Familles LE JOSNE de
CONTAY (LE JEUNE DE CONTAY) - VISEUX (Lens, 62) - GOSSON (Arras) - RENTY (de)
(Saint-Omer, 62) - GAVELLE (de)
(Saint-Omer) - BRANDT (de)
(Saint-Omer, 62) - DE LE NORT
(Saint-Omer, 62) - LE FEVRE
(Saint-Omer, 62)
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Sommaire:
source: « Abbregé
historique de la très noble et illustre maison des seigneurs Les
Jeunes de Contay, de la ville d'Amiens avec leurs armes et alliances.
Fait par RP Ignace Joseph de Jesus Maria Carme déchaussé. Et donné
aux Bibliothèques des Feuillens et de St Victor de Paris par Messire
Benoist Le Jeune de Contay, en l'année 1674. » Manuscrit 3161
Bibliothèque Mazarine., Adrien de la Morlière, les antiquitez,
histoires et choses plus remarquables de la ville d'Amiens, 1652 –
B Mazarine, Ms 3083 Receuil de genealogies de familles nobles
francaises (lien entre le père de Saint-Louis et Contay) –
Epitaphier du Vieux Paris - notariat de Saint-Omer (dépouillements
Philippe Derieux, Yves Lemaire) - Généalogies du fond Rodière sur
les Le Josne – AD 62
http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf (partiellement
exploité)
Il existe une
biographie dans Biographie du département de la sommes, 1835
Voir: La Picardie,
revue littéraire et scientifique, Amiens, 1880 (Contay) – Chev Le
Boucq de Ternas, notice sur Le Forest p 6-9, Arras, 1868 – MS
Fr31986 – Revue Le Cabinet historique de l'Artois et de la
Picardie, Abbeville 1887/1888, p324 – Woelmont de Brumagne t1 et
supplément p103-104 – Ms prince Eugène de Béthune, bibliothèque
d'Arras, Mr de Godin Bibl d'Arras. - Généalogies du fond Rodière
sur les Le Josne – AD 62
http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf (partiellement
exploité)
Voir également en
ligne:
- Casimir de Sars de
Solmon, Recueil de généalogies, fragments, notes et épitaphes des
provinces du Nord - volume 6, p.744-749 : généalogie Le Josne
Contay
(http://www.valenciennes.fr/bib/fondsvirtuels/microfilms/CasimirdeSars/accueil.asp)
- Généalogies du fond
Rodière sur les Le Josne – AD 62:
http://lemarois.free.fr/actes/j22alejosne-rodiere.pdf
(transmis par Gérard Planson)
La retranscription du
manuscrit de la bibliothéque mazarine est partielle. L'orthographe a
été modernisé, et il y a de nombreuses fautes de frappes.
Armes: De gueules semé
de fleurs de lis d'or, fretté d'argent
des branches changèrent
leurs armes et leur nom en Le Josne-Contay
La maison des Jeunes de
Contay prend son origine du pays d'Artois.
Selon Courcelle (dico
universel de la noblesse de France, 1820): La Roque, dans son traité
de la noblesse, chapitre de la noblesse par chevalerie, donne
l'article suivant sur cette famille.
« Monstrelet fait
mention de Robert Le Josne, en Artois, de très bas lieu, qui fut
d'abord licencié es lois, avocat au parlement l'an 1418, puis du
conseil de Henri V, roi d'Angleterre, qui le fit chevalier pour
l'anoblir, et devint enfin bailli d'Amiens et gouverneur d'Arras, par
le choix de Philippe Le Bon duc de Bourgogne. Il eut deux fils,
Guillaume Le Josne qui acheta la terre de Contay, dont il prit le nom
et Jean Cardinal du saint-siège, évêque d'Amiens ». La
terre et seigneurie de Lesvaques fut érigée en marquisat par
lettres du mois de février 1695, en faveur de Maximilien-Martin Le
Josne-Contay, chevalier, seigneur de la Ferté « Ecarté, aux 1
et 4 de gueules; frettés d'argent, semés de fleurs de lys du même
dans les claires voies; aux 2 et 3 fascés d'argent et de gueules;
sur le tout de gueules, au crequier d'argent ».
I. Adam LE JOSNE ca
1350 x Marie d'EUDIN d'où
1.
Robert qui suit II.
2.
Guillaume LE JOSNE d'où postérité sgr de Pippemont
3.
Tassart LE JOSNE qui suit IIbis
4.
Nicolas LE JOSNE x 1380 Bauduin de HÉRICOURT sgr de Blingel d'où
postérité
II. Robert LE JOSNE sgr
de Forest mayeur de Lens x 1370 Marie de CARNIN dame de Morcourt d'où
1.
Denis LE JOSNE tige des sgr d'Angres éteinte
2.
Robert LE JOSNE d'où les sgr de Contay
3.
Jehan LE JOSNE qui tige des sgr de Pressy qui suit IIIbis
III. Robert LE JEUNE ou
LE JOSNE +1463 à 92 ans sgr de Contay et de Forest, natif de Lens
proche d'Arras, docteur en droit, avocat au parlement 1418, homme
d'esprit et de bonnes lettres. Il fut en grande réputation parmis
les peuples de son pays et en grand crédit aupres de Philippes Le
Bon duc de Bourgogne dont il estait sujet naturel. Ce prince le fit
de son conseil secret pour sa prudence et son jugement, et se
confiait à lui dans ses plus importantes affaires pour sa grade
intelligence et fidélité. Il le fit bailly d'Amiens de 1420-1435.
Il fut fait chevalier et conseiller d'état par Henry V roi
d'Angleterre (en usurpant le titre de roi de France). Permis le
traité d'Arras entre le duc Philippes de Bourgogne et le roi Charles
VII. Puis gouverneur d'Arras. Il possdait dans Amiens le grand hotel
ou demeuraient en 1674 les pretres de l'oratoire
Selon Larmolière, il
se montrat « sévère en ses jugemens, mestmement contre les
François, en faveur de ses maistres le duc de Bourgogne et l'Anglois
dont il receut pouvoir de porter armes de gueules frété d'argent,
semé de fleurs de lys d'or ».
x Amiens Jeanne de
BEAUMONT d'où
1.
Guillaume qui suit IV
2.
Jean Le Jeune de Contay Cardinal. Il fut premièrement évêque de
Macon comme l'écrit de Saint-Julien, puis évêque d'Amiens ou son
obit est fondé. Il quitta cet evêché à Jean Avantage en faveur du
Duc de Bourgogne qui en détenait la ville par engagement pour celui
de Therouenne l'an 1437 dit Garet. Il se trouva au concile de
Florence en qualité d'ambassafeur vers le pape Eugène IV de la part
du Duc de Bourgogne ou il fut fait Cardinal du titre de St Praxede
selon Garet puis de St Laurent in Lucina le 18 décembre 1439. Au
rapport de Locrius et de Messieurs de St-Marthe apres lui m Gallias
Christiana, il prit le nom de Cardinal de Thérouënne, Il s'acquist
beaucoup d'honneur et de gloire dans toutes les affaires qu'il traita
avec grande prudence car il était Jeune dans et de nom dit
l'histoire des cardinaux mais viel d'esprit et par la liberalité et
magnificience avec laquelle il vivait, car il était le plus riche
des cardinaux e son temps, et il ne s'en fallut gueres dit
Monstrelet, qu'après la mort d'Eugene IX il ne fut élu Pape. Il
était docte et savant et écrivait meme «la vie d'Eugene IV qu'il
dédia au Pape Nicolas IX son successeur ainsi que remarque la
chronique de Flandre au catalogue des écrivains du Pays d'Artois
apres l'exaltation duquel il fut envoyé à Ferrare pour faire l
apaix. Sa mort précipitée qui arriva en la ville de Rome à l'age
de quarante ans le 9 décembre 1451 arreta tous les grands services
q'il avait rendu à son pays et à l'église par sa science et sage
conduite dans les grandes affaires. Il est enterré à Rome dans
l'église de son titre de St Laurent In Lucina avec cet épitape:
« Hic Jacet Corpus R. Patris & Domini D Joannis titula
Sancti Lauretii In Lucina SRE Presbyeri Cardinalis Morinensis
nuncupati qui obijt anno 1451 die nona mensis decembris misere mei
deus quia in te sperauit anima mea. »
IV. Guillaume LE JEUNE
de CONTAY. Ayant été formé à la politique de la main de son père
fit plusieurs voyayes de la part de Philippes Duc de Bourgogne vers
le roi Charles VII et eut plusieurs entretiens avec ses ministres
pour disposer les esprits à la paix et adoucir les difficultés qui
se trouvaient de part et d'autre, ce qui réussit heureusement par la
paix d'Arras entre ces deux princes, et retablit entièrement les
affaires de France contre les Anglais. Il fut envoyé en ambassade de
la part du Duc Philippes de Bourgogne vers le Pape Eugene IV pour le
concile de Florence l'an 1439. A son retour il rendit de notables
services contre les anglais au roi Charles VII. Il fut blessé au
fameux siège de Pontoise, se trouva à celuy de Rouen et d'Harfleur
la ou il commandait avec la hive une partie de l'année sous le comte
de Dunois général de l'armée du roy et fut fait chevalier avec
Jean d'Ailly par ce brave prince à l'assault qui se donna au fort
des Anglais pour s'y être porté généreusement au rapport de
Monstrelet. Il combattit au Ponteau de mer parmi la noblesse l'eu
jusques au col l'an 1446. Enfin Philippes de Comines en son histoire
luy donne la qualité de sage et vaillant chevalier et la louange
d'avoir fidèlement servit Philippes Duc de Bourgogne son seigneur
qui le reconnaissant pour homme de grand sens et d'exécution le mit
auprès du comte de Charolais son fils pour lui donner conseil et le
conduire dans le métier de la guerre comme il fit à la bataille de
Montlhéry ou tout était perdu sans lui. Il marqua le lieu du combat
en pésence de ce Prince fit donner l'attaque et l'arreta avec
hardiesse et autorité comme il s'emportait à la poursuite des
fuyards et le meme auteur de remarqué que le comte de Charolais
estima sa parole et son sens et retourna tout court aussi fut-il
demeuré prisonnier s'il eut seulement avancé de deux traits d'arc.
