Familles BOURDIN - BOCHETEL - CAUCHON (Reims) - ANGLURE (d') - de CLEREMBAULT du CROCQ de VENDEUIL - ROHAULT (Amiens) - OGER (Amiens)

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Sommaire:



BOURDIN

source: Louis-Pierre d'Hozier, armorial général de France, vol 1, 1738 - Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, 1923 tome 30 page 191 – Moreri (cf bio)


I. Jacques BOURDIN °Bourges +6.8.1534 Paris, St-Paul seigneur de Chares et de Vilette, secrétaire du roi x Catherine BRINON fille de Guillaume BRINON et Jeanne HENNEQUIN d'où
II. Jacques BOURDIN +6.7.1567 Paris, La Trinité seigneur de Vilaines secrétaire d'Etat x 12.1.1530 Marie BOCHETEL fille de Guillaume BOCHETEL seigneur de Saci secrétaire d'Etat et Marie de MORVILLIERS (elle x2. Jacques de MOROGUES seigneur de la Lande et du Sauvage gouverneur de la Charité) d'où
1. Jacques BOURDIN s.p.
2. Jean BOURDIN s.p
3. Nicolas qui suit II.
III. Nicolas BOURDIN seigneur de Vilaines conseiller notaire et secrétaire du roi 1574, agent pour le roi à Raguze en Dalmatie où il mourut x Marie FAYET fille d'Antoine trésorier de l'extraordinaire des guerres et Jeanne LE BOSSU de MONTION d'où
IV. Nicolas BOURDIN +1676 écuyer seigneur de Vilaines gouverneur de Vitry-le-François. Il était de l'académie d'Aubignac. On a de lui quelques poésies et quelques ouvrages de mathématiques x 9.4.1636 Cléophile-Anne CAUCHON fille de Thomas CAUCHON seigneur de Neuflizes et de Courlandon et Charlotte d'ANGLURE d'où
1. Charles-Nicolas BOURDIN marquis de Villaine gouverneur de Vitry
2. Antoine -Aimé qui suit IV
3. Marie-Philoclée BOURDIN renommée par son esprit et par ses vers x 1663 François LE FEVRE seigneur de Guibermenil
4. Cléophile BOURDIN
IV. Antoine-Edmé BOURDIN +1691 écuyer lieutenant pour le Roi à Vitry-le-François x 19.6.1680 Angélique TIERCELIN +1699 fille de Geoffroy TIERCELIN ecuyer seigneur de Brosses et de Monssures et Marie de SAINT-SIMON. Il y a un procès Ms Claiambault-1106 acte 17.7.1692 « Arrêt du Conseil Privé du Roi pour dame Marie de St Simon veuve de Messire Geoffroy Tiercelin, Chevalier seigneur, marquis de Brosse et dame Angélique de Tiercelin de Brosses, veuve messire Antoine Ayme, chevalier seigneur comte de Bourdin... contre Me Augustin-Nicolas Langlois prevôt des monnaies et maréchaussées de France et le nommé Deshayes fils de chaudronnier, par lequel pour avoir attenté à leur honneur, vie et biens et avoir cause la mort du sieur comte de Bourdin par leurs persécutions avoir prévariqué à tous les édits ordonnances et règlements, avoir été protecteur d'Etienne Guérin dit Villecourt, fameux faux monnayeur... ont été déclarés bien pris à parties, condamnés en 6000 livres de dommages et interêts » d'où
V. Adrien-Pierre-Aimé BOURDIN ecuyer seigneur de Monssures, demeurant dans la paroisse de Flai, diocèse de Beauvais maintenu noble 1717 x1. 26.9.1700 Elisabeth de GUEULUI fille de Philippes de GUEULUI ecuyer seigneur de Rumigny et de Charlotte-Thimoléone de VANDEUIL x2. 11.8.1718 Elisabeth de VILLEPOIX fille de Charles de VILLEPOIX ecuyer seigneur de Prousel et Marguerite CARDON d'où
du premier lit
1. Elisabeth-Charlotte BOURDIN °21.7.1701
2. Marie-Charlotte-Elisabeth-Thimoléone BOURDIN °20.10.1702
3. Jacqueline-Françoise BOURDIN °1.10.1703
4. Marie-Agnès BOURDIN °4.9.1704
5. Gabrielle-Françoise BOURDIN °1.10.1707
6. Jean-Pierre BOURDIN °26.4.1708 qui suit V.
7. Philipes-Geofroy BOURDIN °2.5.1709
8. Elisabeth-Marie-Louise-Françoise BOURDIN °28.4.1717 et reçu à St-Cyr le 19.2.1719
du second lit
9. Marguerite-Florimonde BOURDIN °20.11.1722 reçue à St-Cyr le 3.9.1734
V. Jean-Pierre-Aimé comte de BOURDIN baron de Chappelaine d'Anglure et seigneur de Monsures gouverneur de Vitry-le-François x 28.12.1739 Amiens, St-Firmin (AD80) Marie-Claire ROHAULT fille de Louis ROHAULT docteur en médecine et Françoise OGER d'où
1. Aimée-Claire de BOURDIN °3.8.1740 Monsures (80) (AD80 image 100/210) +3 ventose an 3 (AD80 image 42/340) x 18.4.1769 Monsures (80) (AD80 image 21/155) Jean-François alias Charles-François de CHASSEPOT chevalier seigneur de Pissy, Fruaucourt, de Chappelaine d'Anglure cornette au régiment de Noailles, cavalerie fils de Jean-François CHASSEPOT seigneur de Beaumont lieutenant aux gardes françaises et Françoise-Louise-Geneviève de SAISSEVAL de PISSY

donation par Pierre-Aimé comte de BOURDIN à Pierre-Aimé de BOURDIN son fils de la seigneurie de Monsures 1739 (cf AD80 B118 vu in inv sommaire)

- Henri-Aimé de BOURDIN chevalier seigneur de Monsures et autres lieux x Gillette BAUCHEZ (qui x2. Gaspard de REY de SOUPAT ecuyer chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis ancien capitaine au régiment d'Angoumois, romain de nation) [playodyer

1. BOURDIN (Gilles), né à Paris en 1517. Chevalier, seigneur d'Assy, Bougival, Santo, Rouveray, etc., il était probablement fils de Jacques, conseiller et secrétaire du roi (f 1534) et de Catherine Brinon. Il fut successivement lieutenant général des eaux et forêts de France, avocat général au Parlement et procureur général en 1558. Catholique ardent et attaché à la maison de Lorraine, il fit partie de la commission nommée pour juger le prince de Condé en 1560 et, comme celui-ci refusait de répondre, revendiquant son droit de n'être jugé que par le Parlement, toutes Chambres réunies, Bourdin demanda que, vu son refus, il fût tenu pour convaincu. Il requit en 1569 contre Coligny et contre Montgommery, coupables de lèse-majesté. Les réformés l'accusèrent de cruautés à leur endroit; Spifame prétend qu'il avait changé plusieurs fois de religion et Th. de Bèze assure qu'il récusait tant de présidents et de conseillers qu'il ne restait plus guère que ceux qu'il avait en la main.
II avait une réputation de science reconnue même par ses adversaires; à vingt-huit ans il avait composé un commentaire sur les Thesmophories d'Aristophane, dédié à François Ier, qui fut publié en 1545. Son principal ouvrage est Paraphrasis in constituliones regias (édit de 1539), publié en 1549, plusieurs fois réédité, inséré dans divers recueils d'ordonnances et traduit par Fontanon en 1606. Il mourut le 23 janv. 1570. Ronsard le chanta, disant qu'il avait : ... presque tout seul redoré Cet âge de fer où nous sommes.
F. D'Amboyse, Tumulus ampliss. viri D. Aegidii Burdini, 1570. — Baillet, Jugements des savants. — Mém. de Condé, de d'Aubigné, de Th. de Bèze, de Lestoile. — Auvigny, Vies des hommes illustres, XIII, XIV, XV. M. Prévost.
(source: dico bio fr)

