjoint aux adjudans généraux, passa de la à
l'arméee d'Italie en 1796, fut nommé président du gouvernement
provisoire de Mantouan, dont l remplit les fonctions jusqu'à
l'organisation de la république cisalpine, entra après le 18
brumaire dans l'administration des octrois de Paris, et en fut
successivement régisseur général et inspecteur en chef.
Propriétaire d'une superbe filature hydraulique de coton à Brionne,
département de l'Eure.
administrateur à Bricquebec
quand il faut élu en 1811 par la Manche, candidat au Corps
législatif sans être appelé à y siéger (notice Robinet 1898)
du
second lit:
4. Jean-François-Guillaume-René
LE MAROIS °5.9.1766 Bricquebec +16.9.1766
5. Louis-François-Auguste LE
MAROIS °25.12.1767 Bricquebec qui suit VI.
6. René-Marie LE MAROIS dit
"Dubosc" °9.4.1769 Bricquebec +19.5.1827 Bricquebec, rue
du Bourg, Colonel dans la garde impériale, Chevalier de l'Empire
par lettres patentes du 16 décembre 1810, donataire de l'Empire,
volontaire (1791), capitaine aux grenadiers 1798, chef de bataillon
de la Garde Impériale 7.9.1811. Officier de la Légion d'Honneur.
Sur sa tombe à Bricquebec on y lit "Ci-git le colonel Le Marois
René Marie né le 9 avril 1769 décédé le 19 mai 1827. Il fut
l'appui de sa patrie quand il défendit les drapeaux. De retour dans
nos hameaux il eut une autre noble vie, du pauvre il devint le
secours, en lui l'orphelin vit un Père, le malheureux dans sa misère
coula par lui de plus beaux jours. Nobles amis dont il faisait la
gloire, vous qu'il chérit, qu'il porte dans son coeur vénérons sa
mémoire sur ce tombeau versez des pleurs". Sur 6 cartouches
latéraux on lit "Le 2 de l'an IV à la grande armée. 1806 et
1907 Prusse et Pologne 1808 en Espagne 1809 en Allemagne. A fait les
campagnes de 1792 les 2, 3 et 4 aux armées du Rhin, de la Moselle,
du Nord, de la Hollande, de l'Ouest et des côtes de l'Ocean et celle
de l'an VIII à l'armée d'Italie. Approuvé chef de bataillon par sa
Majesté Louis XVIII le 5 juin 1819 à commencer du 14 mars 1806. 32
ans de service, 12 campagnes de guerre. Décoré à l'élévation de
Napoléon à l'Empire en reconnaissance des services rendus pendant
le Consulat par décret du 15 mars 1810, nommé chevalier de
l'Empire, officier de la Légion d'Honneur". x 1822?
Bonne-Léonore-Félicité GOSSET +3.7.1822 veuve de
Guillaume-Augustin LUCE
7. Antoine-Isidore LE MAROIS dit
Desfontaines °4.4.1771 Bricquebec +16 fructidor 1802 La Maritinique
(il y a une procuration par Jean-Guillaume Le Marois-Dubosq le
26.4.1817 pc Moisant concernant sa sucession), médecin militaire et
prit par à ce titre à l'expédition du général Leclerc pour la
reprise de Saint-Domingue. Il avait fait la campagne d'Italie.
8. Yves dit Deslongchamps LE
MAROIS °10.5.1772 Bricquebec +8.2.1807 à Eylau (notoriété parès
son déces pc Langlois notaire à Valogne 28.5.1811). Il fut en 1794
capitaine au 3e bataillon de la Manche sur la frontière de l'Est. Il
devint ensuite secrétaire de Le Tourneur quand celui-ci fut nommé
membre du Directoire, puis demeura près de Carnot. Il fit ensuite
les campagnes de l'Empire. A la bataille d'Eylau il était colonel
commandant le 43ème de ligne. Il tombe à la tête de ses troupes.
En l'envoyant à l'attaque Napoléon lui aurait dit: partez colonel
et revenez général. Il avait été sous-chef d'état major du
Maréchal Soult au camp de Boulogne. Il était officier de la Légion
d'Honneur
9. Roxelane-Pelagie ou
Rosalie-Pelagie LE MAROIS °31.1.1774 Bricquebec +14.10.1828 La
Chapelle Biche (Orne). Par ses lettres, elle semble avoir été une
femme intelligente et débrouillarde. Par elle nous savons que la
famille était religieuse, elle dit dans une lettre qu'elle tient à
ce que son fils soit élevé dans les mêmes principes qu'elle même
et ses frères. Elle était restée très liée avec ses frères,
elle allait souvent à Paris chez le général. Elle devait avoir
souvent besoin d'assistance grçace aux frasques de son fils et elle
faisait appel à la générosité de ses frères. Elle semble avoir
eu une très mauvaise santé après la mort de son mari x Francois
Jacques Charles DOISNEL °1778 +14.10.1828 La Chapelle Biche fils de
Nicolas et Anne DUGUEY d'où
a. Achille vivant en 1838 à
Bricquebec. Il semble avoir été un assez mauvais sujet, il finit
par épouser la fille d'un armateur de Granville laquelle est inhumée
dans la même enceinte que le colonel René Marie.