Le conseil du comte ayant résolu de faire retraite ce seigneur
s'opposa avec de fortes et puissantes raisons dit qu'il fallait la
vivre ou mourir et combattre leurs ennemis, et que si l'on parlait de
se retirer les soldats prendraient l'épouvante et la fuite, se
disperseraient et se feraient prendre avec leur chefs avant qu'avoir
fait vingt lieus, à laquelle opinion conclue le comte de Charolais
dont bien lui en prit et d'avoir trois jours apres fait camper son
armée à Estampes par le bon conseil de ce même seigneur qui fut
ainsi cause de la conservation de son maitre et sauva bien du monde
par son jugement et sa conduite. Et meme le conseilla comment il
devait se comporter avec les princes qui etaient liguées avec lui;
de sorte que Philippes de Commines qui met toutes les particularités
de cette action en son histoire dit qu'un homme fort sage comme le
seigneur de Contay sert beaucoup en une telle rencontre pourvu qu'on
le veuille croire. Et le comte de charolais appris combien il vallait
au jour d'une bataille à la tete d'une armée. Il acccompagna ce
comte dans la guerre contre les Liégeois qui s'estaient révoltés
contre le duc son père et conclu dans le Conseil avec le Maréchal
de Bourgogne le chatiment exempaire de ces rebelles. Ce qui fut
executé avec grande animosité. Comines dit que ce seigneur était
en réputation d'homme d'honneur et de courage et qu'on n'avait
jamais remarqué en ses opinions ni cruauté ni imprudence et
ailleurs qu'un sage chevalier comme il était ne pouvait asses
acheter ce qu'il dit pour l'avoir connu familièrement, il servit
encore bien au comte de Charolais en la bataille qu'il gagna la meme
année contre les Liegeois. Cet auteur rapporte la prédiction de sa
mort qui lui fut faite pendant le siège de Liege et arriva l'an 1468
en la ville d'Hus, etant déjà fort vieil peu apres le trépas du
duc Philippes de Bourgogne, et néanmoins cinq ans seulement apres
celui de son père. Il eut une tres bonne fin et il mourut en
réputation de grand capitaine. Monstrelet en parle en plusieurs
endroits La Chroniques de Flandres et La Mortière dans son recueil
des Illustres Maisons de Picardie. x Marguerite de LULLY dame dudit
lieu et de Hamel d'où
1.
Louis qui suit V.
2.
Philippe qui suit Vbis.
3.
Jeanne x Artus de LONGUEVAL seigneur de Tenelles, Buquoy, Gratibus,
Vauvilliers, Rigny, et Cisy, qui pratiqua la réduction de St-Quentin
a l'obeissance du Roy Louis XI et fut pour cela bailly d'Amiens ainsi
que disent les aditions aux Chroniques de Monstrelet.
V. Louis LE JEUNE de
CONTAY seigneur de Contay, Forest, Morcourt, Fricourt, Rentré. Il
fut gouverneur d'Arras 1467. Il accompagna le duc de Bourgogne avec
toute sa noblesse contre les gantois qui s'était révoltés et lui
mena de grandes levées de soldats qu'il avait faites dans son
gouvernement et dans ses terres, d'où vient que les gantois
appelaient les gens du Duc, les Picards qui les réduisirent enfin à
l'obéissance, ce fut lui qui commanda la cavalerie française à la
rencontre de Folleville contre les anglais ou il y eut grand nombre
de tués. Il fut de ceux qui accompagnèrent le Chancelier de
Bourgogne pour faire la trève avec le roi Louis XI, l'an 1473
laquelle étant finie et le roi entré avec une puissante armée en
Picardie pendant que le duc de Bourgogne était au siège de Huz en
Allemagne se jetta dans Corbie pour défendre le pays de son prince
naturel et légitime, soutint le siège et rendit la ville par
composition après une rude batterie d'artillerie. Comines Lives 4 de
ses mémoires. Il se retira dans Arras d'où ayant fait une sortie
sur les gens du batard de Bourbon amiral de France, il fut pris dans
un escarmouche avec Jacques de Luxembourg frère du connestable de
St-Paul et le sr de Carency qui était les meilleurs chefs du duc de
Bourgogne disent nos historiens et mené Prisonniers à Paris. Le Roy
l'ayant reconnu homme de grand sens pour les affaires et de bon
jugement le laissait aller et venir sur sa parole vers le duc de
Bourgogne pour travailler à la paix et traitait avec lui fort
familièrement. Il fit cacher sans sa chambre avec Philippes de
Comines qui en raconte toutes les particularités pour entendre Louis
de Greuille(?) et Jean Richer députés du connestable de St-Paul
parler contre le duc de Bourgogne son maistre. Le Roy ensuite le
dépécha avec des lettres de créance écrites de sa propre main
vers ce Duc pour mesnager l'accommodement entre eux et se servit
depuis toujours de lui dans ses négociations avec ce Prince qui
donna lieu au roy de le faire chevalier. Il eut tant confiance en sa
discrétion et fidélité qu'il lui expliqua le secret du besoin
qu'il avait de la teste du connestable et lui communiqua le dessein
quil avait de d'en défaire. Enfin ce seigneur apres tant d'allées
et de venues travailla si bien qu'il fit faire une conférence entre
Doriol Chancelier de France et Hugonnet chancelier de Bourgogne qui
se termina dans l'assemblée en la chambre du Roy ou fut conclue une
paix ou treve pour neuf ans par les articles de laquelle Charles de
Contay son fils fut gouverneur de la ville de Corbie et du château
de Beauquene pour le duc de Bourgogne a qui le roy mit ces places
entre les mains pour récompense des soins que Le père avait
apportés à ce traité apres lui avoir donné sa rançon et fait de
grands présents il se retira dans son gouvernement d'Arras qu'il fut
obligé de quitter pour accompagner le Duc de Bourgogne dans sa
guerre contre les Suisses et l'assister de ses conseils qu'il suivit
très mal ayant perdu par sa faute la bataille de Gransomme(?) apres
la quelle il fut dépeché par le duc vers le Roy pour entretenir la
trêve. Le Roi lui découvrit toute la trahison du compte Campobacho,
le dessein qu'il avait proposé d'empoisonner le duc de Bourgogne ou
de le livrer à ses ennemis. Philippes de Comines dit qu'il sait bien
que le seigneur de Contay s'acquitta fidèlement et tres exactement
de sa commission envers son maistre. Qui la prit tout au rebours dit
cet auteur, et crut que c'étaient des défiances et des apréhensions
que le roy lui voulait donner de ses gens dont mal lui en prit par la
perte de la bataille de Nancy ou Campobacho se tourna du coté de ses
ennemis et le fit tuer. x Jacqueline de NESLE dame d'Acheu (d'Archin)
fille de Guy seigneur d'Offemont, Merlou, Bray, Encre et un des
grands capitaines de son temps et de Jeanne de SALUCES fille de
Thomas marquis de Saluces et de Marguerite de RONCY. D'où
1.
Charles qui suit VI.
2.