2. BOURDIN (Jacques), fils d'un autre Jacques et de Marie Bochetel, fille du secrétaire d'État aux Finances. Il fut secrétaire d'État sous Henri II et ses deux successeurs. Succédant aux Finances en 1549 à son beau-père, il exerça seul ces fonctions à partir de 1558. Il fut chargé du département des affaires de Suisse et d'Italie et dressa tous les mémoires et instructions pour soutenir les droits de l'Église gallicane et de la couronne de France au concile de Trente; on en trouve la majeure partie dans le recueil des actes de ce concile de J. Dupuy. Il fut également employé aux négociations de Troyes, en 1554, pour conclure la paix avec l'Angleterre. Réservé, ennemi du faste et considéré comme administrateur habile, il forma à son école ses deux neveux, Pierre Brulart et Nicolas de Neufville de Villeroy. Il mourut le 6 juill. 1567. Il avait demandé à être enterré sans aucune pompe, ce qui a fait dire qu'il était attaché à la Réforme; d'autres qui ne mettent pas en doute ses sentiments catholiques disent qu'il avait agi par un sentiment d'humilité et de discrétion. Beaucoup de lettres et mémoires de lui sont conservés au département des mss. de la Bibliothèque nationale.
Nicolas, son fils, qui avait obtenu la survivance du secrétariat aux Finances, fut employé par Henri III dans des négociations relatives au renouvellement de l'alliance avec les Suisses (1582). Envoyé ensuite en qualité de résident du roi près de la république de Raguse, il mourut dans cette ville.
Un autre Nicolas, apparemment petit-fils de Jacques, fit partie de l'académie de l'abbé d'Aubignac et mourut gouverneur de Vitry-le-François en 1676. Il a publié quelques ouvrages d'astrologie dont L'Uranie ou la traduction des quatre livres des jugements des astres, de Claude Ptolémée, 1640, et le Centilogue, 1651.
Fauvelet du Toc, Hist. des secret. d'État, 102-08. — Rott, Hist. de la représ, dipl. de la France, i et n. — Lettres de Catherine de Médicis. — Archives hist. de Gascogne, xvi, 21. — Mémoires de Vieilleville, de Boyvin du Villars. — Bibl. nat., Cabinet des titres et ms. fr. 17257. M. Prévost.
(source: dico bio fr)

BOCHETEL

1. BOCHETEL (Famille). Elle est issue de Jean, originaire de Reims, fixé à Bourges par suite de son mariage avec une sœur de Jacques Coeur. Contrôleur de la Chambre aux deniers avant janv. 1437 et chargé de lever 1 000 écus d'or sur le clergé du Languedoc, notaire et secrétaire de Charles VII avant le 15 sept. 1439, il fut nommé le 20 déc. 1440 contrôleur de la Chambre aux deniers du dauphin Louis, qu'il accompagna dans son apanage. Il assista à la réunion des États du 18 févr. 1447, fut pourvu en mars de la même année du secrétariat en la chancellerie de Dauphiné, du greffe de la cour de Vienne et, le 5 déc, devint contrôleur des finances du Dauphiné, enfin commis à la trésorerie et recette générale des finances de la reine Marie d'Anjou, le 10 juill. 1454. Après l'avènement de Louis XI il fut clerc de la Chambre des comptes. Il disparaît après le 10 févr. 1469. Son petit-fils Bernardin, époux de Catherine Babouin, fut père de Guillaume, sieur de Sassy. Ce dernier épousa Marie de Morvillier, dont il eut notamment Bernardin, évêque de Rennes, et Jacques, sieur de La Forêt, qui hérita de son père, en 1557, les offices de trésorier du dauphin, de greffier de l'ordre de S.Michel, de secrétaire de la chambre du roi, de contrôleur des guerres, qui fut gentilhomme de la chambre, maître d'hôtel du roi (1563), chevalier de l'ordre (1578), ambassadeur extraordinaire en Suisse en sept. 1557, en Flandre en 1560, conseiller d'État et testa en févr. 1595. N'ayant eu de son mariage avec Marie de Morogues qu'une fille, Marie, épouse de Michel de Castelnau, il adopta son neveu, Jacques de Castelnau-Mauvissière.
Hist. généal. de la maison des Bochetel, s. d.
Roman d'Amat.
(source: dico bio fr)

2. BOCHETEL (Bernardin), (fils de Guillaume) évêque de Rennes. Il fut pourvu de l'abbaye de S.-Laurent (dioc. d'Auxerre), dont il prit le nom. Initié aux affaires par son père et par son oncle Jean de Morvillier, nommé maître des requêtes de l'hôtel du roi, il fut employé ainsi que La Rochepot à des négociations avec l'Angleterre en 1550 et, au début de 1554, envoyé en même temps que Charles de Marillac pour discuter avec Albert, margrave de Brandebourg, de la mise en liberté du duc d'Aumale. Rentré à Paris peu après, il fut désigné pour la Suisse comme ambassadeur ordinaire, le 5 oct. suivant. Il s'efforça de maintenir l'unité religieuse des cantons, empêcha le Valais d'annexer le Val d'Aoste, fit des levées de mercenaires, tenta d'entraver celles de l'Espagne. Après la défaite de S.-Quentin, le 9 août 1557, il fut chargé d'organiser la défense de Lyon et de la Bresse, rejeta, en oct., les Impériaux de Mâcon, puis de Franche-Comté. II fut rappelé en juin 1558.
Le 23 mai 1560, il fut renvoyé auprès de l'empereur pour l'informer des intrigues du roi de Navarre avec les princes allemands et pour l'inviter à les rompre; en 1562, il fut accrédité auprès de lui comme ambassadeur, et mêlé aux négociations du mariage de Charles IX avec Elisabeth d'Autriche; il prépara une entrevue de Maximilien avec Catherine de Médicis en sept. 1564. Ambassadeur ordinaire dans l'Empire le 17 août 1567, il proclama le bon droit du roi dans sa lutte contre les huguenots, tenta d'interdire l'union des princes luthériens, et particulièrement de l'électeur palatin, avec Condé. En sept. 1568, il fut envoyé auprès d'Elisabeth d'Angleterre pour protester contre les propos tenus par son ambassadeur en France, H. Norris. Il retourna ensuite à Vienne, fut rappelé le 28 févr. 1569 et nommé conseiller d'État le 24 janv. 1570. Il dut mourir peu après. Nommé évêque de Rennes en 1558, il n'avait pas été sacré. Il démissionna en 1565.
Roman d'Amat.
(source: dico bio fr)