10. Jean-Léonor-François LE
MAROIS °17.3.1776 Bricquebec qui suivra VIbis (branche du Général
Le Marois
11. Marie-Victoire LE MAROIS
°26.10.1777 Bricquebec
VI.
Louis-François-Auguste LE MAROIS °25.12.1767 Bricquebec pendant la
messe de minuit +6.4.1849 à 81 ans 12 rue de Richelieu (Hotel des
Alpes) inh au cimetière Monmartre. receveur des finances de
l'arrondissement de Valognes 1796, Jonzac 1818, Rambouillet 1821. Il
habitait 6 rue Vital à Passy à la fin de sa vie. Il habitait à
Valogne rue de la Croix Morville (actuellement rue Barbey
d'Aurévilly). Il donna en dot au mariage de Pierre-Charles-Auguste
54 ha de manoir, maisons et terres de La Cour de Boutteville,
Coquenéauville et Sébeville x1. 1.7.1793 Valognes
Marie-Jeanne-Charlotte DANNET °21.11.1771 +10.7.1816 Valognes fille
de Pierre bourgeois et propriétaire à Valognes x2 52 ans (v1819) à
Créteil Marie-Julie LAURAIN de MIRELLES fille du Colonel Laurain
chevalier de Mireilles, qui semble avoir été un ami de longue date.
d'où
du premier lit
1. Pierre-Charles-Auguste
°21.2.1795 Valognes quit suit VII.
2. (Charles-Philippe-)Alphonse LE
MAROIS °24.1.1797 +16.6.1818 Paris 6 rue Favard. Il était étudiant
en droit quand il est mort de la tuberculose. Pendant sa maladie il
fut assister par son oncle, le colonel René-Marie. Sa succession a
débouché sur un procès à partir de 1845.
3. Désirée-Caroline-Pelagie LE
MAROIS °19.3.1798 +23.8.1812 Valognes
VII.
(Pierre-Charles-)Auguste LE MAROIS °21.2.1795 Valognes +12.5.1867
Lude x 15.9.1823 Cherbourg Rose DURAND °1795 Cherbourg +1.11.1887 24
rue Christine d'où
1. Auguste-Alphonse °20.6.1825
Cherbourg qui suit VIII
2. Julie LE MAROIS °1826 +1827
3. Caroline LE MAROIS °1828
+1828
VII.
(Auguste-)Alphonse LE MAROIS °20.6.1825 Cherbourg +26.1.1885 Lude
Il fit ses études à Caen ou sa mère avait une maison et entra dans
l'administration des douanes à Rouen d'où il alla successivement à
Abbeville, Lannilis, Camaret et Paluden. x 25.11.1850 Cherbourg
Amélie NOEL °18.12.1831 Paris +21.1.1897 Paris Bd de Latour
Maubourg (déclaration succession declaration 16 mars 1897 n°473, 24
mars 1897 n°536
[http://lemarois.free.fr/actes/l01lemarois-amelie-noel-succ-AD75-DQ7-11988.pdf
DQ7-11988], et 11 janvier 1899 n°59
[http://lemarois.free.fr/actes/l01lemarois-amelie-noel-succ-AD75-DQ7-12011.pdf
DQ7-12011]) fille de Nicolas ancien député et maire de Cherbourg et
de Adélaïde AGNES d'où
1. René LE MAROIS °5.9.1851
+10.91851 un jumeau est né mort.
2. René °29.8.1852 Lude qui
suit VIII.
3. Pierre LE MAROIS °7.2.1854
Lude + 18.1.1918 Paris bd Raspail. Il entra en 1861 à 7 ans au
collège de Valogne x29.1.1879 Fernande JACOMEL de CAUVIGNY
+25.3.1917 d'où postérité
4. Marcel LE MAROIS °27.7.1855
+5.10.1873 Lude 17 ans s.p. entra en 1864 à 9 ans au collège de
Valogne
VIII.
René LE MAROIS °29.8.1852 Lude +23.11.1930 subitement au Lude,
entra en 1861 à 9 ans au collège de Valogne. attaché à la
Trésorerie Général de l'Orne 1875 x 22.8.1875 Alençon Marguerite
LE ROYER de la TOURNERIE °9.7.1853 Domfront +4.3.1935 Subitement à
Paris Tous deux inhumés à Saint-Sauveur le Vicomte d'où postérité
Branche
du Général Le Marois [A corriger et à compléter]:
VI
bis Jean-Léonor-François LE MAROIS comte d'empire °17.3.1776
Bricquebec +14.10.1836 Paris rue Blanche à 60 ans (inventaire
Frottin notaire à Paris 26.10.1836 XLVI-888 [
C2140] et
Pellecat notaire à Barneville, Manche le 9.11.1836, testament déposé
le 14.10.1836 Frottin XLVI-888 [
C2128], déclaration
succession 11.4.1837 DQ7 3450 [
C0724] la succesion
déclarée se monte à 404.785,92 Fr, tutelle devant le juge de paix
du 10e arrondissement de Paris le 25.10.1836, succession XLVI-1031bis
23.9.1837 [
B0200] (début de l'acte)) à la suite d'une
longue et douloureuse maladie. s'enrôla dans l'armée
révolutionnaire, assista au siège de Toulon, se lia avec Bonaparte
pendant la campagne d'Italie et prit une part active au 18 brumaire.
