Familles GROLEE de
VIRIVILLE - DORGEOISE (de) - LIOTARD, LIOTTARD
(Grenoble)
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Sommaire:
source: coston, hist de
Montélimar, 1886
I. Jacques de GROLéE
et Marie d'URRE de CORNILIAN
II. François de GROLéE
comte et plus tard marquis de Viriville, issu de la branche des
Grolée-Bressieu qui avait combattu pour la parti catholique. Il
était logé aux frais de la ville dans deux maisons contiguës et à
proximité de la citadelle; l'une, qui est aujoud'hui l'Institution
Saint-Joseph, appartenait aux héritiers du capitaine Robert Rigot.
Il mourut vers 1650. La nomination de François de Grolée, comme
gouverneur eut lieu dans des circonstances qui se reproduisirent
souvent pendant la minorité de Louis XIII. Une aristocratie de
dignitaire royaux avait succédé à la grande vassalité. Ceux qui
la composaient arrachaient pièce à pièce, des offices importants
ou a charge de gouverneur des provinces et des villes. Les grands se
créaient ainsi, dans les places qu'ils commandaient, une influence
complétant leurs moyens d'action, ou la faculté de battre monnaies,
en revendant des emplois dus à la faveur, ou en puisant dans la
bourse de leurs administrés, et sous divers prétextes, des sommes
qu'on ne pouvait, ou qu'on n'osait pas leur refuser. C'était un
procédé adouci des anciens chefs catholiques et protestants, qui
rançonnaient ouvernement les pays dont ils s'emparaient. Grolée
obtint de Louis XIII un ordre adressé aux Montiliens, de lui
fournir, sur le prix ou le prix de la charge qu'il était tenu de
payer à de Bruc de Boulot ou de Boulet, 15.000 livres. Cette somme
devait être acquittée tant par la ville, débitrice des deux tiers,
que par les trente-huit communes du ressort de la sénéchaussée :
c'est ce qui résulte des documents suivants. Le roi ordonna
d'imposer ces 15.000 livres et « les frais d'expédition,
modérés de 420 livres, » sur les contribuables. Cette
injonction fut suivie d'un arrêt conforme du conseil, rendu le 23
avril 1626; mais les consuls refusèrent de l'exécuter, et tous les
habitants s'opposèrent au paiement. On disait que c'était au roi à
l'effectuer, puisqu'il s'agissait de récompenser le gouverneur qu'il
avait nommé; que dans tous les cas l'Etat en devrait le
remboursement à la ville, et que l'arrêt reposait sur des faits
inexacts. On envoya à Paris, pour surveiller le procès, Boucherle,
conseiller de ville, auquel des voleurs enlevèrent son argent et les
papiers qu'il portait à l'avocat. Malgré le nouvel ordre du roi, le
conseil général refusa de voter la mesure. Viriville fit alors
expulser le conseil de la maison de ville, lui défendant de s'y
réunir, et il s'empara de divers papiers. Pour assurer l'exécution
de ses mesures despotiques, et faire saisir les biens des consuls et
ceux des principaux habitants, il fit venir un exempt des gardes du
corps avec cent vingt soldats qui passèrent trois mois à
Montélimar, aux frais de la communaité. Viriville se plaignait des
injures atroces dirigées contre lui dans le Mémoire des conslts
Pellapra et Boissière; il obtint un nouvel arrêt du conseil et la
ville finit pr emprunter les 15.000 livres nécessaires pour payer
cette prétendue dette, à Grenoble, au mois de juillet 1627.
x 1613 Jeanne fille de
Charles ALLEMAN de MONTEYNARD d'où
1.
Charles qui suit III.
2.
François II baron de Viriville nommé lieutenant du roi à
Montélimar vers 1650, en remplacement d'Aymar ou Eymar de Grolée,
déjà en fonction en 1639, qui testa en faveur de sa fille et de son
fils naturel. François fit construire sur la place des Clercs à
Montélimar une maison acquise en 1691 par Vincent, avocat, et qui
appartient aujourd'hui à une autre famille du même nom.
III. Charles de GROLéE
marquis de Viriville, il remplaça en 1650 son frère (père ?) comme
gouverneur. Il acheta en 1669 (Richon notaire), de Louis Fargier,
receveur en l'élection, et de plusieurs autres personnes, diverses
maisons situées au couchant de la rue Ste-Croix, appelées
d'Aygahuech, ou des Egaux, de la Licorne et de l'Aigne, revendues en
1720 par Mme de Sénozan à André de Fourville qui les fit
reconstruire vers 1740. Il possédait plusieurs fiefs et passait une
partie de l'année dans son château de Taulignan, où les consults
allaient souvent le complimenter le premier janvier. x pc 17.12.1651
pc Me Barnier (insinuation 17.12.1651 10B922 f°104) Catherine de
DORGEOISE °7.8.1631 Grenoble Saint-Hugues veuve de Jacques POURROY
sr de Voissan/ sr de la Vaussène maitre des comptes à Grenoble d'où
1.
Marie-Catherine x Camille d'HOSTUN duc de TALLARDAntoinette
2.
Antoinette x Antoine de MORETON marquis de Chabrillan.
IV. Joseph François de
GROLéE (son fils? Héritier de Charles) marquis de Viriville sgr de
Chatonnay, Taulignan, Beaureparie, l'Isle-Dabau, Vinay, Voiron,
Millery, Montagny, premier baron du Lyonnais et du Forez,
capitaine-lieutenant des gendarmes du duc de Berry et gouverneur de
Montélimar (1703). L'inventaire fait par André en 1707, notaire,
analyse un très grand nombre d'actes et de terriers et mentionne
quarante-un portraits placés « dans le grand salon tendu de
cuir doré. » x Magdeleine-Sabine fille de Charles de la TOUR
marquis de Gouvernet. D'où
1.