3. BOCHETEL (Guillaume), homme d'État. D'abord greffier des aides et gabelles en l'élection de Berry, il reçut, le 27 juill. 1518, des provisions de clerc notaire de la chambre du roi et rédigea, à ce titre, l'ordonnance de févr. 1522 sur la dispersion des gens de guerre. Le 16 déc. 1529, il fut envoyé en Espagne avec le vicomte de Turenne, pour traiter du mariage de François Ier avec Éléonore de Portugal. Le 22 août 1530, il reçut une commission de secrétaire du roi signant aux finances et, le 28 août 1532, une autre de secrétaire des finances. Il servit désormais le roi dans toutes les grandes affaires et contresigna nombre de ses actes. Le 12 mai 1535, il est en mission à Calais avec l'amiral Chabot pour négocier avec l'Angleterre; il est mêlé, en avr. 1537, au procès du connétable de liourbon et de sa famille, va à Leucate, la même année, pour traiter de la paix avec l'empereur, accompagne le roi en Piémont en janv. 1538. Il est nommé greffier de l'ordre de S.-Michel le 29 sept. 1542 et, s'il ne fut pas mêlé aux négociations du traité de Crépy, il conclut et signa, le 7 juin 1546, celui d'Ardres avec Henri VIII d'Angleterre. Honoré de pensions royales, enrichi des dépouilles des ennemis de l'État, il testa le 25 avr. 1557 et mourut l'année suivante. I1 a public quelques opuscules : Le sacre de la reine Eléonore, 1530; L'entrée de la reine à Paris, 1531.
Bibl. nat., mss. fr. 17827, 23515, 23517. — Catal. des actes de Prançois I°\ passim. Roman d'Amat.
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CAUCHON (Reims)

1. CAUCHON (Charles). Chevalier, baron du Thour, seigneur de Maupas, né en 1566, il descendrait, si l'on en croit une généalogie présentée devant M. de Caumartin et celle établie par E. de Barthélémy, d'une famille de Reims dont le premier membre célèbre serait Remy, auquel on attribue, au début du XIVe s., un rôle peu honorable. On a rattaché, mais sans preuves, cette famille à celle de l'évêque de Beauvais. Fils de Charles, écuyer, grand fauconnier du roi de Navarre, et de Françoise de Roucy, il fut élevé par l'évêque de Soissons, Charles de Roucy, reçut une bonne éducation littéraire et composa des poésies qui ont été publiées sous le titre Reste des vers de la composition de feu très généreux seigneur Charles de Mau-pas, plus un éloge du même seigneur, 1638, pièce extrêmement rare. Il paraissait destiné à une carrière ecclésiastique; la mort de son frère lui fit prendre l'épée avec une compagnie de chevau-légers au service de Henri de Navarre, à l'âge de quinze ans. Il passait pour être d'une force et d'une adresse remarquables. Il fit preuve de vaillance au siège d'Amiens et Henri IV le nomma conseiller d'État. Tallemant, qui lui consacre une historiette tout à sa louange, dit qu'il n'était pas d'aussi bonne maison qu'il voulait le faire croire et qu'il était petit-fils ou arrière-petit-fils d'un bourgeois de Reims. Henri IV lui avait confié, en 1591, une mission en Angleterre et Baussonnet dit qu'envoyé à nouveau dans ce pays en 1606, il aurait empêché l'envoi d'un corps de 6 000 hommes destiné à aider les rebelles de France. Il fut ensuite gouverneur du futur Charles IV de Lorraine et mourut le 28 août 1629. Il avait épousé, en 1600, Anne de Gondi.
Baussonnet, Éloge en tête de l'éd. du Reste des vers...
M. Prévost.
(source: dico bio fr)

2. CAUCHON (Jérôme). Seigneur de Treslon et de Faverolles, issu d'une famille champenoise, il était fils de Renaud-Laurent et d'Anne Brulart, apparentée au premier président du parlement de Paris. Il était conseiller au Grand Conseil quand il fut nommé le 7 juill. 1633, l'un des commissaires pour l'établissement du parlement de Metz, où il devait remplir la charge de conseiller, et où il fut reçu président à mortier le 1er sept. 1633. Gobineau de Montluisant lui à dédié la cinquième acrostiche de sa Royale Thémis II prit part aux travaux qui rendirent la position du parlement de Metz difficile pendant les vingt premières années de son existence et mourut à Toul en déc. 1654 n'ayant pas eu d'enfants et laissant ses biens aux pauvres de Toul.
E. Michel, Biogr. du pari, de Metz. M. Prévost
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3. CAUCHON (Pierre). Il naquit vers 1371 dans la région de Reims et prit les grades de maître es arts et de licencié en décret à l'université de Paris, dont il fut recteur dès 1397. L'année suivante, au IIIe concile de Paris, il se déclarait partisan de la soustraction d'obédience à Benoît XIII, puis, après avoir porté l'affaire devant le Parlement, faisait partie, en 1407, de l'ambassade qui se rendit en Italie pour sommer l'antipape de souscrire à sa renonciation. Affilié, dès 1411, au parti exalté qui se formait à Paris, il fut, en 1413, l'un des meneurs des journées cabochiennes et l'un des rédacteurs de la fameuse ordonnance. Banni de Paris le 14 mai 1414, il se rendit près du duc de Bourgogne Jean sans Peur, dont il était conseiller. Celui-ci l'envoya au concile de Constance, au début de janv. 1415, pour y défendre la doctrine du tyrannicide professée par Jean Petit après l'assassinat de Louis Ier d'Orléans, et aussi pour y gagner des partisans à la cause bourguignonne. Revenu du concile fin mars 1418 et rentré à Paris en juill. avec le duc de Bourgogne, il fut désigné, après les massacres, pour juger les prêtres armagnacs et nommé maître des requêtes de l'hôtel de Charles VI. Soutenu par l'Université, il cumulait alors de nombreux bénéfices, était vidame et chanoine de Reims, chanoine de Beauvais et de Châlons, archidiacre et chanoine de Chartres, et plaidait alors pour l'obtention de la prévôté de Lille qu'il reçut l'année suivante avec un archidiaconé du diocèse de Châlons. En mars 1420, deux mois avant la conclusion du traité de Troyes, Cauchon, était désigné par l'Université, avec d'autres ecclésiastiques, pour se rendre dans cette ville afin d'y offrir « aide et conseil » à Charles VI. Peu après, l'évêché de Beauvais étant venu à vaquer, Cauchon, recommandé par l'Université, y fut nommé le 21 août 1420 et le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, assista à sa prise de possession, le 12 janv. suivant. Désigné en 1422 comme l'un des exécuteurs testamentaires de Charles VI, et conseiller d'Henry VI d'Angleterre dès la première année de son règne, il fut chargé par le régent Bedford d'obtenir les fonds nécessaires au recouvrement des places de Champagne tenant pour le dauphin, puis de négocier la promulgation, par le Parlement, de l'ordonnance du 26 nov. 1425 relative à la collation des bénéfices et de présider à la levée sur le clergé normand du double décime accordé à Henry VI par le pape Martin V. En août 1429, chassé définitivement de son diocèse par la marche sur Reims, Cauchon se réfugia à Rouen dont le siège archiépiscopal, devenu vacant deux mois plus tard, fut sollicité en sa faveur par le duc de Bedford. La capture de Jeanne d'Arc, le 23 mai 1430, devant Compiègne, sur le territoire du diocèse de Beauvais, vint donner à l'ambitieux prélat une occasion exceptionnelle de servir la cause anglaise. En matière de foi, l'examen de la Pucelle lui revenait de droit, mais, dépossédé en fait de son diocèse, il fallait, pour qu'il pût exercer à Rouen, que l'ordinaire lui accordât concession de territoire. C'est ce que fit le chapitre, à défaut d'archevêque, le 28 déc. 1430, trois jours après l'arrivée de Jeanne d'Arc dans la capitale normande et son incarcération, non pas en prison ecclésiastique, mais, contrairement au droit, en prison séculière, dans la tour du château située « devers les champs ». Poussé par les princes anglais et les universitaires parisiens dont il était conservateur des privilèges, entouré d'assesseurs de son choix gagnés d'avance à l'accusation, Cauchon, sous couvert ; d'hérésie et de sorcellerie, sut déguiser habilement une I vengeance politique en un procès de foi régulièrement conduit en apparence, un « beau procès », comme il disait. Jeanne d'Arc ne se trompait pas sur la responsabilité de son juge quand (au dire de Frère Jean Tout-mouillé) elle cria, avant de monter sur son bûcher, le 30 mai 1431 : « Évêque, je meurs par vous. » Les bulles du nouvel archevêque de Rouen, Hugues Des Orges, avaient été expédiées la veille du supplice. Cauchon dut se contenter d'un siège suffragant, l'évêché de Lisieux, où il fut transféré le 29 janv. 1432. Cette nomination lui permettait de continuer à résider dans la capitale anglaise, le diocèse de Lisieux possédant dans le diocèse de Rouen une enclave, l'exemption de S.-Cande-le-Vieux. Le nouveau diocèse, que Cauchon devait administrer pendant une dizaine d'années, demeura jusqu'en 1449 sous la domination anglaise, que le prélat continuera de servir jusqu'à la fin de sa vie. Dès 1429, il s'était rendu en Angleterre, à la cour d'Henry VI, puis, l'année suivante, avait reçu ce souverain à Calais, et, par la suite, l'avait accompagné à Paris pour le voir sacrer à Notre-Dame, le 17 déc. 1431. Après avoir été excusé en raison de ses fonctions par le régent auprès du concile de Bâle, Cauchon s'y rendit en août 1434. Pendant son séjour dans cette ville, il apprit qu'il était sous le coup de l'excommunication pour ne pas avoir acquitté les annates afférentes à sa translation à Lisieux. Il quitta Bâle en juill. 1435 pour se rendre au congrès d'Arras et, l'année suivante, s'employa à maintenir Paris sous la domination anglaise jusqu'à la capitulation de la Bastille. Cette même année et la suivante, il siégea aux États de Normandie, où fut accordée une aide pour la création de l'université de Caen, en faveur de laquelle il fera lui-même une donation posthume qui est à l'origine du collège du Bois. En 1438, envoyé en Angleterre, il en revint pour assister aux conférences tenues en juill. et sept. 1439, entre Calais et Gravelines, repassa la mer pour aller rendre compte de sa mission et revint à Rouen en 1440, après avoir soutenu jusqu'au bout les prétentions d'Henry VI à la couronne de France. Le 18 déc. 1442, il décéda subitement à Rouen pendant que son barbier le rasait. Cauchon fut inhumé dans sa cathédrale, près de l'autel de la chapelle de la Vierge qu'il avait fait construire à ses frais et qui porte encore ses armoiries : d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois coquilles d'or. Son tombeau (dont Gaignières fit dessiner la statue gisante) a disparu, mais sa sépulture, demeurée inviolée, a été reconnue en 1931 au cours d'une fouille. Sur le couvercle du cercueil en plomb était posée une crosse en os qui a été détruite en 1944 par l'incendie du musée du Vieux-Lisieux où elle était conservée. Cauchon, par son testament, avait prescrit l'établissement de nombreux obits et autres fondations pieuses à Reims, Beauvais, Châlons, Rouen, Lisieux... Il a été en général sévèrement jugé par les historiens depuis Michelet et Quicherat. De nos jours on a tenté de réhabiliter sa mémoire, ou tout au moins d'obtenir le bénéfice de circonstances atténuantes en faveur de ce prélat qui fut, comme l'a dit Alfred Coville, « l'homme de toutes les vilaines besognes » de son temps.
B. N. mss. fr. 20884. — Arch. dép. de la Seine-Mar., série G (inv. somm., 1868-1912). — N. Deshayes, Mém. pour servir à l'hist. des év. de Lisieux, 1754; Hist. de l'anc. év.-comté de Lisieux, n, 172-82. — J. Quicherat, Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc, dite la Pucelle, 1841-1849, et tous les écrits sur le procès de Jeanne d'Arc. — Ch. de Beaurepaire, Notes sur les juges et assesseurs du procès de condamnation de Jeanne d'Arc, 1888-1889. — A. Sarrazin, P. Cauchon, juge de Jeanne d'Arc, 1901 (note compl. dans Précis analyt. des trav. de Vacad. de Rouen, 1904-1905). — D. H. G. E., xii, où l'on trouvera d'autres références. G. Huard.
(source: dico bio fr)