Successivement colonel à Marengo, général de brigade en 1802,
général de division après Austerlitz, blessé à Iéna, gouverneur
de Varsovie, il commanda à Waterloo les troupes de Normandie. Après
1819, il passa le reste de sa vie dans son domaine de Pépinvast (Le
Vincel, 50) et mourut en 1836. Il possédait également le château
de Vauville . C'est lui qui présenta au Directoire les drapeaux de
la campagne d'Italie, il était aux cotés de Bonaparte le 18
brumaire, il fut son témoin au mariage civil de Joséphine, le fut
de nouveau au mariage religieux la veille du Sacre. Comme il n'avait
pas l'âge requis cette raison fut invoquée lors du divorce devant
le Sénat. Il avait été griévement blessé pendant la campagne
d'Italie et tout un escadron lui était passé sur le corps. Il
totalisait à la fin de sa carrière un nombre incroyable de
blessures, c'est ce qui lui valut de ne pas prendre part aux
dernières campagnes. Il fut gouverneur de Rome et en 1814 gouverneur
de Magdebourg.. A cette occasion il se couvrit de gloire en refusant
de rendre la place, il ne voulut jamais croire à la défaîte de
l'Empereur que lui annoncait l'ennemi et ne consentit à se retirer
avec les honneurs de la guerre que lorsqu'un de ses officiers
d'ordonnance eut été à Paris se rendre compte de la situation et
revient avec un ordre formel du roi d'avoir à cesser la défense. Il
vivait d'ordinaire soit à Pepinvast, soit dans son hôtel de la rue
de Grammont à Paris. Il mourut dans une autre habitation qu'il
possédait au 23 rue Blanche et dont les magnifiques boiseries ont
été transportées à Lonray. Sur son faire part il est dit
"Lieutenent géréral, grand officier de la Légion d'Honneur,
chevalier de Saint-Louis, Commandeur de la Couronne de fer, grand
croix de l'Aigle d'Or de Wurtemberg. Il fut richement doté par
l'Empereur.
Fait
partie en 1827 des 331 membres fondateurs de la Société
d'horticulture de Paris, qui s'appelle aujourd'hui la Société
nationale d'horticulture de France (SNHF) (trouvaille Aliénor
Samuel-Hervé)
autre
bio:
Lieutenant
de la Compagnie de la Garde Nationale de Bricquebec à 16 ans, puis
commandant d'un détachement de canonniers des côtes de la Manche.
Élève de l'École Militaire des Enfants de Mars en 1794, aide de
camp du général Bonaparte, témoin signataire au mariage avec
Joséphine, se distingua aux batailles de Lodi et Reveredo, apporta
au Directoire les drapeaux conquis sur les Autrichiens à Arcole. Il
était aux côtés de son général lors du 18 brumaire.
Colonel
à Marengo, général de brigade en 1802, général de division après
Austerlitz, gouverneur d'Ancône, de Fermo et d'Urbino en 1806,
grièvement blessé à Iéna, il comprima ensuite l'insurrection de
Torgau, reçut le gouvernement de Stettin et celui de Varsovie en
1807, fut élu la même année membre et vice-président du corps
législatif, eut le gouvernement de Rome en 1809, et le commandement
du camp de Boulogne en 1812, pendant la campagne de Russie, fit la
campagne de 1813 à la Grande Armée, défendit glorieusement
Magdebourg jusqu'au 24 avril (alors que Napoléon avait abdiqué le
12), ramenant en France ses hommes, armes et munitions.
Il
resta sans emploi pendant la 1e Restauration, fut nommé pair de
France et commandant des 14e et 15e divisions militaires de Normandie
pendant les Cent-jours, et fut mis à la retraite après le retour
définitif des Bourbons. Député de la Manche de l'an VIII à 1815.