Philippes seigneur de Forest. S'étant attaché aux interests de la
duchesse Marie de Bourgogne comme ayant esté élevé en la maison du
duc son père, suivit l'archiduc Maximilien d'Autriche qu'il servit
utilement pour apaiser l'esprit hautain et séditieux des gantois
animé contre lui et surtout à la bataille de Guinegaste ou il
commandait les flamans. Il suivit toujours la fortune de ce prince
assez inconstante et facheuse par les révoltes et murmures des
peuples de Flandes et de Brabant qui apres la mort assez prompte de
Marie Duchesse de Bourgogne lui faisat la loi et voulaient avoir le
gouvernement des affaires. Il le fit gouverneur de la ville d'Arras
en reconnaissance de ses longs et agréables services et à cause
aussi que les bourgoies de cette ville aimaient fort la maison de
Contay dont il avaient eu déjà trois gouverneurs l'an 1492, un an
apres que la ville eut été surprise pour Maximilien sur le Bâtard
de Cardonne comme le remarque la Morlière en son histoire des
Maisons Illustres de Picardie. Il y vécut paisiblement a cause de la
paix qui était entre le roy Louis XI et Maximilien d'Autriche
jusqu'en l'an 1501 qu'il mourut dans cette charge avec honneur le 24
aout suivant la chronique de Flandre. Il avait épousé Marguerite de
LALLAIN fille de Josse seigneur de Montigny et de Lallain, gouverneur
de Hollande et de Bonne de la VIEFVILLE fille de Louis et de
Marguerite de BOMEVAL dame de Morpas sur Somme, ledit Louis fils de
Mailler puisné de Sohier de la Viefville sgr de Thiennes, Josse de
Lallain fils de Simon sgr de Montigny et de Jeanne de GAURE, Simon
fils puisné d'Otton sg de Lallain gouverneur de Hainault. Il ne
laissa ancun enfant de son mariage pourquoi il donna une partie de
ses biens à Jacques Le Jeune de Contay son cousin germain, sa veuve
se remaria en secondes noces avec Louis de LONGUEVAL.
VI. Charles LE JEUNE de
CONTAY seigneur de Contay et de Mercourt, Fricourt, Rentré.
Gouverneur d'Arras après son père qui était alors occupé aux
négociations entre le roy Louis XI et Charles Duc de Bourgogne. Il
quitta ce gouvernement à Philipes de Cordes qui le rendit au Roy
pour quelque récompense pour prendre par les articles de la trêve
entre le roi et le Duc dont son père avait été le médiateur, les
Gouvernements de la ville de Corbie et du château de Beauquesne de
la part du duc de Bourgogne afin de tenir tete aux grands seigneurs
que le roi avait pareillement mis aux forteresses et dans les villes
qu'il avait sur la rivière de somme pour la sureté de la trêve de
part et d'autre et crainte de surprise. Il fut néanmoins mandé peu
de temps apres part le duc dCharles de Bourgogne en Allemagne, ou il
faisait la guerre pour lui mener de nouvelles troupes et servir dans
son armée. Il suivit constament ce malheureux prince dans toutes ses
disgraces de Granson et demorat qu'il attirait sur lui pour son
opiniatreté et son ambition malgré tous les bons conseils de ses
capitaines lui pouvaient donner et enfin à la bataille de Nancy
qu'il perdit avec la vie et ou ce seigneur de Contay fut pris
prisonnier l'an 1477 dit la Mortère en son histoire. René Duc de
Lorraine victorieux en ce combat le relacha à la prière du roi qui
avait envie de l'employer pour gagner les seigneurs Bourguignons à
son partie. Il fit plusieurs voyages vers Marie de Bourgogne pour
l'accommoder avec le Roy auprès duquel il se retira apres le
massacre du Chancelier de Bourgogne et d'Himbercourt par les Gantois
révoltés qui persécutèrent et enfin dissipèrent tous les
serviteurs de la maison de Bourgogne et achevèrent de le ruiner. Il
contracta mariage avec Barbe d'HALLUYN fille de Jean seigneur
d'HALLUYN et de Jeanne de LA CLITE dame de Comines fille de Jean
seigneur de Comines et de Jeanne d'ETOUVILLE. D'où
1.
Françoise dame de Contay, Morcourt, Forcourt, Achen et autres lieux
x Jean seigneur d'HUMIERES gouverneur de Pérones, Montdidier et
Roye, lieutenant général pour le roi François Ier en Dauphiné et
en Piemont. gouverneur d'Henri II s d'où
a.
Jean d'Humières capitaine des gardes du corps du roi
b.
Charles évêque de Bayeux grand aumonier de France, abbé des
abbayes de St-Riquier, de St-Quentin de Beauvais, de St Barthélemy
de Noyon et de St-Martin du Bois
c.
Charlotte x François de MONTMORENCY seigneur de la Rochepot, frère
du Connestable
d.
Louyse x Guillaume de BLASAC seigneur de Marcoucy et de Malhesherbes
fils de Guillaume Le
Jeune et Marguerite de Lully
Vbis Philippes LE JEUNE
de CONTAY seigneur de Lully et de Hamel fit le premier essais des
armes sous son père à la conqueste de la basse normandie contre les
anglais. Il apprit tous les exercices d'un gentilhomme à la cour du
Dauphin Louis qui craignant la colère de Charles VII, roi de France
son père, s'etait retiré à Bruxelles auprès du Duc de Bourgogne
et du comte de Charolais son fils. Le Dauphin ayant par ses menées
et intrigues mis le Père et le fils dans une étrange division pour
ceux de Croüy; Philippes suivant les inclinations de son ages et
l'exemple de la jeune noblesse se ragea du coté du fils et prit
tellement par dans ses desseins que pour détourner son ardeur
inquiete et luy donner de quoi exercer son courage bouillant , Robert
son aïeul gouverneur d'Arras le fit passer en Angleterre pendant les
factions des maison d'Yorc et de Lencastre. Le crédit et les grandes
habitudes de son ayeul aupres du Roy Henri VI à qui Richard duc
d'Yorc disputait la couronne d'Anglettere lui donnerent une charge de
général dans l'armée de la reine Marguerite Daniou sa femme qui
deffit ce duc dans une bataille ou il fut tué et le comte de
Vuarwick dans une autre et après ces deux victoires délivra le roy
son mari de prison. Mais Edouard fils de Richard ayant entièrement
mis le parti du roi en déroute, ce seigneur retourna en France et se
mit de la croisade contre les Turc dans laquelle tous les princes
chrétiens entraient pour commander dans les troupes du Duc de
Bourgogne y envoyait. La mort du Pape Pie II et les guerres civiles
de la France divisèrent ces princes et arrétèrent ce beau dessein.
Le devoir de sa naissance et les intérets de sa maison l'attachant
au service du comte de Charolais. Il mena du secours au duc de
Bourbon allié de son prince, mais l'accommodement du duc étant fait
avec le roi il distribua ses troupes dans les villes frontières de
la Bourgogne pour les defendre contre l'armée royale, et depuis fut
envoyé vers le duc de Bretagne pour hater le secours et trouvant
tous les passages bouchés fut contraint de passer en Angleterre et
de la à Calais, il alla au siège de Liège avec le Roy et le duc de
Bourgogne ou il souffrit avec constance les incommodité de l'hivers,
de la faim et des rudes sorties des assiègés. Enfin s'étant jetté
dans Pontcallier sur le Doux que les suisses assiégaient il y fut
griévement blessé d'un coup de couluvine dont il eut la jambe
cassée et demeura estropié toute sa vie qu'il fit encore assez
longue en sa maison de Hamel, et jusques l'an 1493 qu'il mourut sous
le regne du roi Charles IX. On voit quelques legs que le susdit
seigneur fit à l'gélise de Hamel par son testament dont il fait
exécuteur Philippes Le Jeune de Contay gouverneur d'Arras. Il eut
pour femme Jacqueline de RIENCOURT fille d'André seigneur d'Orival,
Bergicourt, Quensel, Lincest et de Marie de MONTMORENCY fille
d'Hugues et de Marie d'OGNIE d'où
1.
Jaque qui suit VI
2.
Guillaume se fit moine au Mont Saint-Eloy proche d'Arras.
VI. Jâque LE JEUNE de
CONTAY prit les armes de Contay après la mort de Philippe son cousin
germain dont il fut héritier en partie. Il marcha avec le roi
Charles IX à la conquete du royaume de Naples et servit bien dans
toutes les rencontres de ce fameux voyage. Il demeura en garnison à
Caiette dont les bourgeois s'étant rebellés on en fit un horrible
carnage, il y soutint depuis un facheux et rude siège avec la
noblesse par Dom Frédéric qui fut par apres Roy de Naples d'où il
sortit vie et bagues sauves par le traité qu'en fit le seigneur
d'Aubigny et s'en retourna en France après l'entière déroute des
français en ce royaume la. Il reprit les armes sous le roi Louis XII
dans les guerres du duché de Milan. Il se trouva au siège et
saccage d'Alexnadie de la Paille et dans les grands remuements
d'Italie dont les factions prenaient et quittaient à toute heure le
partie des français. Il se sauva heureusement dans la ville de Gênes
dans le massacre que les bourgeois y firent de la garnison française
contre leur foy promise, il se signal particulièrement dans la
guerre contre les vénitiens à la bataille d'Agnadel et aux prises
des villes de cette seigneurie. La mort de Charles d'Amboise seigneur
de Chamot, gouverneur du Milanais et général de l'armée du roi en
Italie, de qui il était grandement aimé et favorisé le fit
retourner chez lui en France. x Alix de DREUX d'où
1.