4. CAUCHON DE MAUPAS DU THOUR
(Henri), évêque d'Évreux. Il était fils de Charles (voir notice). Né au Cosson en 1600, il eut Henri IV pour parrain et dut à ses relations d'être pourvu, dès 1616, de l'importante abbaye de S.-Denis de Reims, à laquelle il joignit plus tard, à la mort du cardinal de Richelieu, celle de L'Isle Chauvet, près de Luçon. Il introduisit la réforme dans le premier de ces établissements, en y faisant entrer les génovéfains. Il fut en outre vicaire général à l'archevêché de Reims et grand aumônier de la reine Anne d'Autriche. Appelé à l'évêché du Puy, il fut sacré le 4 oct. 1642 dans la maison des jésuites de Paris. Il favorisa l'établissement des Visitandines et installa la congrégation des Filles de S.-Joseph pour l'éducation de la jeunesse. En 1661, il fut transféré à Évreux mais, dès sa nomination, il fut envoyé à Rome, sur ordre du roi, pour solliciter la béatification de François de Sales; le 3 mars, il était nommé assistant au trône pontifical. Il ne prit possession de son siège qu'en mars 1664, sur l'ordre formel du pape Alexandre VIII, et tint un synode au mois de mai. Il établit, en 1667, un séminaire qu'il confia aux Eudistes, prit parti contre les jansénistes et exila à Vire l'abbé Le Métayer, auteur d'un pamphlet intitulé L'abbé commendataire. Il s'était démis de ses abbayes au profit de son neveu Coligny quand il périt dans un accident de voiture en févr. 1681.
E. de Barthélémy, Généal. de la famille Cauchon. — Le Brasseur, Hist. de Vévêché-comté d'Ëvreux. — Chassant, Hist. des évêques d'Évreux. — Gallia christ., n, xi. — Char-pillon, Dict. de l'Eure. — Bonnenfant, Hist. du dioc. d'Évreux. M. Prévost.
(source: dico bio fr)


ANGLURE (d')