autre
bio:
Dès
l'âge de 16 ans, il s'engage dans la garde nationale de sa commune,
puis il devient lieutenant commandant un détachement de canonniers
sur les côtes. Il entre l'année suivante à l'école de Mars à
Paris. Letourneur le choisit comme officier d'ordonnance en se
rendant à Toulon. Affecté comme lieutenant à l'état-major de
l'armée de l'Intérieur, Bonaparte le remarque le voit le 13
vendémiaire et le prend le soir même comme aide de camp. Il devient
l'un de ses proches et il se trouve témoin lors du mariage avec
Joséphine – comme il n'avait pas l'âge requis cette raison fut
invoquée lors du divorce devant le Sénat.. Il part à l'armée
d'Italie, A la bataille de Lodi, courageux et plein de fougue, le
jeune Lemarrois eut ses vétements criblés de balles. A Roveredo,
où il avait décidé le gain de la baille sur un point important, il
fut renversé de cheval dans une charge impétueuse, et une partie
des colonnes ennemies lui passa sur le corps. Blessé grièvement à
Roveredo, sert à Ancôme et porte au Directoire les drapeaux pris à
l'ennemi. Nommé chef de bataillon en 1796, la guérison incomplète
de ses blessures le contraint à rester en france lors de
l'expédition d'Egypte. Au retour de Bonaparte, il reprend ses
fonctions d'aide de camp et le suit de nouveau en Italie comme chef
de brigade. Général de brigade en 1803, il participe à la campagne
d'Autriche de 1805. Il est promu général de division après
Austerlitz. Il est de la campagne contre la Prusse. Blessé à Iéna
et nommé successivement gouverneur de plusieurs villes de Prusse
puis de Varsovie en décembre 1806 tout en faisant campagne. Elu
député de la Manche au Corps législatif, après Tilsit, il revient
en Italie. Nommé comte de l'Empire en 1808 et Grand Officier de la
Légion d'honneur, il rentre à Paris et désapprouve la campagne de
Russie. Il reste en France devant Boulonge. Rappelé pour la campagne
d'Allemagne, comme commandant supérieur des troupes du Grand-Duché
de Berg et gouverneur de Magdebourg, il finit par capituler le 20 mai
1814, après l'abdication de l'Empereur. A cette occasion il se
couvrit de gloire en refusant de rendre la place, il ne voulut jamais
croire à la défaîte de l'Empereur que lui annoncait l'ennemi et ne
consentit à se retirer avec les honneurs de la guerre que lorsqu'un
de ses officiers d'ordonnance eut été à Paris se rendre compte de
la situation et revient avec un ordre formel du roi d'avoir à cesser
la défense. Gardé en activité par la Restauration, son ralliement
à l'Empire lors des Cents-Jours le met en disponibilité au retour
du roi. Il n'exerce plus d'activité et se retire en Normandie. La
monarchie de Juillet lui rend sa retraite et il meurt à Paris en
1836.
Il
posséda la manufacture de porcelaine de Valognes qui fut transférée
à Bayeux à partir de 1812. Dans une lettre envoyée de Paris le 10
janvier 1802, le Général disait à son frère Auguste qui gérait
ses biens:
"...
Voici, mon cher le parti que je crois bon de prendre pour la
manufacture de Valognes. Rembourser Langlois et Hubert et pousser
notre établissement. Donner 3 000 F d'appointement à un bon
directeur avec un intérêt dans les ventes. Etablir Desfontaines
caissier et chargé des ventes, achats, en un mot tenir les livres et
le mettre en état de bien aller cet établissement qui ne peut que
prospérer, y avoir un bon peintre et deux ou trois bons principaux
ouvriers et les bien payer. Diviser le capital en 6 actions de 10 12
ou 15.000 F chacune. Desfontaines en prend une, Auguste une,
Deslongchamps avec le grenadier et moi les trois autres."
Il
fonda des établisement industriels à Bernay, Elbeuf, Louviers et à
Brionne ou furent occupés un nombre considérable d'ouvriers. Une
statut en bronze a été elevée à cette illustration militaire sur
la grand place de Bricquebec en 1837 (oursel, dico bio normandes, Le
breton briographie Normande).
Son
portrait peint par Mme Desnos figure au musée de Versailles, salle
n°170 (en 1860).
L'expression
"Impossible n'est pas français" viendrait d'un échange
qu'il eut avec Napoléon. Il « buta » sur un problème et crut bon
de s'ouvrir à Napoléon de ce qu'il ne croyait pas possible de
réaliser. L'Empereur lui répondit dans une lettre : « Ce n'est pas
possible, m'écrivez-vous : cela n'est pas français. »
x
22.11.1801 Gand et pc Declercq notaire à Gand (Belgiqueà 29
brumaire an X Marie-Françoise-Constance HOPSOMERE +21.12.1834 à
Weteren près de Gand, Belgique (acte sur Familysearch
image
84/842, déclaration succession à Paris 8e bureau (1er arr) le
20.8.1835 n°728 non consultée, inventaire après déces Moisant
7.2.1835 XLVI-876 [
D3111]) fille et unique héritière de
Louis-Constantin-Benact?-Allouis sénateur belge qui lui apporta une
énorme fortune. Cette union ne semble par avoir été heureuse, à
la fin de sa vie le général était pratiquement séparé de sa
femme. d'où
1. (Jules-)Polydor °14.12.1802
Paris qui suit VII.
2. Coralie-Constance-Eléonore LE
MAROIS (alias Louise-Coralie) °1805 +24.11.1828 Combiers, château
de la Rochebeaucourt (près Angoulème) à 24 ans (tutelle des
enfants devant le Juge de paix du 10e arrondissement de Paris le
20.1.1829) elle apportat dot de 500 000 francs d'après des lettre de
son frère elle était archi recherchée, elle était très jolie.
Son père envoya la liste des prétendants à son frère, ils portent
tous de grands noms et ily en a qui ont 60 et 80.000 Fr de rente. La
pauvre petite est morte à 24 ans laissant deux enfants x 28.2.1824
et pc Moisant notaire à Paris 25.2.1825 Louis-Hector de GALARD de
BRASSAC de BEARN °12.4.1802 Paris +26.3.1871 Bruxelles 68 ans Il
fit carrière dans la diplomatie et accèda au poste d'ambassadeur.