Pierre qui suit VII.
2.
Catherine x Hugues DESCHARD sgr de Mircourt etc
3.
Isabeau x Guillaume de PISSELEU seigneur de Heilly et capitaine de
mille homme de la légion de Picardie fils de Jean de Heilly maréchal
de France d'où
a.
Adrien qui succéda aux charges de son père et fut gouverneur de
Hesdin
b.
Charles évêque de Condom si célèbre par ses poésies et estimé
par Ronsard
c.
François évêque d'Amiens qui y fit de belles et saintes
constitution dans un synode solennel qu'il tint l'an 1546.
VII. Pierre LE JEUNE de
CONTAY seigneur de Lully et de Lespinoy suivit le vailant seigneur de
Pontdremy au ravaitaillement de Thérouenne au forcement de Neuffosse
et à la défaite des garnisons de St-Omer, Aire et Béthune. Il titn
le gouvernement du château de Beauquesne place forte en ce temps la
contre les Impérieux et la conserva pendant tous les ravages des
ennemis en Picardie jusques à la paix de 1529 entre le roi François
Ier et l'Empereur. Il fut récompensé d'une lieutenance de mille
hommes de pied de la légion de Picardie que le roi avait instituée
à l'exemple des Romains. Il passa les monts dans les guerres de
Savoie et d'Italie, d'où revenant après différents succès des
armées françaises il trouva tout son pays désolé et tous les
villages voisins de la somme réduits en cendres par l'armée d'Henri
comte de Nassau qui vint assieger Peronne. Il s'y hetta avec le
seigneur de Ceveur capitaine général de la légion de picardie et
mille hommes de pied de cette légion et aussi el maréchal de la
Marc et cent hommes d'armes et ils entrérent à la faveur des
incendies qui étaient par toute la campagne, soutinrent plusieurs
assauts et obligérent par leur vigoureuse résistance le comte de
Nassau d'abandonner son entreprise après un mois de siège. Ce
seigneur échapa de la défaite de l'arrière ban blessé en
plusieurs endroits combattit à la bataille de St-Laurent, ou il
commandait une compagnie de cavalerie dont il se qualifie en son
testament, et y fut fait prisonnier, toutes ces disgraces, ses
services continuels à la guerre, et à la désolation de la Picardie
ruinèrent beaucoup ses biens et les affaires de sa maison. Il mourut
en 1566, au mois d'août aux premiers troubles de la religion. Il eut
pour femme Catherine de FOREST fille de Georges seigneur de Fontaine
et de Louise BARASTRE d'où
1.
Robert fut tué du vivant de son père en Piémont
2.
Françoise x Jean seigneur de LASSIGNY et de la Toilette en Champagne
fils de celuy qui était lieutenant du roi dans Mouzon, quand il fut
assiègé par les Impériaux
3.
Marguerite. Elle fut la tutrice de son frère Jean x Philippes de
HAMES baron d'Estoun
4.
Jean qui suit VIII.
VIII. Jean LE JEUNE de
CONTAY sgr de Lespinoy. Il fut retenu sous la tutelle de Marguerite
de Contay sa soeur pendant les troubles de la guerres civiles qui
ravageaient tout le royaume. Elle l'instruisit dans la Religion
Catholique de ses pères lorsque le calvinisme infectait toutes les
provinces ou il partageait la noblesse et portait avec lui le fer et
le feu pour sa defence. Il fut page de Mre Antoine de Crequy cardinal
et évêque d'Amiens qui lui fit du bien à sa mort. Il s'attacha
depuis auprès de Monseigneur François d'Orléans comte de St-Paul
gouverneur de Picardie qui soutint toujours le partie des roys Henri
III et Herni IV contre la ligue qui s'était fortifiée dans Amiens
sous le gouvernement de Charles de Lorraine duc d'Aumale qui dura
jusques à l'an 1494 que les habitants secouerent hardiment ce fameux
joug et reconnurent leur véritable maitre le roi Henri IV a quoi
servit beaucoup le seigneur de Lespinoy qui y fit plusieurs voyates
inconu pour porter les pincipaux à l'obéissance du roi, il
accompagna le Comte de St-Paul au secours qu'il voulait jetter dans
Dourlens qui fut entièrement défait avec grande perte de la
noblesse, cette déroute fit mettre le siège par les espagnols qui
l'emportèrent d'assault, passérent tout au fil de l'épé et
pillèrent toutes les maisons. Ce fut la ou il perdit tout le bien
qu'il avait retiré dans cette ville pendant la désolation et la
ruine et toute la Picardie. Il traina le reste de sa mauvaise fortune
jusqu'à la surprise de la ville d'Amiens par les ennemis contre
lesquels il tint bon quelques temps avec le Comte de Saint-Paul de
qui il était le lieutennant et ils furent contraints de se retirer à
Corbie, le pillage de la ville qui dura trois jours acheva de ruiner
toute sa famille qu'il y avait laissée dont l'affection avec le
ressentiment de sa perte et l'ordre du roi pour la convocation de
l'arrière ban de la noblesse le fit trouve à sa reprise pour y
faire ensuite le séjour de sa vieillesse et le repos de sa vie. Il
laissa de damoiselle Marie DENISSART:
1.
Benoit LE JEUNE de CONTAY +25.1.1675 Paris, couvent des feuillants du
Faubourg Saint-Honoré (iad LXXXVIII-235 29.1.1675) chevalier sgr de
l'Espinoy/Lespinoy maréchal de camp des armées du Roy et l'un de
ses 25 gentilhommes ordinaires de la maison du Roy, suivit dés sa
jeunesse par son inclinaison l'exemple de ses ancêtres dans les
guerres du Roi Louis XIII contre les religionnaires, fut des premiers
qui passèrent dans l'Isle de Ré au secours du fort de Saint-Martin
ou il fut blessé à la défaite de l'armée anglaise, ce qui lui
donna l'occasion d'etre connu du roi qui après quelque récompense
l'ayant recommandé de sa bouche à Mr le duc de Luxembourg le fit
mettre dans sa compagnie de Chevaux-Légers en qualité de
volontaire, il suivit a demy guéry le bonheur des armes de son
prince dans les guerres de Savoie, il combattit au pas de Suze ou il
fut blessé dans une attaque commandant une brigade des cinquantes
maistres. Monsieur le cardinal de Richelieu qui le connaissait homme
d'esprit l'employa au dessein de la reprise de Corbie par ce qu'il
avait une connaissance parfaite de la place et du Paya..[?], y entra
devant le siège pour lui en apporter l'estat. Et comme le roy l'eut
assiégée il se chargea de mettre le feu dans les moulins de la
ville (qui étaient au bastion de la porte de Nortre Dame) qui
fournissaient les farines aux ennemis ce qu'il executa avec tant de
promptitude et de courage que Mr de St-Peuil en ayant fait rapport au
roi sa magesté lui donna la récompense sur le champ d'un service si
important. Ce qui obligea les assiégés à capituler et il eut sa
confiscation des biens de quelques bourgeois de la ville qui avaient
favorisé les espagnols. Il fut encore employé par ce grand cardinal
en plusieurs voyages et affaires secrettes dont la mort arreta tous
les desseins et la bonne fortune qu'il pouvait espérer par ses
services de la libéralité de ce sage ministe. Il servit depuis dans
les guerres de Flandres sous Messieurs les Ducs d'Orléans et prince
de Condé qui le donnérent en otage aux ennemis pendant la
capitulation de la ville de Furnes et le firent maréchal de camp
pour tous lesquels devoirs ce prince lui procura auprès de la reine
régente la charge de gentilhomme ordinaire de la maison du roi l'an
1652. Il fut aussi en Catalogne avec Me le marechal d'Hoquincourt qui
le faisait servir de Maréchal de Camp en son armée et depuis à la
levée du siège d'Arras, ou il entra tout blessé avec ce meme
maréchal, l'année suivante il eut son cheval tué sous lui au siège
de Landrecie et se trouva aux prises de Condé et de St-Guislain avec
sa majesté et enfin aux sièges de Montmoli, St Venan, Bourbourg, et
Mardic. Son grand âge ne luy permettant plus de se trouver aux
combats et aux sièges des villes y ayant assisté pendant plus de 30
ans tant aux guerres de Louis XIII de triomphante mémoire qu'avec sa
magesté Louis XIV aux siéges et prises de STenay, Conday et St
Guislain, il commenca à goueter la douceur du Repos que ses fatigues
lui avaient mérité, mais comme il était de tres bon conseil le
public eut recours à lui dans l'accident facheux qui arriva à cette
ville de Paris lors que sa grande inondation ou les marchands y
firent perte de plusieurs millions, ses amis qui savaient son
expérience au fait des eaux s'addressaient tous à lui, enfin et le
gouverneur de cette grande ville, le duc de Mortemar et Mr le
Président Pelleiter Prévost des marchands le consultèrent sur le
dessein qu'on avait de savuer la ville de tant de pertes qu'elle
avait fait par les eaux, et on l'appella pour ce sujet a plusieurs
assemblées publiques de la ville ou le dessein qu'il proposa d'un
canal de décharge de la rivière fut trouvé si bien imaginé que le
roi qui en entendi parler voulur le voir, et il en entretint sa
magesté lui faisant voir le plan, les moyens de l'executé et sa
manière avec tant de netteté et des raisons si convaincantes que le
roi l'approuva par dessus touts les autres desseins qui avaient paru
jusqu'alors.