7. ANGLURE (Jean d'), fils de Henry d'Anglure, né vers 1554, appartenant au diocèse de Toul et ordonné prêtre, fut prévôt des chanoines de Saint-Georges de Nancy en 1574, prieur commendataire de Saint-Nicolas-du-Port, chancelier de Remiremont et conseiller d'État de Charles III, duc de Lorraine. Peut-être menait-il une vie peu cléricale, résidant tantôt à Nancy, tantôt chez sa mère, en Bourgogne, ou de côté et d'autre, dit-il lui-même. Le duc de Lorraine l'em-ploya à la collecte des subsides imposés aux établissements religieux. S'étant démis de sa charge de pré-vôt, il manifesta l'intention d'embrasser la vie régulière et alla trouver François Thouvenin, abbé de Bouzonville, et, muni de lettres de recommandation du duc de Lorraine, demanda à être admis dans la comunauté. Il voulait même obtenir des provisions d'abbé pour le cas où le titulaire viendrait à décéder, L'abbé refusa toujours de l'admettre, bien qu'il fût reyenu à la charge à plusieurs reprises; finalement, à la suite de divers mauvais propos, il frappa d'un couteau l'abbé déjà malade, sans se rendre compte, dit-il, de l'endroit où il l'atteignait. Il le blessa au cou, et l'abbé en mourut (1588). Poursuivi et arrêté, Jean d'Anglure fut accusé non seulement de ce meurtre, mais encore d'avoir tenté précédemment d'empoisonner l'abbé, qui en fait avait été malade, et de l'étrangler. L'affaire ne se termina pas rapidement, car les procédures confinuaient encore en 1607, et l'abbé alla à Rome pour tenter d'obtenir la grâce de ses « sinistres déportements ».
Bibliographie. — Bibl. nat., Pièces originales, vol. 67, p. 225 sq. — Bull, de la Soc. d'archéol. lorraine, t. i, 1849, p LIII.
| M. Prévost.
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8 ANGLURE (Jeanne d'), abbesse de Remiremont de 1474 à 1505. Elle était fille de Simon d'Anglure seigneur d'Estoges, et d'Isabelle Du Châtelet. Elle succédait à Alix de Paroy, qui avait quitté la ville en même temps que son chapitre, à cause de la peste. Le parti bourguignon, nombreux au chapitre, avait nommé Elisabeth-Catherine de Neufchâtel, âgée de 18 ans, sœur de l'évêque de Toul. Le parti lorrain lui opposa Jeanne d'Anglure, qui fut élue en 1473. L'affaire ayant été déférée à Rome, le pape se prononça en faveur de Jeanne d'Anglure, âgée de 40 ans. Elle prit possession le 11 mars 1474. L'abbaye souffrit des guerres, non dans ses bâti-ments eux-mêmes, mais dans ses domaines. L'agriculture y fut ruinée et la misère devenait générale. Jeanne d'Anglure, pour y porter remède, fonda l'hôpital de Vittel et le dota. Elle obtint, en 1489, la réduction à 20 florins d'or de la redevance due par sa maison au Saint-Siège. L'enquête faite avant que fût obtenue cette réduction établit que les revenus de l'église étaient diminués des deux tiers et que, cependant, le service religieux y était célébré avec autant d'exac-titude et de magnificence qu'autrefois. Jeanne d'Anglure mourut le 9 avril 1505. Elle avait fait divers dons à son église, et un bas-relief sur une porte extérieure la représentait.
Bibliographie. — Gallia christ., t. xiii, 1786, col. 1407. — A. Guinot, Étude hist. sur l'abbaye de Remiremont, 1859, p. 174-175.
M. Prévost.

9. ANGLURE (Marie-Reine, marquise d') (XVIIIe siècle). Elle a tenu une place importante dans la littérature judiciaire et dans les discussions relatives aux questions d'état civil des protestants. Elle était fille d'une catholique, Mme de Laurès, qui avait épousé, en 1745, un protestant, M. Petit de La Burthe. Le mariage n'avait pas été béni par un prêtre et n'avait point été inscrit sur les registres de l'Église catholique. De cette union était née une enfant, Marie-Reine, qui avait épousé un capitaine de dragons, le marquis d'Anglure. Après la mort de son père, survenue le 10 octobre 1780, Mme d'Anglure fut étonnée de voir ses cousins germains, les sieurs Petit, s'emparer d'une succession qu'elle considérait comme sa propriété. Ayant intenté une action devant le sénéchal de Bordeaux, elle fut déboutée, par arrêt du 12 août 1783, sous prétexte que le mariage de son père n'était point valable, et qu'elle était par suite une enfant naturelle. M. de Sèze, alors avocat à Bordeaux, avait plaidé pour elle. Elle s'adressa, pour défendre ses intérêts, à Élie de Beaumont, qui mourut peu de temps après, et ensuite au célèbre avocat Target, qui, bien que catholique, avait déjà protesté contre les édits frappant les huguenots. Mme d'Anglure s'étant adressée au conseil des dépêches, en invoquant la déclaration du 13 décembre 1698, Target rédigea un long mémoire, paru en 1787, qui eut plusieurs éditions, et dont la publication fut un véritable événement : « II fera révolution », disait Au-geard, secrétaire des commandements de la reine. De fait, Target, à la suite de ce mémoire qui lui avait valu de nombreux compliments et aussi des invectives, fut chargé de travailler à la rédaction de la loi sur les protestants. En même temps (25 août 1787), il obtenait, pour l'affaire de Mme d'Anglure, une victoire complète. L'arrêt de Bordeaux était cassé, la preuve par témoins ordonnée, et Mme d'Anglure recevait 60 000 livres de provision. Le procès de Mme d'Anglure, en étant porté devant le conseil des dépêches, avait provoqué l'édit de 1787.
Bibliographie. — Target, Consultation sur l'affaire de la dame marquise d'Anglure contre les sieurs Petit, dans laquelle Von traite du mariage et de l'état des protestants, 1787. — Cochu, Mém. au conseil des dépêches pour dame Marie-Reine Petit de La Burthe, marquise d'Anglure, contre le sieur Pierre Petit... (On trouvera d'autres indications au Catal. des factums de la Bibl. nat., par Corda et Trudon des Ormes.) — Bull, de la Soc. d'hist. du protestantisme franc., t. xxxv, p. 345-346; t. xli, p. 353, 459 sq.; t. xliii, p. 599-608, 649-650.
M. Prévost.
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10. ANGLURE (Nicolas d'), comte de Bourlémont (1620-1706). Il était fils de Claude d'Anglure, prince d'Amblise, et d'Angélique Diacète (alias Adjacet), fille de Louis, comte de Châteauvillain. C'est par erreur que Saint-Simon, qui parle de façon assez peu précise de l'origine des d'Anglure, dit que Nicolas d'Anglure était fils d'un autre Nicolas et d'Isabelle Du Châtelet. Né le 25 février 1620, il servait depuis longtemps déjà quand il obtint, par commission du 27 février 1647, sur la démission de son frère, le chevalier de Bourlémont, un régiment de cavalerie. Il se trouva la même année au siège et à la prise de La Bassée et de Lens, à la prise d'Ypres, à la bataille de Lens et à la reprise de Furmes en 1648. Il leva, par commission du 12 mars 1651, une compagnie franche de 50 hommes pour tenir garnison au château de Buzancy, et fut créé maréchal de camp au mois de décembre de la même année. En avril 1652, son régiment, qui faisait partie des troupes du maréchal d'Hocquincourt, lesquelles se [SUITE DANS DBF]