Devenu veuf 4 ans après son mariage, il attendit 11 ans avant de
convoler à nouveau avec Marguerite de Choiseul Praslin. Sa carrière
de diplomate ne l'empêcha pas de s'intéresser au château de La
Rochebeaucourt, qu'il fit démolir et reconstruire dans le style des
monuments de la renaissance. Ce fut à lui que la commune de La
Rochebeaucourt doit d'avoir un cimetière dans lequel il fit
construire une chapelle où reposent les membres de sa famille. Il
décéda à Bruxelles, et son corps fut inhumé dans la chapelle de
La Rochebeaucourt. D'où
a. Pauline de GALARD de BRASSAC
de BEARN °25.6.1825 Paris +28.12.1860 Cannes (06) 35 ans. Elle état
parait-il le portrait de sa mère x 18.6.1845 Paris Albert Duc de
BROGLIE °13.6.1821 +19.1.1901 d'où entre autre:
a1. Louis de BROGLIE °30.10.1846
+26.8.1906 59 ans x 26.9.1871 Pauline de LA FOREST d'ARMAILLé
°22.12.1851 +26.6.1928 d'où
- Maurice de BROGLIE °27.4.1875
+14.7.1960 x 12.1.1904 Camille BERNOU de ROCHETAILLEE °20.11.1883
- Louis de BROGLIE de BROGLIE
°15.8.1892 +19.3.1987 prix nobel de Physique en 1929
a2. Amédée de BROGLIE °8.2.1849
+6.12.1917 x 8.6.1875 Marie-Charlotte SAY °25.8.1857 +1943 d'où
- Albert de BROGLIE °16.3.1876
+14.4.1922 x1. 2.7.1907 Marguerite d'HARCOURT °22.3.1882 +13.3.1903
x2. Nicole XANTHO °5.4.1888
- Jacques de BROGLIE °20.12.1878
+1974 x 14.12.1905 Lina de WAGRAM °12.5.1887 +25.6.1966 x2. N. de
MONTEBELLO
a3. François de BROGLIE
°16.12.1851 +4.4.1939 x 12.7.1884 Emeline CABOT de DAMPMARTIN
°21.7.1864 +23.10.1901 d'où
- Jean de BROGLIE °28.11.1886
+1918 x 11.5.1910 Marguerite DECAZES °1890 +1962
- Amédée de BROGLIE °6.3.1891
+1957 x 12.7.1920 Béatrix de FAUCIGNY-LUCINGE °3.10.1902
b. Henri de GALARD de BRASSAC
de BEARN °1826 +1863 à 37 ans x N. de RIGNY
VII.
(Jules-Napoleon-)Polydor LE MAROIS comte °14.12.1802 Paris +4.4.1870
Paris député de Valognes, sénateur sous le second empire. Il se
brouilla avec ses cousins Le Marois à partir de 1849. Cette brouille
fut suite au fait de ne plus avoir été soutenu politiquement par
les Noel et les Asselin. Il refusa pour cette raison d'être témoin
au mariage Le Marois/Noel
Bio:
Député
de 1834 à 1839, représentant en 1849, sénateur du second Empire.
Il fit des essais agricoles sur des terres incultes.
Il
entra fort jeune dans la carrière diplomatique comme secrétaire
d'ambassade. Propriétaire dans la Manche et conseiller général de
ce département, il fut élu député du 4e collège avec 199 voix
(351 votant, 574 inscrits) contre 144 à M. Ernest Sivard de
Beaulieu. M J.P Le Marois prit place au centre gauche, et vota avec
le tiers-parti. Il obtint sa réelection, le 4 novembre 1837, avec
256 voix (449 votants, 628 inscrits), contre 200 à Mr Alexis de
Tocqueville, combattit l ministère Molé, puis échoua, le 2 mars
1839, avec 241 voix, contre 317 à Mr de Tocqueville, élu. Il se
représenta sans plus de succès aux élections suivantes, et le 9
juillet 1842, réunit 177 voix contre 463 au député sortant, réelu,
et le 1er août 1846, 70 voix seulement, contre 400 au même
concurrent, encore réelu. Candidat d'une fraction du parti
conservateur à l'Assemblée constituante, le 7 janvier 1849, en
remplacement de Mr Reibell, démissionnaire, il obtient 9713 voix
dans la Manche, contre 15,514 voix à Mr Daru qui l'emporta, 3,525
voix à M. Henry (de Cherbourg), 2,417 voix à M. Hipp. de
Tocqueville et 1,650 à M. Dupetit-Thouars. Il fut plus heureux le 13
mai suivant aux élections législatives , et fut élu représentant
de la Manche, le 7e sur 13 par 68,310 voix (94,481 votants, 163,192
inscrits). Il appartint à la majorité, opina pour l'éxpédition de
Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc. et soutint
le gouvermement présidentiel et la politique personnelle de
Louis-Napoléon Bonaparte. Après le coup d'Etat, il fut nommé
sénateur (26 janvier 1852). Il s'associa, dans la chambre haute, au
rétablissement de l'Empire, puis à tous les votes du Sénat en
faveur du régime nouveau. Officer de la Légion d'Honneur (Robert,
dico des parlementaires francais 1889)
Elements
biographiques:
La
radicalisation conservatrice du député Tocqueville après juin 1848
– de Claire Le Strat - Groupe d'Analyse Politique, Paris X -