Claude-François qui suit V.
2.
Françoise-Sabine x Louis-Etienne de LAUBESPINE marquis de Verderonne
2.
Jeanne-Anne-Magdeleine x N. OLIVIER marquis de SéNOZAN. Saint-Simon,
dit que Joseph-Francois homme fort aimable et de beaucoup d'esprit,
voulant laisser toute sa fortune à son fils unique « donna sa
fille pour rien à Sénozan, homme de rien ». D'après Coston,
St-Simon, « vaniteux auteur » le qualifie ainsi parce que
son père et son grand-père avait fait à Lyon, une fortune
considérable dans le commerce, au lieu de massacrer et piller les
ennemis, et de rançonner les villes et les bourgs, comme capitaines
ou chef de bandes, à l'époque des guerres religieuses.
V. Claude-François de
GROLéE gouverneur de Montélimar. Il mourut célibataire à Paris en
1714: la fortune considérable de cette maison passa à ses deux
soeurs. Françoise-Sabine comme ainée recueillit tous les biens
substitués. Sa soeur Jeanne-Anne-Magdeleine hérita des autres biens
et fiefs parmi lesquels se trouvait Taulignan.
source: coston, hist de
Montélimar, 1886 – Carré d'Hozier 229 (Dorgeoise) - notes Joseph
de Vannoise (ses sources: Carré d'hozier 229 sur Dorgeoise, Carré
Hozier 388 sur Liotard)
I. Jean DORGEOISE sgr
de la Tivollière testa le 7.6.1577, gouverneur de la ville et
citadelle de Mozard 1568 x Louise de SAINT-ANDRé d'où
II. Hugues DORGEOISE
+av may 1621 sgr de la Tivolière chevalier de l'ordre du roi
gouverneur de Montélimar qu'il défendit contre les huguenots de
Coligny en 1570. x pc 22.3.1590 Saint-Marcellin, 38 Guyonne de la
CROIX, veuve de Gabriel ODRON cosgr de Triols, testa le 6.8.1615 d'où
III. Jean DORGEOISE sgr
de la Tivolière +1668 lieutenant des gardes de la reine Anne
d'Autriche, obtint un brevet de maréchal de Camp 1652 x 13.3.1621
Grenoble St Hugues et pc 13.3.1621 recu Delayre notaire à Grenoble
Catherine LIOTARD fille de Jean LIOTARD président en la chambre des
comptes de Dauphiné, en charge en 1605 sgr de Saint-Romain (acquit
1603) anobli en 1606, (lui ou son père, secrétaire des 2 chambre
des comptes de Grenoble) et Marguerite de SOLIERS, de la Mure 38,
d'où
1.
Catherine de DORGEOISE °7.8.1631 Grenoble Saint-Hugues x1. 31.1.1644
Grenoble Saint-Hugues Jacques POURROY sr de Voissan/ sr de la
Vaussène maitre des comptes à Grenoble x. pc 17.12.1651 pc Me
Barnier (insinuation 17.12.1651 10B922 f°104) Charles de
GROLEE-ALLEMAND (GROLéE-VIRIVILLE) marquis de Viriville gouverneur
de Montélimar fils de François sgr de Voiron et Jeanne ALLEMAND de
MONTEYNARD
souce: coston, hist de
Montélimar, 1886
Jean de DORGEOISE
seigneur de la Tivolière chevalier de l'ordre du roi, fut nommé
gouverneur de Montélimar. Il arriva le 18 juillet 1568, avec une
troupe de cent homme dont il était autorisé à augmenter les
effectif, et il fut reçut avec une grande pompe. On comptait sur sa
fermeté pour réprimer les désordres que se reproduisaient souvent
et qu'il ne put pas faire cesser. Il défendit courageusement
Montélimar lorsque les troupes de Coligny l'assiègèrent vainement
en 1570. Deux après il était gouverneur de Valence.
Jean-Georges, son
petit-fils, dernier de sa branche, maréchal de camp, testa en 1667
en faveur de Marie-Catherine de GROLéE se petite fille qui épousa
le maréchal de Tallard. On trouve un inventaire fait en 1707 par
André, notaire, après la mort de Joseph-François de Grolée compte
de Viriville, l'analyse de plusieurs actes concernant la famille
Dorgeoise.
source: preuves pour
malte Laurent de VALLIN d'HYERES (folio 527) [
R6232]
I. Jean LIOTARD +av1605
sgr de Saint-Romain et de Bouresse? conseiller du roi, président en
la chambre des comptes de Dauphiné, en charge en 1605 sgr de
Saint-Romain (acquit 1603) anobli en 1606, (lui ou son père,
secrétaire des 2 chambre des comptes de Grenoble) et Marguerite de
SOLIERS / de SOLIER, de la Mure 38, d'où
1.
Marguerite LIOTTARD (LYOBARD) dame de Saint-Romain x 2.10.1605 à
Crémieux pc Duvivier notaire royal Gabriel de GROLEE sgr de Mépieu
+21.5.1666 fils de feu Etienne de GROLÉ sgr de Mepieu et Louise de
LA POYE dame de Lancin
1.
Catherine x 13.3.1621 Grenoble St Hugues et pc 13.3.1621 recu
Delayre notaire à Grenoble Jean DORGEOISE sgr de la Tivolière +1668
lieutenant des gardes de la reine Anne d'Autriche, obtint un brevet
de maréchal de Camp 1652
copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Aout 2008 - Vous êtes libre de piocher dans ces travaux. En échange je vous demande de citer vos sources et dans la mesure du possible de partager également vos travaux.
La page d'origine est https://www.lemarois.com/jlm/data/j17achabrillan.html
Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (j17)