16. ANGLURE (René d'), seigneur de Givry (+ 1562). Il était fils de François d'Anglure, vicomte d'Estoges, capitaine de Sainte-Menehould, et de Marie de Vères, sa seconde femme, qu'il avait épousée alors qu'elle était veuve de Louis de Brichanteau, et au plus tard en 1531. Brantôme et Michel de Castelnau en font l'éloge, le disant seigneur de très bonne part, de grande valeur, de très belle façon et de bonne grâce. Il avait les titres d'écuyer d'écurie du roi, était capitaine de 100 chevau-légers en 1554 et de 50 hommes d'armes, chevalier de l'ordre et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Il avait d'abord servi en Picardie, puis, quittant la cavalerie, il avait commandé l'infanterie en Toscane, où il acquit une haute réputation, tant par ses troupes, qui étaient belles et bien conduites, que par les bons capitaines qu'il sut s'attacher. Il fut colonel de l'infanterie française et, quand Monluc fut rappelé en France en 1557, René d'Anglure avait été lieutenant du roi à Montalcino. Monluc l'appréciait et, quand il lui avait été envoyé avec 13 ou 14 compagnies de gens de pied pour remplacer le sieur de Melle, il disait : « Je ne perdis au change. » Lors des guerres civiles, il s'attacha au duc de Guise. Au mois de mai 1562, il accompagna le comte de Villars et Vieilleville à Orléans pour aller trouver le prince de Condé afin de traiter avec lui au sujet de la paix, ils rapportèrent le 26 les propositions du prince et retournèrent vers lui avec de nouvelles offres du roi, qui parlait d'éloigner de la cour le duc de Guise, le connétable de Montmorency et le maréchal de Saint-André et s'engageait à observer l'édit de janvier. Il se trouvait à la bataille de Dreux où les protestants, le 19 décembre 1562, furent battus par l'armée royale et il périt dans le combat. Il fut très vivement regretté du duc de Guise, qui fit son épitaphe. Il avait épousé Jeanne Chabot de Jarnac, le 1er juin 1560, de qui il ne laissa qu'un fils, le célèbre Anne d'Anglure de Givry. Devenue veuve, Jeanne épousa dans la suite Claude de La Chastre, gouverneur d'Orléans et maréchal de France. C'était une femme superbe et altière, redoutable pour ses vengeances. Elle cacha, paraît-il, son mariage pendant plusieurs années, et on a dit qu'elle le faisait par la crainte qu'elle avait de son jeune fils et de peur qu' « il ne fît du diable et sur elle et sur l'homme qu'elle avait choisi ». Quand ce fils fut mort, elle fit publier le mariage.
Bibliographie. — Brantôme, Œuvres, éd. Lalanne, t. vi, p. 169-172; t. ix, p. 676-677. — D'Aubigné, Hist. univ.,éd. de Ruble, t. n, p. 111. —• Mémoires de Castelnau, éd. Le Laboureur, t. ii, 1731, p. 94-95. —"Monluc, Commentaires, t. ii, p. 239-240. — Bull, de la Soc. de Vhist.du protestantisme franc., t. xxv, p. 171. — L.-J. Brouillon, Givry en Artois* 1887, p. 12-14.
M. Prévost.
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17. ANGLURE (Saladin d'), seigneur d'Estoges, était fils de Simon d'Anglure, dit Saladin, et d'Isabelle Du Châtelet. Son père partagea ses biens au mois de mars 1463, et Saladin reçut, outre Estoges, les terres de Nogent et de Mouliherne. Gentilhomme du roi René d'Anjou, il fut membre du conseil ordinaire résidant en la ville d'Angers, devint chambellan du duc et chevalier de son ordre du Croissant, lequel précéda d'une vingtaine d'années le premier ordre de chevalerie créé par les rois de France, celui de Saint-Michel. Il jouissait de la plus grande confiance de son maître, qui lui réservait une chambre dans sa maison de campagne de Ménitré et lui donna la terre de Chastel-sur-Moselle et les baronnies de Boursault et de Givry. Il se trouva mêlé aux négociations relatives à la cession, par René d'Anjou, de la moitié de ses domaines, que le roi de France revendiquait à titre d'héritage de la reine Marie de France, sa sœur. Saladin d'Anglure avait été accusé par Jean Bressin, secrétaire de René d'Anjou, de plusieurs méfaits, notamment de l'avoir mis à la torture pour le punir de rapports qu'il avait faits. Bressin était inculpé d'avoir révélé des complots ayant pour but de mettre en tutelle la personne du roi de France. La crainte de ce qui pourrait arriver à la suite de tels rapports détermina Saladin d'Anglure à entrer en marché avec Louis XI, à qui il offrit de s'employer auprès du roi de Sicile pour le conduire à faire tout ce qui serait utile au bien de la France. Louis XI lui donna un sauf-conduit pour venir le trouver en Languedoc, et le sire d'Anglure se montra exigeant. Il demandait notamment qu'au cas où il remplirait ses promesses le roi de France le prît à son set-vice ou sur-le-champ ou quand lui-même le voudrait, et dès à présent lui donnât pension, terres et biens, le soutînt envers et contre tous et fît arrêter les procédures commencées contre lui. Il fut garant, le 11 avril 1476, de là promesse faite par René d'Anjou à Louis XI de n'avoir aucune intelligence avec le duc de Bourgogne ni avec les autres adversaires du roi. Saladin d'Anglure eut des difficultés avec les ducs de Lorraine. Le roi Louis XI lui avait donné, sans doute pour le récompenser de ses services, la seigneurie de Gondrecourt, pour sa vie seulement, avec la terre de Liffol-le-Grand. Le duc René II de Lorraine, à qui Gondrecourt appartenait, n'admit pas cette générosité, et le sire d'Anglure y renonça d'abord volontairement. Mais, dans la suite, il se pourvut en Parlement et il obtint en 1491 un arrêt le remettant en possession des terres en litige. Enfin, sur l'opposition de René II, il consentit à faire examiner l'affaire par des commissaires, et l'on parvint à un accommodement par lequel le duc de Lorraine fut maintenu en possession de Gondrecourt. Le duc se plaignait des agissements de Saladin d'Anglure, qui, de son côté, s'adressait au roi de France. Saladin était accusé (1490-1494) de détrousser les marchands qui venaient des foires de Paris et de les mener prisonniers à Sedan, chez Robert de La Marck, qui faisait alors la guerre au duc. Il se plaignait aussi des autres membres de la maison d'Anglure, notamment de Colart d'Anglure, frère de Saladin, et de Simon, son père, qui, ayant eu des désaccords avec lui, loin de chercher à les régler selon la justice, s'étaient réfugiés dans le comté de Bourgogne, puis en Allemagne, pour, de là, envahir et piller les villages voisins. Saladin d'Anglure, qui mourut au mois d'août 1499, avait épousé Jeanne de Neufchâtel, vicomtesse de Blaigny, laquelle vivait encore en 1508. Il laissait deux filles, dont l'une épousa Jean-Antoine de Lascaris, comte de Tende, et l'autre Jean de Béthune, et un fils, René, vicomte d'Estoges et de Blaigny, seigneur de Pont-Sainte-Maxence, qu'il avait reçu à titre viager de François Ier, le 19 juin 1525, et de La Fère-Champenoise. Il avait les titres de conseiller et chambellan ordinaire du roi, fut lieutenant à la compagnie de gens d'armes de René de Savoie de 1523 à 1525, lieutenant au gouvernement de Dauphiné et grand maître de Savoie. Il mourut le 6 octobre 1529, s'étant distingué aux batailles de Ravenne et de Pavie. De Catherine de Bouzey, qu'il avait épousée en 1485, il avait eu notamment François d'Anglure, qui fut gouverneur de Sainte-Menehould (voir notice).
Bibliographie. — Barante, Hist. des ducs de Bourgogne, 7e éd., t. x, 1854, p. 121-122. — Lettres de Louis XI, éd. Vaesen, t. iv, p. 139; t. x, p. 230. — Lecoy de La Marche, Le roi René, 1875, 1.1, p. 402, 405, 443, 497; t. n, p. 44, 372. — Lettres de Charles VIII, éd. Pélicier, t. ni, p. 194-195; t. iv, p. 75, 337-339. — Fleury Vindry, Dict. de Vétat-major franc., Ire part., 1901, p. 325. — Daniel, Hist. de France, t. vin, 1755, p. 588. — Catal. des actes de François Ier, t. v, p. 227, n. 15840; p. 717, n. 18397.
M. Prévost.
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18. ANGLURE (Valeran d'), seigneur d'Autricourt, fils aîné de Saladin d'Anglure et de Jeanne d'Autrey, de la grande famille champenoise, naquit dans la première moitié du xvie siècle et périt à Moncontour le 3 octobre 1569, dans les rangs des huguenots. Capitaine de 100 chevau-légers, il fit partie de l'armée avec laquelle le duc des Deux-Ponts et le prince d'Orange s'en allèrent au secours de Condé et de Coligny, en péril dans les Charentes. Le seigneur d'Autri-court se distingua dans cette campagne, où il s'empara d'un château qui protégeait un gué de la Vienne. A la bataille de Moncontour il s'avança trop avant dans l'armée des catholiques, refusa de se rendre et fut tué. Il avait épousé, en 1565, Guillemette d'Amboise, dame de Tourteron, dont il eut un fils, Josias, et trois filles.
Bibliographie. — Haag, La France prolestante, 2e éd., t. i, p. 590-591. — Fleury Vindry, Dict. de Vétat-major franc., Ire part., 1901, p. 485.
M. Prévost.