Nanterre
VIIe
congrès de l'Association français de science politique Lille, 18,
19, 20 et 21 septembre 2002 Table-ronde n°4 « La radicalisation
en politique » Sous la direction de Annie Collovald et Brigitte
Gaïti
(http://www.afsp.msh-paris.fr/archives/congreslille/pdflille/tr4lestrat.pdf)
"même
qu'il se présente à Valognes, proche de Tocqueville, où il a déjà
posé des jalons. Il faut dire que le comte Polydor Le Marois, qui
l'emporte en 1837, a su, lui, construire son élection, alors que
Tocqueville, néophyte, s'imagine que la notoriété parisienne et
l'enracinement familial l'avantagent. Le Marois, député sortant et
riche propriétaire terrien mobilise ses obligés, régale le corps
électoral, et joue double jeu : alors qu'à l'Assemblée il vote
avec l'opposition dynastique, il fait, secrètement, amende honorable
devant le ministère et obtient l'appui de la sous-préfecture de
Valognes. Tocqueville se retrouve placé sous un feu croisé
d'attaques : dénoncé auprès des électeurs bourgeois pour ses
origines et ses amitiés carlistes et dénoncé auprès des électeurs
paysans pour ses sympathies à l'endroit des "bourgeois de
Cherbourg". Au moment de la dissolution du 2 février 1839, par
contre, il a développé un tout autre savoir-faire. Il organise une
vraie campagne : ses agents électoraux (un commis de marine qu'il
fera nommer percepteur et un notaire) font du porte-à-porte depuis
1837 et dressent la liste commentée des 627 électeurs censitaires.
Et Alexis, une fois de plus, sait stratégiquement "s'adapter",
et redéfinir son identité70 : "Il n'y a pas en France, et, je
ne crains pas de le dire, en Europe, un seul homme qui ait fait voir
d'une manière plus publique, que l'ancienne société aristocratique
avait disparu pour toujours et qu'il ne restait plus aux hommes de
notre temps qu'à organiser progressivement et prudemment sur ses
ruines la société démocratique et nouvelle", proclame-t-il
dans sa circulaire électorale71. Le Marois est défait.
"
puisque c'est dans la Manche qu'il fera ses débuts. Après avoir
hésité entre Cherbourg et Valognes et après des débuts difficiles
(échec de 1837 contre Le Marois), il réussit (deputé en mars 1839)
et aura une implantation de plus en plus solide jusqu'à sa démission
consécutive au coup d'état. Rien n'avait été négligé : héritage
du château de Tocqueville( son frère ayant Tourlaville) "
majorat " obtenu de son père, sans être l'aîné- sa
coquetterie étant de ne pas porter un titre qu'il avait revendiqué
; et mémoire sur le paupérisme présenté devant l'Académie de
Cherbourg, ce qui était un peu décalé car le paupérisme
industriel n'est pas la caractéristique de la Manche."
x
25.8.1832 Paris et pc Olagnier notaire à Paris le 21.8.1832
Jacqueline Aimée GIUDICELLI °1810 +15.12.1869 Paris fille de
Louis-Antoine-Dominique d'où
1. Napoléon-Jules qui suit VIII.
2. Paul-Jean-Polydor LE MAROIS
dit Pol LE MAROIS °1.8.1839 Paris +26.12.1889 Paris (ou 26.10.1890?
cf AD50 3Q1056 1889-1903 table succession Beaumont-Hague source yahoo
genea50) député de la Manche de 1876 à 1881 mort suite à une
congestion pulmonaire
x Marie-Mathilde LANDON de
LONGUEVILLE +1923 fille d'un notaire de Paris, comte Romain énorme
fortune des deux cotés. Ils habitaient Pépinvast et 9 avenue
d'Antin (écurie de course, etc)
Il s'engagea au moment des guerre
d'Italie, au 6e hussards, Devint officer, passa dans les guides, et
donna sa démission à la fin de la campagne. Il se maria alors, se
fixa dans les vastes propriétés qu'il possédait aux environs de
Valognes, et dirigea le canton de Quettehou, autour du chateau de
Pepinvast, prés du Vicel, une grande exploitation agricole, où il
s'occupa surtout très activement d'élevage. Maire de Vicel 1870,
conseiller général de la Manche pour le canton de Bricquebec, il se
présenta le 20 février 1876 dans l'arrondissement de Valognes,
comme candidat bonapartiste à la chambre des députés, avec une
profession de foi où il disait "Je suis persuadé qu'il
faudrait revenir à ces institutions fortes qui ont donné au peuple,
pendant de longues années, la sécurité et le bien-être sous un
gouverment si souvent acclamé par l'immense majorité de la France".