Il
épousa en premières noces Catherine COUSTURIER dont il n'eut pas
d'enfant. Ce qui les obligea à adopter pour leur fils et propre
enfant Louis LE JEUNE de CONTAY leur neveu afin de conserver dans la
maison le nom et les armes. Cette adoption fut faites le 20 octobre
1659 comme il paraît dans les archives du Monastère Royal des
Feuillans de Paris ou il y a copie des titres et papiers de la noble
maison de Contay et c'est dans l'église de ce monastère que le
susdit sr de Contay doit estre enterré conformément au traité
qu'il en a fait avec les supérieurs desdits Feuillants des le 23
février 1660, et le 8 avril 1667. x2. Isabelle PINSON d'où du
second lit
a.
Louyse-Françoise LE JEUNE de CONTAY °1.7.1669. Elle fut vouée à
la Sainte-Vierge et à Saint-Joseph et porta l'habit de St-Bernard
jusqu'à l'age de sept ans.
2.
Jâque qui suit IX
IX. Jâque LE JEUNE de
CONTAY d'où
X. Louis LE JEUNE de
CONTAY, qui fut adopté par son oncle Benoit le 20 octobre 1659. Il
fut fait par Louis XIV page de sa chambre l'an 1696 sous Mre Charles
de Créquy prince de Poix, pair de France et premier gentilhomme de
sa chambre en faveur des services signalés que le dit sr de Contay
son oncle à rendus au feu Roi Louis XIII d'heureuse mémoire. Lequel
commenca à paroistre avec honneur en cette qualité au clébre
maraige de sa magesuté qui épousa l'infante d'Espagne au mois de
juin 1660 estant à St Jean de Luze ou il fut choisy pour accompagner
le dit sr duc de Crequy qui porta le présent de noces à la reine
qui était à Fontarabie avec le roi d'Espagne son père, ensuite à
la magnifique entrée de leur magestés à Paris le 26 aout 1660. Et
pour marque de la bonne afection que sa magesté lui portait et le
désir qu'elle avait de s'en servir en considération des services
que le dit sgr de Contay son oncle lui rendait dans ses armées en
qualité de maréchal de camp, lui donna à sa sortie de page
d'honneur de sa chambre ou il avait esté six ans pour le tenir
toujours aupres de sa personnes, la charge de l'un de ses
gentilhommes ordinaire l'an 1662. Ensuite de quoi sa magesté le fit
mettre dans la régiment de Monseigneur le Dauphin qui allait en
Flandres l'an 1668. Enfin la dite magesté lui donna une charge de
capitaine dans ce régiment la ou il fit de mieux son devoir au
fameux siège de Mastrick l'an 1673.
Fils de Robert et Marie
Carmin
IIIbis. Jehan LE JOSNE
« fils maisné » x Jehanne DANVIN fille de Jacques DANVIN
escuyer sr de Noyelle bailly de la ville de Pernes d'où
IV. Robert LE JOSNE
possèdes des biens et fonds de terre au quartier de Pernes et au
village de Pressy x Caterine DESCAMPS d'où
V. Robert LE JONNE x
Catherine de LA DIENNÉE fille de Jehan et nièce de Henri de la
DIENNEE sr de Bouvignies maieur et lieutenant de Pernes sous Jehan
Jehan chevalier sr de Senlis et de Radinghem bailly et gouverneur
dudit lieu d'où
1.
Jacques LE JOSNE qui suit VI
2.
Jehenne LE JOSNE
3.
Jacqueline LE JONNE
VI. Jacques LE JOSNE sr
de Pressy x Jehenne de LA MOTTE fille de Jehan sieur de Baraffle et
Marie de LE WICQUE [dont descents François de LA MOTTE chevalier sr
de Baraffle, Bracquencourt, etc lieutenant général du bailliage de
Saint-Omer d'où
1.
François LE JOSNE qui suit VI.
2.
Charles LE JOSNE
3.
Jehan LE JONNE pretre
VII. François LE JOSNE
escuyer sr dudit Pressy maieur de Pernes x Anne WARNIER fille de
Gauvain et Fierete de BAILLOEUL (Gauvain fils de Nicolas WARNIER sr
des Tourelles et Anthoinette de WERQUIGNOEUL) d'où
1.
Adrien LE JOSNE x Claire de CORNEHUZE fille de Henri escuier dt à
Bailloeul en Flandres et de Françoise de CREQUI
2.
Jehan LE JOSNE sr d'Estourelles homme d'armes de sa majesté sous la
charge de feu les sr de Montigny et conte de la Roche, chevaux-léver
x1. Pasques de DIVION fille de Jehan x2. Françoise de BLASSEL fille
de Oudart escuyer sr de Wachin et Jenne de SEMPY x3. Marguerite de
LABROYE veuve de Adrien de MARKAIS sr de Malfiance
Fils de d'Adam LE JOSNE
ca 1350 et Marie d'EUDIN
IIbis Tassart LE JOSNE
sgr d'Ambricourt procureur général d'Artois, conseiller du duc de
Bourgogne x Jacqueline de BURNET d'où
1.
Jean qui suit III
2.
Tassart tige des sgr Le Josne de Créquy
3.
Anselme prieur des Célestins d'Amiens en 1409
4.
Hugues LE JOSNE tige des sgr d'Ambricourt éteint
5.
Jean LE JOSNE tige des sgr d'Esquirre éteints
III. Jean LE JOSNE éc
sgr de Libersart ca1429 x Gilles de LIESTE du VAL d'où
1.
Jean qui suit IV
2.
Perrine LE JOSNE x Guillaume L'ESTRELIN
IV. Jean LE JOSNE éc
sgr de Denier x Marguerite de WAVRANS fille de Jean de WAVRANS éc
sgr de Pierremont d'où
1.
Jean LE JOSNE dont la postérité est éteinte
2.
Pierre qui suit V.
V. Pierre LE JOSNE sgr
de Deniers x Marguerite de GOSSON d'où [ou I. Adrien LE JOSNE, natif
de Pierremont, reçu bourgeois d'Arras le 31.10.1549 paroisse Notre
Dame, testa le 5.2.1564 d'où]
VI. Adrien LE JOSNE
écuyer sgr du Denier, déclaré noble par sentence de l'élection
d'Artois du 16.9.1589 x1. 1569 Marie FLAMENT fille de Fremyn FLAMENT
et Marguerite MICHAUT, x2. 1582 Marguerite COURCOL d'où
du
premier lit
1.
François LE JOSNE
2.
Jean LE JOSNE
3.
Pierre LE JOSNE licencié es lois advocat au conseil d'Artois,
récréanta sa bourgeoisie à Arras, paroisse St-Géry le 11.4.1579 x
Eleonore de MONCHEAUX-ADIN fille de Nicolas, sgr de Froideval et
Jeanne BAUDUIN d'où
a.
Pierre LE JOSNE écuyer sgr de Framecourt, récréanta sa bourgeoisie
à Arras le 27.11.1626
du
second lit
4.
Adrien qui suit VII
5.
Anne LE JOSNE x Nicaise BEHAREL ecuyer sgr de Rieux-en-Marais
VII. Adrien LE JOSNE
+1622 écuyer sgr de Grandmarets et Versigny receveur général du
domaine au quartier de Pernes. Il obtint l'exemption du droit de
nouvel acquiet par sentence de l'élection d'Artois du 16.9.1583,
testa le 1.12.1621 à Pernes x Marie de FROIDEVAL ca1628. Elle passe
un acte à Lillers 1622 (armes Froideval or à la face de g. surm
d'un pal dentelé de s.? entre 2 coqs hardis et affrontés du m.)
1.
Anne LE JOSNE ca1655 demeurante à Pernes x pc 24.6.1628 Saint-Omer
Jacques de SARRAZIN sr de Chartres +av1655, alpher de la compagnie de
monsieur le comte de Busquoy et présentement en garnison de la ville
d'Ostende fils de + Chrestien et Marie BERTRAND
2.
Adrien LE JOSNE qui suit VIII
3.
Marie LE JOSNE x Jean MACQUER greffier du bailliage de Hesdin
4.
Cecille LE JOSNE x Hector GARSON greffier du comté d'Arques
5.