19. ANGLURE DE BOURLÉMONT(Charles-François d'), évêque d'Aire, de Castres, et archevêque de Toulouse (1605-1669). Il était fils de Claude d'Anglure et d'Angélique Diacète. Il entra de bonne heure dans la cléricature, car, dès 1639, outre les titres de conseiller et aumônier du roi, il était titulaire des abbayes de Beschamps et de Saint-Pierremont. Il se trouvait en procès avec Gilles Drouin, qui se disait pourvu de la même abbaye. Il était en outre primicier du chapitre Saint-Étienne de Metz quand il fut nommé par le roi au siège d'Aire. Préconisé par le pape le 16 janvier 1650, il fut sacré dans l'église des chartreux de Paris le 24 mars. Il ne fit cependant son entrée dans sa ville épiscopale que l'année suivante. Il vécut en bons termes avec son chapitre. Pendant les guerres de la Fronde, son diocèse fut pillé et saccagé par les gens de guerre à la solde de Gondé et des princes; les prêtres et les églises eurent beaucoup à souffrir, et, dans l'enquête faite par ordre du roi, il est souvent question de prêtres battus et fouettés jusqu'au sang, parfois même jusqu'à la mort. L'évêque s'efforça d'atténuer tous ces maux, de soulager la misère, tout en s'employant à maintenir les populations dans l'obéissance et en faisant disparaître les traces des guerres. Envoyé à l'assemblée du clergé par sa province, il n'y joua qu'un rôle assez effacé. Il s'unit à la majorité pour écrire au pape qu'elle acceptait avec respect et soumission la condamnation des cinq propositions de l'Augustinus. Il donna son approbation au projet présenté par les jurats de Mont-de-Marsan pour la fondation d'un collège qui devait être confié aux barnabites. Il ne devait plus revenir à Aire. L'assemblée du clergé s'était prolongée jusqu'au 23 mai 1657 et, le 24 juin, il était transféré à Castres par le roi, transfert qui fut sanctionné par le pape le 27 août. Peut-être devait-il ce changement à l'influence de Mazarin, dont il était, paraît-il, un des « flatteurs » et à qui il avait écrit, en 1654, au nom des habitants de Mont-de-Marsan, pour demander la protection de Son Éminence et dire qu'il se portait garant de leur fidélité. A Castres, il tint un synode et donna des statuts à son clergé. Il appela les jésuites à la direction du collège. Il fut nommé par Louis XIV à Toulouse le 1er juillet 1662, mais il attendit deux années que ses bulles arrivassent; elles ne furent en effet datées que du 17 octobre 1664. Dans cette période intermédiaire, il présida les États de Languedoc en l'absence de l'archevêque de Narbonne, et c'est à ce moment que furent établies à Toulouse les filles de la congrégation de l'Enfance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par Mme de Mondonville. Il prit possession de son siège par procureur le 28 octobre et fit son entrée au mois de mars 1665. Un de ses premiers soins fut de faire signer le formulaire à tous ceux qui dépendaient de son autorité, et il publia un mandement à ce sujet. Il n'était cependant pas ultramontain, car sa conduite en fait d'approbation de confesseurs est citée comme exemple par F. de Caulet, évêque de Pamiers, qui s'opposait à ce que des religieux fussent admis à confesser dans son diocèse. Il s'entremit pour apaiser les différends entre cet évêque et ses religieux, mais sans que son intervention donnât satisfaction à M. de Gaulet. Il rendit une ordonnance prescrivant aux aspirants aux ordres sacrés de faire avant cette réception une retraite au séminaire de Caraman, séminaire auquel il
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de CLEREMBAULT du CROCQ de VENDEUIL

voir: tutelle de Albert-François CLERAMBAULT de VANDEUIL fils de + Albert-François et Marie-Magdelene-Elizabeth de MEULLES AN Y4226 4.6.1712

de CLEREMBAULT du CROCQ de VENDEUIL (Louis), maréchal de camp. Il servit d'abord comme lieutenant d'une compagnie de chevau-légers, et se trouva, le 3 août 1645, à la bataille de Nordlingue, après laquelle il fut fait capitaine au régiment de cavalerie de Grammont par commission du 15 du même mois. Il commanda sa compagnie à la prise d'Heildelberg et de Trèves, la même année: au siège de Dunkerque, en 1646; à la prise de la Knoque et de Dixmude, en 1647; au siège d'Ypres et à la bataille de Lens, en 1648; au siège de Cambray, à la prise de Condé; au secours de Guise; au siège et à la bataille de Rethel, en 1650, et à la défaite de plusieurs détachements de la cavalerie ennemie, en Flandre, en 1651. Nommé capitaine du même régiment, il le commanda aux combats de Brelsnau et d'Etampes, en 1652. Il obtint le grade de maréchal-de-camp, par brevet du 13 juin, et servit en cette qualité à la bataille du faubourg Saint-Antoine, le 2 juillet. Il commanda ensuite le régiment de Grammont au siège de Vervins, de Mouzon et de Sainte-Ménéhould, en 1653; au secours d'Arras, en 1654; à la prise de Landrecies, de Condé et de Saint-Guilain en 1655; au siège et au combat de Valenciennes, en 1656. Il se démit de sa compagnie, au mois de mai 1657, servit jusqu'à la paix, et obtint la lieutenance du roi de Doullens, le 20 février 1665. (source Jullien de Courcelles, dico des généraux français, 1820-1823)


