(source Coston, hist de Montélimar, 1886)

(cf Annales d'Aiguebelle tI p324, G. Vallier, Bulletin archéologique, 1877 p 442, Bulletin Archéologique 1870, p 458, E. Maignien, Le Dauphiné, du 12 aout 1877).

I. Pierre de BASEMONT, de Merey près de Montfort-L'Amaury x Martine TRUCHON soeur de Jean Truchon, premier président au parlement de Grenoble en 1554 d'où 6 fils dont 5 sans postérité.

1. Adrien chanoine de l'église de Saint-Barnard de Romans et pls tard abbé d'Aiguebelle de 1559 à 1601. En 1575, il se faisait payer dix pour cent d'intérêt pou r la ville de Montélimar, dont il était créancier: il fut rançonné par les protestants lors des sièges de 1585 et 1587. En 1585, lors de la prise de Montélimar par les protestants, « les plus riches de ceux qui était restés, comptant sur la foi de la capitulation, furent soumis à de fortes rançons, entre autres Adrien de Basemont abbé d'Aiguebelle, longtemps détenu dans les prisons du château. Le 18 janvier 1586 Vallète, notaire) Adrien de Basemont emprunte de Georges de Saint-Férréol, seigneur de Saint-Pons, 150 écus d'or sol, dont 100 écus d'or et le reste en testons, douzains et autres monnaies, pour « employer icelle somme au payement de partie de sa rançon pour estre délivré de la capitivité où il est détenu, et après remis en liberté. » Le 27 mars 1593, le notaire Bérole rédigea la transaction suivante: «  Soyt notoire à tous comme Adrian de Basemont ait esté fet prizonyer lorsque la ville fut surprise par les gens de guerre de la religion refformée, le dimenche, vingt-cinquième jour du mois d'aoust, année 1585, peu après la mynuyt, et pilhé et despoulhé de tous ses moyens, consistant tant en or et argent monoyé et non monoyé, grains, vin, utenciles, meubles, bestail, et générallement tout ce qu'on pouvoit remuer, et davantage mis à ransson de cynq mil escus d'or, et à faulte de les payer promptement, auroyt esté constitué prizonier, serré dans le chasteau et forteresse, et illec (la) detenu captif longuement et en grand dangier de sa vie; de quoy adverty, noble et espectable personne Mgr Macé de Bazemont, son frère, président en la Chambre des Comptes, se seroyt employé à trouver denyers, et tant fet, que par son bon moyen et plusieurs de ses amys, il auroyt payé et fourny les d. cinq mil escuz pour la ransson du susd. Abbé, lequel n'yant à présent d'aultre moyen que de quelques dettes actifs, ou sommes de denyers et denrées, et choses qui sont droits et actions à luy deubs par pluzieurs tant de Réaulville et Montjuyer et Citelle, que aussy du lieu de Grinhan et aultres circonvoyzins, ... il auroit prié Mgr le président les vouloir prendre en déduction d'yceulx cynq mil escuz, à quoy Mgr le prezident auroyt volontiers condescendu, etc. »

2. Macé qui suit II.

II. Macé gouverneur provisoire de Montélimar en 1569, fut nommé président à la chambre des comptes de Grenoble en 1575 x 1576 Françoise, fille et héritière de Séverin ODOARD seigneur de Fiancayes qui lui apporta des biens considérables que ses descendants ont longtemps possédés. D'où

1. Adrien contribua à l'établissement d'un couvent de capucins à Montélimar x Marie PRUNIER fille du seigneur de Saint-André d'où

a. François x Jean AUDEYER président (de quoi ?)

b. Louis qui suit III.

III. Louis de BASEMONT +v1640 x Eleonore EME de SAINT-JULIEN d'où

IV. Louis de BASEMONT °1623 conseiller au parlement d'où

1. Jean-François seigneur de Saint-Egrève, Proveyzieu, etc baron de Chandieu président honoraire au parlement en 1737. Il mourut peu de temps après sans enfant.

2. Anne x 1691 Joachim de MISTRAL marquis de Montmirail d'où

a. Françoise-Gabrielle x Emé de GUIFFREY de MONTEYNARD marquis de Marcieu, gouverneur de Grenoble, à qui elle apporta la fortune des Basemont et des Mistral.

(source Coston, hist de Montélimar, 1886)

ODOARD séverin seigneur de Fiancayes, nommé en 1550, conseiller au parlement de Grenoble: en 1565, il accompagna de Gordes dans une tournée. Il possédait beaucoup d'immeubles à Montélimar, notamment une maison dans la grande rue, qui appartenait, dans le siècle dernier, à la famille Richon, et actuellement (1886) à M. Bonnard. Séverin mourut vers 1573 et paraît n'avoir laissé qu'une fille, Françoise, mariée, en 1576, avec Macé de Basemont, président de la Chambre des Comptes.

(source Coston, hist de Montélimar, 1886)

Autres Odoard vers 1500/1600:

Noble Aymar Oroard, seigneur de Valsason, près de Marsanne, et en partie de Barcelone, était en 1484, viguier à Sauzet. En 1488, les consults de Montélimar, où il habitait, empruntèrent de Vaxellion 500 florins à 5%, pour les rembourser à Odoard, à qui on payait le 7% (cart, p 320). Il épousa Clarette de Coloneau et fonda en 1506, dans l'église du prieuré de Saint-Martin-lès-Marsanne, où étaient ensevelis ses ancêtres, la chapelle de Sainte-Anne (M. Lacroix, tV p88).

Noble Antoine Odoard viait en 1480 (Archives E 2521): Arnaud Odoard seigneur de Barcelone, acheta en 1511, pour 3.200 écus d'or sol, de Jean Adhémar de Monteil, le fief de Montboucher; en 1536, le petit fief de la Bastie des Reynauds, près de Bollène, et en 1549, celui de Chamier, situé à 2 kilomètres au sud-ouest de Saint-Paul. Il épousa, vers 1505, Jeanne d'Autun (de la Baume d'Hostun) de laquelle il eut:

Geneviève Odoard, qui épouse en 1525, Antoine Adhémar, baron de la Garde (Pithon-Curt, t IV, p 52); Louise mariée à Melchior de Simiane; Pierre, seigneu de Barcelone et de Montboucher. Qui avait déjà succéder à son père en 1557. Il eut en outre un fils naturel, Jean Odoard, châtelain de Marsaenne en 1579 qui laissa deux enfants: Jean et Marguerite.

Pierre II Odoard fils de Pierre I. seigneur de Barcelone et de Montboucher, fut condamné par le parlement, en 1604, pour usure, à 300 livres d'amende et à la restitution de tout ce qui dépassait l'intérêt au denier quinze (archives de l'Isère B 2046). Il mourut en 1607, laissant outre deux bâtards:

1. Louise, 2. Catherine mariée en 1621 avec Jean Calvier et plus tard avec Louis Escoffier Bayot; 3. Pierre mort sans enfants et 4. Laurent Odoard seigneur de Barcelone, marié vers 1610 avec Clémence d'Urre, fille du seigneur de la Touche (Pithon-Curt t III p 615) Il était déjà mort en 1641, laissant trois fille: l'une épousa Borel, de Crest, et une autre, Antoine Dufesc, ou du Fesc, châtelain de Marsanne, originaire de Montségur.