Jean LE JOSNE sgr de Versigny
VIII. Adrien LE JOSNE
+1660 escuyer sr du Grand-Maretz lieutenant général des ville et
bailliage de Lens et Hennin-Liétard, fut reçut bourgeois d'Arras le
13.8.1632. « refugié à cause de la guerre à Lille 1659 »,
dt à Saint-Omer 1658 x1. 1618 Florisse LE VISEUX (LE VISEUX: de
sinople à la gerbe d'or), soeur germaine de François VISEUX
chanoine à Lens x2. Anne MESTIATIS fille de Fabio MESTIATIS et
Marguerite de THIN, veuve de Pierre LE CLEMENT sieur de Levaque d'où
du
premier lit, 9 enfants
1.
Louis-Georges LE JOSNE écuyer sgr de Grandmarets fut reçu bourgeois
d'Arras le 2.9.1666, il obtint des lettres de chevalerie données à
Saint-Germain e 3.8.1679 (ou 1669) x 1647 Marie-Anne LE CLEMENT de
LESVACQUES fille de Pierre mayeur héréditaire de Feuchy et Anne de
MESSIATIS d'où postérité
2.
Pierre-Paul LE JOSNE qui suit IX.
du
deuxieme lit 10 enfants dont
3.
Adrien LE JOSNE écuyer sgr du Hazoye
4.
Albert LE JOSNE écuyer, officier de dragons
IX. Pierre-Paul LE
JOSNE °1624 ca1668 escuyer sr de Werciny capitaine d'infanterie
entretenu au service de sa majesté 1669 x 19.4.1661 Jeanne-Thérèse
DAUCEL, dt à Saint-Omer soeur de Louis-François DAUCEL escuyer sr
d'Enquin, fille d'Eustache sgr d'Enquin et Marie de BRANDT d'où
1.
Louis-Joseph LE JOSNE sieur d'Ennequin, d'Isbergues, mort à marier
en 1705
2.
Louis-Ignace LE JOSNE sieur de Cappelle qui suit X.
3.
Brigitte LE JOSNE x Adrien-François de WION d'ANTIN sieur de
Fontaine d'où
a.
Jean-François d'ANTIN
b.
plusieurs filles
4.
Marguerite-Ursule LE JOSNE x René-François de BRANDT sieur de
Marconne, Prompsart d'où
a.
Louis-François de BRANDT sieur de Marconne
b.
Alexandrine-Isberghue de BRANDT x Charles-Joseph-Hubert de la
FLAMANGRIE
5.
Florence LE JOSNE x Jacques-Noël WLLART baron d'Oeuf d'où
a.
Florence-Eleonore WLLART x François-Louis BERTOULT sieur de
Hauteclocque
X. Louis-Ignace LE
JOSNE de CONTAY écuyer sgr de Versigny, Capelle-sur-la-Lys x 1704
Charlotte-Isbergue de DION fille de Jean sgr de Wandonne et Isabeau
de LA HAYE
Sentence de noblesse et
exemption de tailles au profit d'Adrien et Jehan Le Josne, frères
écuyer sr de Pressy et des Tourelles contre les habitants dudit
Pressy-lez-Permes le 27.10.1589:
(...)
« Les habitans de
Pressy soutenaient que les défendeurs (Adrien et Jehan Le Josne)
« ne provenoient de gens nobles comme ils se pourvantoient,
ains de parens ignobles et roturiers, sans faire profession de
noblesse ni usé d'habitz et vestemes convenables à gentilzhommes,
et prins ladite qualité d'escuier, sinon que bien rarement, et par
titles et papiers privez et non publicques et patens. Davantaige
qu'ilz ne provenoient nullement desdits Le Jonne d'Angres et Contay,
cy dessus nommez que ainsy fut, ne feroient aucunement apparoir que
Robert Le Jonne sr d'Angre, pour estoc commun cy dessus avecq
damoiselle Marie Carmin, damoiselle de Morcourt, sa compaigne, ait eu
lesdite Jehan Le Josne, maisné filz, dont lesdits deffendeur et
joinct se pourvantoient de venir, ains seulement lesdits Robert et
Denis dessus nomez, ny que les descendans d'eulx aient oncques
recogneu ny advoué lesdits deffendeur et joinct pour leurs parens et
issus de meisme familles n'aians aussy porté samblables armes que
eulx, sinon depuis peu de temps, ains aultres du tout différentes,
qu'ilz avoient choisy à plaisir et discrétion ».
Les défendeurs
protestent qu'ils sont bien de la même maison que les seigneurs
d'Angres et de Contay, « encoire que aucuns d'eulx ne les
euissent recogneu pour parents, qui advient souvent en aucunes
familles par faulte de convrersation ou desdaing les ungz des autres
par grandeur ou aultrement ... tous lesquelz ses prédécesseurs
avoient aussy porté les meismes armes que les sieurs d'Angres et
Contay, assavoir de goeul freté d'argent, semé de fleurs de lys
d'or, saulf que en aucunes maisons et familles, aucuns d'eulx les
polroient avoir escartelé et enrichi d'aultres quartiers nobles, sy
comme des quartiers de Ranchicourt, La Wicque, La Motte, Warnier,
Werquignoeul, Bailleul, Wignacourt et aultres à raison des alliances
... » La sentence donne gain de cause aux Le Josne (Registre de
l'élection d'Artois de 1587-1595 f°38)
source: Annales de la
Société d'études de la province de Cambrai, Volume 3 - Page 680
I. N. LE JOSNE x
Saincte du WEZ (qui x2. Jacques de RANCHICOURT) d'où
1.
Jehan LE JOSNE escuyer sr de Palfart ca1560
2.
Catherine LE JOSNE x Jehan EVRARD escuyer ca1560
3.
Jenne LE JOSNE x Hues FERCOT sr de Selers +av1560
source: notariat de
Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
I. Martin VISEUX, de
Lens d'où
1.
Florisse VISEUX x Adrien LE JOSNE escuyer sr de Grand-Maret et
Werchigny dt à Lille 1645 par refuge à cause de la guerre)
2.
François VISEUX chanoine à Lens ca1625
3.
? Catherine VISEUX ca1631 x Jean WANDELART docteur en médecine dt à
Lille 1645
GOSSON, Nicolas, frère
de Marguerite. Jurisconsulte français. Né à Arras en 1506,
décapité le 24 octobre 1578. Il fut accusé « d'avoir été
auteur et promoteur de plusieurs assemblées illicites, factions et
séditions, advenues en cette ville d'Arras, de soy estre adrogié et
attribué juridiction, puissance et authorité, au préjudice des
Haulteurs et Prééminences de ceste ville; d'avoir diffamé de
bourgeoisie notable, et aultres gens de bien de la dicte ville, de
estre de diverses factions, et imposé que les aulcuns étoient
Joannistes (partisans de don Juan d'Autriche, gouverneur des
Pays-Bas); les aultres Allenchonistes (partisans du duc d'Alençon)
tenant le parti des Franchois; les aultres bons patriotz
(républicains), qui sont ermes factieux et séditieulx; d'avoir
imposé aux sieurs du magistrat divers crimes, faulsement et contre
vérité, et d'avoir eu en mépris l'autorité suprême, tant de
messiers du conseil d'Artois que dudit magistrat... » Pour ces
griefs, par arrêt prononcé le 25 octobre 1578, Nicolas Gosson fut
condamné à « estre mis au dernier supplice par l'espée, au
devant de la Halle Eschevinalle de ceste ville.3 Nicolas Gosson,
cette victime des troubles de la guerre civile, s'était appliqué à
l'étude particulière des coutumes de la province d'Artois: son
travail fut publié sous le titre de « Commentation ad
Consuetudines Atrebatesias jurisconuslti clarissimi; Anvers, 1582,
reproduit dans les diverses éditions des Coutumes d'Artois (source
Hoefer).
Pendant l'occupation
espagnole et les guerres de religion, en Hollande, Guillaume le
Taciturne (1533-1584), prince d'Orange, chef de file des protestants,
entre en lutte contre le gouverneur des Pays-Bas, Don Juan
d'Autriche, le bâtard de Charles Quint, envoyé par son demi-frère
le roi d'Espagne Philippe II, chef de file des catholiques. De cette
époque date la scission entre les Pays-Bas et les Belges. L'Artois
restait attaché à la religion catholique (les Johannistes,
partisans de don Juan d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas), mais, à
Arras, les Orangistes inclinaient à une entente avec les
protestants, et prétendaient soustraire le pays à la domination
espagnole. La population était peu disposée à passer sous la
domination française. En 1577, les Orangistes arrageois s'emparent
de l'Hôtel de ville. L'avocat Nicolas de GOSSON est à leur tête.