de CLEREMBAULT François, marquis de Vendeuil. Servit, dès 1652, dans le régiment de cavalerie de Grammont; se trouva au combat de Blesnau; à la bataille de Saint-Antoine, et à la prise de Vervins, de Rethel et de mouzon, en 1653. Il se trouva aussi à la levée du siège d'Arras, et au combat livré sous cette place, en 1634. Il servit aux sièges de Landrecies, de Condé et de St-Guilain, en 1655; au siège de Valenciennes, et au combat qui se donna sous les murs de cette ville, en 1656. Il obtint, au mois de mai 1657, une compagnie dans le même régiment; se trouva la même année, à la prise de Saint-Venant; au secours d'Ardres, et à la prise de Mardick. Il combatit, en 1658, à la bataille de Dunes, et servit au sièges et à la prise de Dunkerque, de Bergues, de Dixmude, de Menin et d'Ypres, et à l'armée de Flandre, en 1659. La suspension d'armes, conclue au moi de mai, arrêta alors les opérations militaires. La compagnie du marquis de Vendeuil ayant été réformée, le 18 avril 1661, il alla servir en Hongrie en qualité de volontaire, en 1663; il combattit à Saint-Godard, en 1664, et revint en France, à la fin de l'année. Il entra ensuite dans les gardes du corps, avec lesquels il fit la campagne de 1667, et se trouva au sièges de Tournay, de Douai et de Lille. Il obtint une place d'exempt dans la compagnie des gardes du corps (depuis Bauveau), au commencement de 1668; se trouva à tous les sièges que le roi en personne, en 1672, et à celui de Maestricht; en 1673. Il concourut à la conquête de la France-Comté en 1674; fut fait deuxième aide-major des quatre compagnies des gardes du corps du roi, par brevet du 21 juillet; passa en Flande, et combattit avec la plus grande valeur à Seneff. Il était en 1675, à l'armée qui couvrit les sièges de dinant, de Huy et de Limbourg. Il eut, le 7 mars 1676, une commission pour tenir rang de mestre de camp de cavalerie; servit au sièges et à la prise de Condé et de Bouchain. Il accompagna le roi au siège de Valenciennes, en 1677; passa ensuite dans l'armée commandée par le maréchal de Créquy, et se distingua avec tout le corps au combat de Kokesberg. Il obtint le rang d'enseigne dans les gardes du corps, par brevet du 20 septembre, et marcha, en 1676, aux sièges et à la prise de Gand et d'Ypres. Il fut fait troisième lieutenant de la même compagnie des gardes du corps, par brevet du 1er juillet 1679, et servit, en 1684, à l'armée qui couvrit le siège de Luxembourg. Crée brigadier, par brevet du 24 apût 1688, il accompagna M. le Dauphin au siège de Philisbourg; à la prise de Manheim et de Franckendal, et à la soumission de Spire et de Worms. Il servit, en 1689, à l'armée de Flandre; combattit à Valcourt, et finit la compagne en Allemagne, sous le maréchal de Lorges. Il commanda la cavalerie de l'armée de Flandre, sous le duc du Maine, par commission du 12 avril 1690, et se distingua particulièrement à la bataille de Fleurus. Il devint second lieutenant de sa compagnie, le 5 septembre, et premier lieutenant le 18 décembre suivant. Commandant la cavalerie de l'armée du roi, sous le duc de Maine, par commission du 14 mars 1691, il servit au siège et à la prise de Mons, passa avec la même commission dans l'armée commandée par le maréchal de Luxembourg; contribua à la victoire remportée à Leuze, et obtint, par provisions du 7 octobre, le gouvernement du fort Pecquay. Il servit, en 1692, au siège et à la prise des ville et château de Namur, et combattit à Steinkerque. Promu au grade de maréchal de camp, par brevet du 30 mars 1693, et employé en cette qualité à l'armée de la Moselle, sous M. le dauphin, par lettre du 27 avril, il y commanda la cavalerie, sous le duc du Maine, par commission du 21 mai; servit, en 1694, à l'armée de Flandre, sous M. le Dauphin et sous le maréchal de Villeroi, en 1695, 1696 et 1697. Il fut employé au camp de Coudun, près Compiègne, par lettres du 13 août 1698. En 1700, il accompagna Philippe V en Espagne, en qualité de lieutenant des gardes du corps. On l'employa à l'armée d'Allemagne, sous M. le duc de Bourgogne, par lettres du 21 juin 1701. Créé lieutenant général, le 29 janvier 1702, il fut employé à l'armée de Flandre, sous le même duc, par lettres du 21 avril, et contribua à la défaire des Hollandais, qui furent repoussés jusqu'à Nimègue. Il quitta les gardes du corps et le service, au mois de janvier 1703, et obtint alors la survivance du gouvernement du fort Pecquay pour son fils ainé. Il mourut en 1712. (source Jullien de Courcelles, dico généraux français 1820-1823)

ROHAULT (Amiens)

source: dépouillements CG Picardie

I. Antoine ROHAULT maitre perruquier à Amiens x pc 27.6.1679 Amiens 3E/30783 pc Benigne Magdelayne Catherine CUIRET, de Thorigny en Normandie d'où
II. Louis ROHAULT 32 ans fils de Antoine ROHAULT et Catherine GUIRET x 25.5.1716 Amiens [revoir CG picardie pour date] Françoise OGER 25 ans fille de François OGER et Claire MOREL

- Louis ROHAULT à 34 ans x 8.1.1714 Amiens Marie-Marguerite FLUTE

AD80 1B42 fol 68v° vente par Claire Morel, Me Louis ROHAULT docteur en médecine agrégé au collège d'Amiens, damoiselle, Marie-Françoise OGER, son épouse, et consorts, à Claude de MONS, écuyer, seigneur d'Hédicourt, Saint-Sauveur, Meigneux et autres lieux, des terres qui leur appartiennent sur le terroir dudit Saint-Sauveur et aux environs. Amiens 22.9.1742 (source: inv sommaire)

source: Mr. Bazot, notes sur Jacques Rohault, in Bull soc des antiquaires de Picardie, 1867, page 372, Bull soc des antiquaires de Picardie, 1870, page 23 - M. Pacaut, le physcien Jacques Rohault, discours de réception in mem académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, 1882.
André Le Boeuffle, un savant amiénois, Jacques Rohault (1620-1672) in Observations & Travaux, vol. 58, p. 14-20
voir: Pierre Clair, Jacques Rohault (1618-1672) bio-bibliographie, 1978 éditions du CNRS, in André Robinet, recherches sur le XVIIe siècle, 1, 1976

source: Héraldique et Généalogie, 1990, page 357

I. Jehan ROHAULT dit Thirnon +1523 d'où
II. Ambroise ROHAULT x Guillemette BIGOT d'où
III. Jacques ROHAULT +10.11.1644 x Marie GUILLEBERT d'où
1. Ambroise °1.1.1590 qui suit IV
2. Hugues ROHAULT °4.1.1593
3. Guillaume ROHAULT °30.1.1595 Amiens
4. Catherine ROHAULT °4.4.1603
5. Jacques qui suit IVbis
6. Jehan ROHAULT °26.12.1607
7. Jehan ROHAULT °16.9.1610
IV. Ambroise ROHAUT °1.1.1590 marchand de vin à l'enseigne de l'Etoile-d'Or vis à vis le grand portail de l'Eglise Saint-Germain, riche et marguillier de sa paroisse x 1617 Antoinette de PONTHIEU, originaire de St-Valery-sur-Somme d'où
1. Jacques ROHAULT, l'ainé °24.3.1618 Amiens +27.12.1672 Paris, Saint-Mery. (iad XXXIX-127 27.2.1673 [J0430], tution 21.2.1673) décédé à Paris la nuit du 26 au 27 décembre, inhumé le jeudi 29, « dt rue Quinquempoix, paroisse de … assez pres de l'ancien hostel de Beaufort et du mesme rang allant vers St-Josse » - ou bien le 31 philosophe cartésien, professeur de mathématiques, il mourrut de la pierre x1. Nicole FILASSIER (iad Boutet 19.6.1663) veuve de Jean GODART x2. pc 30?.9.1664 pc Rallu et Menard Geneviève CLERSELLIER fille de Claude CLERSELIER avocat au parlement de Paris d'où
du second lit
a. Marie ROHAULT 5 ans en 1673
2. Germain ROHAULT °9.8.1619 Amiens +2.3.1699 Saint-Quentin, Ainse prêtre, chapelain de Dompmart-les-Ponthieu et chanoine de Saint-Quentin
3. Marie ROHAULT °9.8.1621
4. Jacques ROHAULT le jeune °23.5.1623 Amiens, Saint-Germain +1699 chanoine de Saint-Quentin
5. Claude ROHAULT entra dans l'ordre des Prémontrés, eut plus tard le prieuré-curat de Holnon, au diocèse de Noyon et publia une « Institution chrétienne », en vers très orthodoxe et très mauvais, sous la garantie de quatre évêques et six docteurs. [cf bull de la société académique de Laon, 1863, page 11]
6. Jeanne ROHAULT °23.8.1637 Amiens, Saint-Germain

IVbis Jacques ROHAULT °28.9.1605 x Marguerite LESCUYER d'où
1. Lucien ROHAULT religieux
2. Marguerite ROHAULT x Jacques BOUTET marchand bourgeois de Paris ca1673 subrogé tuteur de la fille du mathématicien

OGER (Amiens)

I. Francois OGER (tution 14.5.1704 AD80 1B2704) marchand de vin x pc 19.9.1688 3E/30792 notaire B Magdelayne Claire MOREL