Il fut élu par 9,713 voix (15,074 votants, 20,867 inscrits). Mr Le
Marois siéga dans le groupe de l'Appel au peuple avec lequel il
soutint contre les 363, le gouverment du Seize-Mai (du cabinet de
Broglie). Le ministère patronna officiellement sa candidature le 14
octobre 1877, et la fit triompher avec 11,254 voix (16,762 votants,
21,135 inscrits) contre un républicain. Reprenant sa place dans la
majorité conservatrice et impérialiste, Mr Le Marois combatit de
ses votes, jusqu'à la fin de la législature, les divers ministères
qui se succédèrent au pouvoir, et se prononca: contre l'article 7,
contre l'amnistie, etc. Il ne se représenta pas en 1881 et se retira
dès lors dans sa vie privé (Robet, dico parlementaire francais
1889, article du journal Le Reveil, 21 décembre 1889)
Pépinvast. C'est le nom d'un
haras situé dans la Manche, à Valcanville près de Barfleur, qui
fut créé par le comte Paul Le Marois (oncle du comte Jacques Le
Marois) peu avant sa mort survenue en 1889. A Pépinvast, sa veuve
poursuivit un élevage de qualité qui s'affirma sur le marché de
Deauville pendant deux décennies. Présentant pour la première fois
des yearlings à Deauville en 1893, la comtesse Paul Le Marois vend
pour 14 100 F, Omnium II qu'elle avait acquis pour seulement 6 000 F
foal l'année précédente lors de la vente de succession de Léonce
Delâtre. Pour elle c'est un profit rondelet, mais pour l'acquéreur,
le jeune Evremond de Saint-Alary (vingt-cinq ans), c'est un coup
extraordinaire car Omnium II va lui procurer dix-sept victoires dont
le Prix du Jockey Club, des gains d'un montant de 669 525 F et va
devenir la clé de voûte de son élevage à Saint-Pair-du-Mont.
http://www.france-galop.com/COURSES/noms2.htm
d'où
a. Jeanne (Albertine-Marie) LE
MAROIS °10.6.1870 Paris 7e +1.6.1961 (à l'âge de 91 ans) x
25.5.1889, Paris 8e. avec André-Jacques(comte) de GANAY °5.3.1863
Paris 8e. +10.4.1912 Pau, 64 (à l'âge de 49 ans) ils de
Anne-Etienne et Anna-Emily RIDGWAY , d'où post Ganay
b. Albert LE MAROIS mort
célibataire
3. Louise-Coralie LE MAROIS
°27.12.1836 +22.9.1858 Paris à 21 ans x 22.11.1856 Paris Raynald
Hugues Emmanuel Philippe Alexis duc de MARMIER °17.5.1834 Paris
°25.5.1917 Ray sur Saone 82 ans fils de Alfred Philippe Etienne
Gabriel Ferdinand duc de MARNIER et Henrietta Ariane Charlotte DUBOIS
de COURVAL
VIII.
Napoléon-Jules LE MAROIS, dit Léon °1.2.1835 +18.1.1872 Paris x
21.6.1862 Marie-Ernestine (dite Pigeon) CRETON d'ESTOURMEL °1843
+28.6.1871 fille de Louis marquis d'Estourmel et Eugénia Anna
ROUVROY de SAINT-SIMON, petite fille du duc de St Simon, Le ménage
se sépara et laissa à son fils Jacques une fortune ébréchée que
répara son oncle Paul Le Marois d'où
1. Jacques-Henri-Léonor qui suit
IX
IX.
Jacques (Henri Léonor) comte LE MAROIS °1.8.1863 +24.12.1920 "Le
comte Le Marois, né en 1863, décédé le 24 décembre 1920, était
arrière- petit-fils du général comte Le Marois qui fut l'aide de
camp de Napoléon Ier et le héros de la défense de Magdebourg.
Notre collègue, excellent organisateur, esprit très ouvert, était
un amateur d'art fort éclairé, mais il s'intéressait tout
particulièrement aux courses, et il consacra une grande partie de sa
vie à l'élevage el à l'amélioration du pur- sang. Son célèbre
harras de Lonrai connut d'innombrables succès. Il était membre des
comités de la Société d'encouragement et de la Société des
sports de France. Président de la Société des courses de
Deauville, c'est à lui que l'on doit la réfection complète et
l'embellissement de ce superbe champ de courses. Quand la guerre
éclata, malgré ses cinquante et un ans et son état de santé déjà
ébranlé, le comte Le Marois demanda de suite à reprendre ses
anciens galons de lieutenant de cavalerie. Du service des remontes,
il passa dans celui de l'information diplomatique et, bientôt, sa
culture intellectuelle, sa parfaite amabilité, sa connaissance de la
langue anglaise firent qu'il fut chargé, pendant près de deux ans,
d'accompagner la plupart des missions étrangères qui vinrent
visiter le front des armées. Il pilota nombre de missions
américaines, notamment celle qu'avaitenvoyée la Nouvelle-Orléans
lors de la célébration du deuxième centenaire de la fondation de
la Nouvelle-Orléans, et nous fûmes plus d'une fois témoin de la
façon pleine de tact dont il savait aplanir les petites difficultés
matérielles ou autres, inhérentes à ces voyages délicats.
Ajoutons que les services qu'il rendit pendant la guerre lui avaient
valu la croix de la légion d'honneur. (source nécrologie in
Journal de la Société des Américanistes 1923, vol 13 page 129) x
5.5.1892 Elisabeth de CLERON d'AUSSONVILLE °26.11.1869 Garcy Le
Chatel 77 +1.5.1967 Paris 97 ans fille de Gabriel-Paul-Othenin et
Pauline d'HARCOURT-OLONDE. Elisabeth possédait le beau château de
Lonray près d'Alençon. Elle a écrit une notice sur « Le sentiment
religieux chez Mme de Staël » dans la revue Voix françaises, n°
90, 9 octobre 1942, p. 7.