Guillaume d'Orange les soutient en leur envoyant une compagnie armée,
les "verts-vêtus" qui prennent le commandement de la
ville. Mais devant les excès de de GOSSON, le Conseil d'Artois est
ulcéré. Soutenus par la ligue catholique, les échevins reprennent
le contrôle de l'Hôtel de ville. Le procès des Orangistes est
instruit sans retard. La plupart des meneurs sont pendus, et de
GOSSON est condamné à avoir la tête tranchée et le corps coupé
en quatre. Il fut décapité sur la Petite Place, devant la halle de
l'échevinage d'Arras le 25-10-1578 (gravure AD p-de-C côte :
4J481F
Arras allait passer
sous la domination française en 1641.
(source André Bocquet
– http://genealogies.ternois.free.fr/)
GOSSON (Nicolas)
[Ambrines (Pas-de-Calais) 1506 - décapité à Arras 26 oct. 1578].
Il est fils d'Anthoine, issu de la branche puînée des descendants
de Baudouin Gosson, connu au xve s., la branche aînée étant celle
de Jean, seigneur de Holloy et d'Ambrines, et portant la particule
dès le xvie s. Avocat, il vint s'installer à Arras en 1536, en
devint bourgeois le 17 juin 1538. Il épousa Marie Marchant, la fille
de Jean, procureur en Courlaye, dont il eut au moins deux enfants :
Anthoine et Marie. Gosson acquit par son savoir, son expérience
judiciaire, une grande réputation professionnelle. Il vivait dans
une riche demeure, à Arras, l'Angèle, y recevait ses clients et y
poursuivait ses études de droit coutumier. L'Artois était alors,
comme les XVII Provinces des Pays-Bas espagnols, en proie aux
troubles opposant catholiques et calvinistes et le terrain d'une
profonde crise politique. La Pacification de Gand (1576) maintenait
tous les habitants sous l'autorité du roi d'Espagne, la religion
catholique était seule tolérée au Sud. Le prince d'Orange prit,
dans les provinces du Nord, un ascendant considérable sur les États
généraux et les calvinistes continuèrent leur propagande au Sud,
gagnant de nombreux partisans à Arras où de graves troubles
éclatèrent en 1577-1578. En janv. 1578, le peuple arrageois
s'insurgea quand le gouverneur des Pays-Bas, don Jean d'Autriche,
écrasa l'armée des États et du prince d'Orange. Les États
d'Artois furent contraints, sous la menace, de voter un crédit pour
lutter contre les Espagnols. Nicolas Gosson et son fils Anthoine
étaient des prosélytes ardents du prince d'Orange ; son neveu
Maillot tenait chez lui des réunions de conspirateurs orangistes.
Bientôt il fut accusé d'attentat contre la personne du souverain et
la sécurité publique et condamné par arrêt du 25 oct. 1578 à «
être mis au dernier supplice par l'espée au-devant de la halle
eschevinale de cette ville ». Il fut exécuté le 26. N. Gosson,
jurisconsulte renommé, s'était appliqué à l'étude des coutumes
de la province d'Artois. On lui doit Commentatio ad consuetudines
Atrebatesias, Anvers, 1582, reproduit dans les diverses éditions des
coutumes d'Artois.
E. Edmont, Galerie
ternésienne. — Ch. de Gosson, Hist. généal. de la maison de G.,
1908. — Cioranescu, XVIe s.
G.-L. Trenard.
(Dico bio Fr)
source: notariat de
Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
voir: GGRN Autre
Millénaire n°324, pp. 176-180
I. Josse de RENTY
+av1561 teste 12.2.1557, en faveur de son fils et de sa petite nièce
Guyotte DOURUEL x Anne de GAVELLE (qui x2. Claude LE MASSIN escuyer)
d'où
II. Jehan de RENTY
+av1591 x Guislaine DESPLANCQUES soeur de Pierre DESPLANCQUES escuyer
sr Despignoeul d'où
1.
Anthoine escuyer sr de Bouvin, Delettes, Upen, etc teste 12.9.1596 à
Saint-Omer
2.
Anne de RENTY « fille aisnée » x pc 17.1.1591 Saint-Omer
(62) Loys DAUCHEL escuyer sr d'Enquin, Picquehem, Bécourt et Le
Palme d'où
a.
Eustace DAUCHEL ca1596 x pc 11.12.1617 Saint-Omer Marie de BRANDT
fille de + Jehan de BRANDT escuiyer sr de Courchelles, de Tilques en
partie et Jenne PLOIART
b.
Anne DAUCHEL ca1596
3.
Philippe de RENTY ca1596 x Liénard de HOCQUINGHEM chevalier sr
dudit lieu, baron de Zeltun, vicomte de la Plancque, sr d'Acquicourt,
Clarques, Boninghem 1617
4.
Françoise de RENTY ca1591 sr de la Chappelle, Sambletun, La Fresnoy,
1617
source: notariat de
Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
voir: GGRN Autre
Millénaire n°52, pp. 212-22
I. N. de GAVELLE d'où
1.
Pierre GAVELLE +av1568 seigneur d'Upen d'Aval, Acquembronne,
Delettes, Samblethun. teste 30.9.1561 et veut être inhumé en
l'église d'Upen devant du grand autel x Françoise de MONTFORT
ca1579 (qui x2. Jehan DU BOIS +av1579) d'où (pas forcément de cette
femme)
a.
Anne de GAVELLE dame d'Upen d'Aval, Acquembronne, Delettes,
Samblethun ca1576 « fille unique héritière » demeurants
à Delettes 1576 x1. Josse de RENTY +av1561 x2. Claude MASSON / LE
MASSIN escuyer ca1576 sieur de la Chappelle, Homme d'armes des
Ordonnances du Roy Notre Sire sous la charge de Haut et Puissant
Seigneur Monseigneur le Comte du Roeulx, Gouverneur de la Comté de
Flandres, demeurants à Delettes en 1576
2.
Jehan qui suit II
II. Jehan GAVELLE
laisné escuyer sr de Groeuppes demeurant à St Omer (partage
10.10.1558, Nicolas son fils aisné aura ses biens à Rippigny, sa
fille unique Marguerite femme de Nicolas CASTELAIN; et Charles
GAVELLE) x1. ? x2. Anthoinette CHANTERAINE +av1551 « seconde
femme », mère de Marguerite x3. Jehenne LE PETIT (mère de
Jehan le jeune), peut-être première femme d'où
de
Anthoinette CHANTERAINE
1.
Nicolas GAVELLE « fils aisné »qui suit III
2.
Marguerite GAVELLE « fille unique » x1. pc 6.1.1551
Saint-Omer Nicolas CASTELLAIN receveur des Aides de ce Pays et Comté
d'Artois fils de + Georges et Catherine RUETAINE (mariage en
présence de Pierre GAVELLE escuyer cousin) x2.pc 12.4.1567
Saint-Omer Jacques LE QUETTRE / Jacques LE COEUSTRE / LE KETTERE
ca1575 +av1576 licencié es lois, advocat postulant de cette ville
de Saint-Omer, procureur du Roy Notre Sire en la ville de Hesdin [au
second mariage de 1567 en présence de Guillaume CASTELAIN, bailly
de Tilques, Pierre VITRY, escuier son b.oncle, Sr Nicolas GAVELLE, Sr
de Groeupes en partie, eschevin dcv de St Omer, Me Pierre DE LE
BECQUE, licencié es loix son neveu, Sire Claude ANDRIEU, lieutenant
du Maieur dcv, Grisogon LOSTE, greffier des vierscaires.] d'où
a.
Jehenne CASTELAIN x pc 21.6.1575 Saint-Omer Lambert OBERT
du
Jehanne Le Petit
3.
Jehan GAVELLE le josne escuyer Sr de Bambecque il teste pc 3.10.1554
à Saint-Omer et veut être inhumé dans l'église Saint-Denis x
Isabeau VINCENT veuve de Anthoine LE MERCHIER, (elle x2. pc 17.6.1560
Jehan DAUSQUE escuyer escuier, homme d'armes des ordonnances du Roy
Notre Sire sous la charge de Monsgr. le ducq de Savoys [mariage de
1560 en présence de Nicolas GAVELLE escuyer) d'où
a.
Marie GAVELLE +av1575 elle teste pc 28.1.1571 « fille unique»
« décédée sans enfants » (partage 1574), d'où
héritages séant à Hézecques, Beaumez et Pays environ x Pierre DE
LE BECQUE, licencié es loi, eschevin de cette ville de St Omer
III. Nicolas GAVELLE
ca1551 +av1577 écuyer , sr de Groeupes en partie, receveur des
impots au quartier de Saint-Omer, échevin de Saint-Omer pc 1559
Jehanne ANDRIEU ca1579 fille de Claude ANDRIEU et Jehanne DE DELFT
[témoins au mariage coté époux: , ass. de Pierre GAVELLE, escuier
Sr de ....., Pierre DE VITRY, bailly de Lambres, bel oncle et .....
LE MERCHIER]
1.
Pierre de GAVELLE ca1561 (peut-être pas du meme lit)
2.
Marguerite GAVELLE +v1618 « fille à marier en 1616 »
teste pc 2.12.1616 à Saint-Omer et veut être inhumé dans l'église
paroissiale de Saint-Sépulcre en la chapele de la Sainte-Trinité.
alias BRANT, BRANDTE
Source: Sars de Solmon,
ms 11 page 77
(http://www.valenciennes.fr/bib/fondsvirtuels/microfilms/CasimirdeSars/accueil.asp)
- otariat de Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves
Lemaire)
Armes: port d'azur , à
trois flammes d'argent, posée deux et une
Extrait partiel (suite
dans Sars de Solmon)
I. Gérard de BRANDT sr
de la Campe x Marie VARGELOT (Anne de VARGELOT d'après Sars de
Solmon)
II. Jean de BRANDT
ca1574 (partage 11.6.1613 Saint-Omer) sr de la Campe et du Bardoul
alias sr du Bardoul, greffier principal de la ville de Saint-Omer,
anobli x pc 26.6.1560 Saint-Omer (cf Derieux) Marie de LE NORTH /
DELENORT / DELENORDT / DE LE NORT / DE LE NOORT ca 1580 fille de Jean
sgr de Bobrel et Marie LE FEVRE d'où entre autre
1.
Godefroy de BRANDT « fils ainé » °v1561 ca1592, 1607,
1618, 1619, 80 ans en 1641 escuyer sr de la Campe, du Bardoul, Bobrel
alias sr de la Caurie du Bardoule 1607, en 1643 « ne pouvoit
signer à raison de la débilité de ses mains et courtresse de sa
veue » x1 ? Anthoette du PLOUICH ca1649 fille de Jacques du
PLOUICH / du PLOICH sr de la Bretaigne et Françoise TESSON x2.
Marguerite de LA DIENNE fille du sr de Baudricourt d'où
du
premier lit
a.
Marie de BRANDT damoiselle de la Campe « soeur consanguine »,
elle teste 1656
du
second lit
b.Anne-Marguerite
de BRANDT x pc 9.9.1643 Saint-Omer Charles de LIERES baron de
Berneville ca1649 fils de Gilles de LIERES vicomte dudit lieu
seigneur de Saint-Venant, Nédon gouverneur bailly et capitaine des
ville et château de Saint-Omer et Catherine de LA TRAMMERY
b1.
Gilles-François de LIERES baron de Berneville x pc 20.3.1670
Saint-Omer Françoise-Robertine de LENS fille de François de LENS
comte de Blendecque et Léonore de HOUCHIN
2.
Jean « le jeune » qui suit III
III. Jean de BRANDT
+av1613 éc sgr de Courcelles et Tilques en partie, sr du Bardoul
alias escuyer seigneur et viscomte de Wormhout, sr de Courchelle x
4.6.1591 Saint-Omer Jeanne de PLOYART / de PLOIART / PLOYARD / PLOIAR
/ PLOIARD ca1627 ca1631 +1637, en 1627 elle fait une rente pour
seconder les pieuses intentions d'Anne de Langle religieuse professe
au couvent des religieuses pénitentes capucins à Bourbourg et nommé
Soeur Bernardine, au proffit du dit couvent. Lors d'un accord suite à
un proces sur la succession « cense scituée à
Escebecq chastellenie
de Lille, appartiendra au dit Sr de Courchelles » d'où
1.
Jehan de BRANDT escuyer sr de Courchelles, de Tilques en partie 1617
2.
? Vedast de BRANDT
1.
Charles qui suit IV.
2.
Marie de BRANDT °29.12.1597 x pc 11.10.1617 Saint-Omer Eustache
d'AUCHEL ec sgr d'Enquin et Piquehem vicomte de la Palme gouverneur
de Lillers fils de Louis sgr d'Enquin et Anne de RENTY sa première
femme d'où
a.
Jeanne-Thérèse DAUCHEL dame des Amois fille à marier en 1656 x
Pierre-Paul LEJOSNE escuyer sr de Wessigny
b.
Philippe DAUCHEL escuyer 1649
c.
Marie-Françoise DAUCHEL ca1666 x Philippes-Albert LA FERE escuyer sr
d'Hounevault dt Pippemont d'où enfants
d.
Louis-François DAUCHEL escuyer sgr d'Anquin vicomte de la Palme,
Marivorde, Piquenhem, Desannoy x pc 15.8.1643 Saint-Omer, 62
Marguerite du WEZ fille de feu nobl François du WEZ dict de Guisnes
et Margriete VAN RYE dame de Locre
2.
Philippes de BRANDT escuyer sr de Promesart/ Promsart, alias
Philippe-François escy sr de Marchone, Promsart, Tressenes, mayeur
d'Aire, maieur juré au conseil de la ville de Saint-Omer 1649 x
Florence DAUCHEL +av1669 dte à Tresse lez Aire (hameau de Tresse)
d'où
a.
Godefroy de BRANDT escuyer sr de Prompsart dt en la cense de Tresse,
bailliage d'Aire
b.
Gervase-François de BRANDT alias François escuyer sr du Thyl 1671
c.Jeanne-Robertine
de BRANDT
3.
Jean-Emmanuel de BRANDT +av1639 escuyer sr de Marconne 1631
IV. Charles de BRANDT
°28.8.1605 +av1638 sr de Courchelles vicomte de Wormhout / Warmondt
mestre de camp d'un terce d'infanterie wallone au service de sa
majesté 1668, mestre de camp tué à l'ennemi x pc 17.12.1633
Saint-Omer Jeanne-Marie CASTELAIN dt en la ville de Saint-Omer 1638,
elle fait son testament le 23.8.1638 à Saint-Omer et veut être
inhumé en l'église des révérends pères de la société de Jésus
de la ville de Saint-Omer d'où
1. Marie-Jeanne +1705
de BRAND dame de Courchelles et de Tilques fille unique x Edouard de
FLECHIN escuyer sr de Wamin, y demeurant
au mariage Marie de
Brandt/Dauchel 16117: Jehan COIART (PLOIART?) pretre chanoie de
l'église cathédrale de Saint-Omer cousin germain, et Mre Guillaume
MORAEL licencié es droit, maieur de la ville de Wattenes, tuteur de
ladiet Damlle Marie.
- Suzanne ROULYNCK est
en 1599 à son mariage nèce de Jehan DE BRANDT licencié es lois et
Dale Marie DE LE NOORT ses oncle et tante
Transmis par Gérard
Planson (extrait: receuil d'actes notariés de 1580 à 1585 paru
publié par le docteur Généalogiste Philippe DERIEUX)
« Jehan DE BRANDT
licenciès es lois greffier principal de cette ville et Marie DE LE
NORD sa femme reconnaissent qu 'il y a dix ans il sont baillé à
Guillaume DESMARETZ manouvrier demeurant à NOIRCARMES à titre de
Rente Héritable ,un grand manoir non amazé (c'est un arrentement)
un manoir est une
parcelle close par des haies, les manoirs sont généralement le lieu
des jardins ,des près et des verger, Ils sont dit amazé (ou amasé)
quand ils portent des constructions quelle soient maisons ou masures
ou tout simplement dépendances exemple on peut dire amasé d'une
grange «
source: notariat de
Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
I. Jehan DE LE NORT
+av1560 x Marie LE FEVRE (qui x2. Eustache N.), soeur de N. LE FEVRE
lieutenant général du bailliage de Saint-Omer x Chrestienne
BACQUELIER d'où
1.
Marie DE LE NORT x pc 25.6.1560 Saint-Omer Jehan de BRANDT
Au mariage 1560 coté
Marie DE LE NORT: Jehan DELOIS, marchant de draps son cousin, Mahieu
BOULLENGUIER, eschevin de Saint-Omer
source: notariat de
Saint-Omer (dépouillements Philippe Derieux, Yves Lemaire)
hypothèse:
I. N. LE FEVRE d'où
1.
Marie LE FEBVRE x1. Jehan DE LE NORT +av1560 x2. Eustache DU CHOCQUEL
ca1569
2.?
Balduine LE FEBVRE +av1569 x Denis TAILLEFER +av1569 d'où
a.
Guillaume TAILLEFER °v1628 mineur 1569 teste 15.9.1608 à 80 ans en
faveur de ses cousins Mre Godefroy et Jehan DE BRANDT, escuier
3.
Jacqueline LE FEBVRE x Jehan DU BROEUCQ +av1569 d'où
a.
Mariette DU BROEUCQ x Jehan DE LOIX
b.
Jehenne DU BROEUCQ x Guillaume BRETON
4.
Jehan LEFEBVRE (partage 30.4.1569) conseiller du roi, lieutenant
général de son bailly x Chrestienne BACQUELIER
copyright Jacques Le Marois - Dernière modification: Oct 2011 - Vous êtes libre de piocher dans ces travaux. En échange je vous demande de citer vos sources et dans la mesure du possible de partager également vos travaux.
La page d'origine est https://www.lemarois.com/jlm/data/c22alejosne.html
Il peut y avoir des compléments dans le tableau d'ascendance correspondant (c22)