Il
donna son nom à un prix à Deauville. Il fut un important
propriétaire-éleveur. Ses couleurs (casaque verte à pois rouges,
manches et toque rouges) connurent leurs premiers succès en 1887.
Son premier bon cheval fut Chalet gagnant du Prix de la Forêt en
1890. A la fin de l'année suivante, le comte Le Marois se rendit
acquéreur du haras de Lonray qu'avait établi aux portes d'Alençon
quelque trois décennies plus tôt Armand Donon. C'est là que naquit
en 1905 le meilleur représentant de la casaque verte à pois rouges,
la pouliche Sauge Pourprée, lauréate de l'Omnium de Deux Ans, du
Grand Critérium, de la Poule d'Essai des Pouliches, du Prix du
Cadran, 2ème du Prix de Diane et du Grand Prix de Paris. Les autres
bons chevaux du comte Le Marois furent Orange Blossom (Prix Hocquart
1904), Princesse Lointaine (Poule d'Essai des Pouliches 1905), Phœnix
(Prix Juigné, Furstenberg Memorial à Baden et 3ème du Prix du
Jockey Club 1905), Rabat Joie (Prix Gladiateur 1908), Uriel (Grand
Critérium 1909), Wagram II (Prix de Malleret, Prix de Flore, 2ème
du Grand Prix de Paris 1912). Autres célèbres élèves de Lonray,
mais vendus yearlings à Deauville, Justitia (Prix Morny 1898) et
Maximum 2ème du Grand Prix de Paris puis héros de l'Ascot Gold Cup
en 1903. Commissaire de la Société des Courses de Deauville depuis
1905, le comte Jacques Le Marois en avait été nommé président en
1911 au décès du comte Florian de Kergorlay. Il était aussi membre
du comité de la Société d'Encouragement (depuis 1907) et de la
Société de Sport de France (depuis 1889) où il était commissaire
depuis 1902 et avait été avec le comte Paul de Pourtalès un des
initiateurs de l'hippodrome du Tremblay ouvert en 1906. Les couleurs
du comte Jacques Le Marois, reprises après la Seconde Guerre
mondiale par son fils Jean-Léonor, connurent un succès classique à
Deauville en 1966 avec Le Conquérant vainqueur du Prix Morny et
furent portées par un bon sauteur Goémon, 2ème du Prix Murat en
1972 à Auteuil avant de disparaître prématurément.
(http://www.france-galop.com/COURSES/ency10.htm)
d'où
1. Béatrix (Pauline Marie) LE
MAROIS °26.1.1893 +26.5.1989 docteur ès Philologie x 20.5.1918
Château de Vincennes Francois Albert Jean d'ANDLAU °9.10.1883
+20.6.1976 fils de Jean Camille Arnold et Hélène de
CHABROL-CHAMEANE d'où postérité
2. Jean-Léonor qui suit X.
3. Laeticia LE MAROIS °22.1.1904
+6.5.1908
X.
Jean-Léonor LE MAROIS °21.12.1895 Lonray (Orne) +25.8.1978.
Propriétaire du château de Coppet, demeure historique de Mme de
Staël dont il est le decendant par la duchesse de Broglie. La
grand-mère de son père, née Saint-Simon, possédait les célèbres
mémoires du duc de Saint-Simon. Engagé volontaire à dix-huit ans à
la guerre de 1914; observateur, pilote de chasse, chevalier de la
légion d'honneur, croix de guerre. Docteur en doit. Continue la
tradition paternelle: élevage de cheveaux de pur sang au haras de
Lonray. Poëte: Les Célestres, Elegie secrète, Sonnets à Diane,
Les Cheaux du soleil. Fondateur du théatre Gramont. Critique
dramatique à l'Echo de Paris. Conférencier: Institut français de
Cologne (Le Secret de Versailles); Société historique de L'Orne,
Société staëlienne (le Récit de Lysias, Essai sur la nature du
temps). Principales pièces jouées: Marc Aurèle (Pitoëff), La
Ville en fête (Le Rideau de Paris – Marcel Herrand, à l'Atelier),
Cham Soleil (Jean Marchat, Comédie de Genève); La Belle dame sans
merci (Marcelle Tassencourt, théatre Hébertot), Alexandre Le
Solitaire (Festival d'Athène 1859,, Festival d'Avrenches 1960)
[extrait: nouveau dico nationale des contemporains t1 1961]
x
3.4.1922 Marie FILIPESCO °29.9.1891 +4.10.1960 fille de Nicolas et
Marie MORET de BLARANBERG (x1 Dinu STOLOJAN) d'où postérité
Divers
documents aux Archives:
Archives
Nationales:
Drugeon
-
procuration, les sr et de LEMAROIS à RENOUF 1 germinal an XIII pc
Drugeon MC/RE/XLVI/11
-
procuration
8 germinal an XIII LEMAROIS à son frère
-
procuration
25 germinal an XIII LEMAROIS à ...
-
procuration
24 thermidor an XIII M. LEMAROIS-DUBOSQ